Indépendamment du jugement que l’on puisse porter à leur égard, les innovations dans le secteur de l’alimentaire ont été nombreuses ces dernières années.
Au mois de novembre dernier, nous nous attardions sur le marché des « produits de la mer alternatifs », qui connaît une croissance non négligeable depuis quelques années, dans un contexte de surpêche et de consommation en hausse des produits de la mer traditionnels. Des « produits de la mer alternatifs », fabriqués à partir de plantes, de viande cultivée et de technologies basées sur la fermentation.
Ce marché des produits de la mer végétaux, d’une valeur estimée à 42 millions de dollars, soit plus petit que celui de la viande et des produits laitiers d’origine végétale, a connu une croissance et des investissements phénoménaux. Mais son ampleur est à relativiser : en 2023, le secteur des produits de la mer alternatifs a représenté 0,1 % du marché américain de la vente au détail de produits de la mer.
Du bacon en 3D commercialisé en Espagne
En résumé, les produits à base de plantes sont en train de révolutionner l’industrie alimentaire. Déjà, dans de nombreux pays européens en particulier, une large gamme de ces aliments est désormais disponible dans les supermarchés.
C’est notamment le cas en Espagne où Cocuus et Foody’s, deux entreprises de Navarre, proposent du bacon imprimé en 3D à la vente depuis quelques mois dans environ 400 magasins Carrefour de la péninsule Ibérique.
Ces deux sociétés, spécialisées dans les produits de substitution à la viande, font figure de pionnières sur le marché espagnol des produits à base de plantes. Au cours des dernières années, Foodys, groupe agroalimentaire détenu par le groupe Enhol, a lancé des produits tels que des hamburgers et des nuggets à base de plantes visant à imiter la version originale.
La carne impresa en 3D era una utopía hace años. Ya se puede comprar en el súper, a 3,5 euros y hecha en Navarra https://t.co/V3CkijK0Im#XatakaMagnet
— magnet (@magnet_es) February 14, 2024
De l’huile d’olive, des pommes et des carottes
De son côté, la société Cocuus, développant des imprimantes 3D depuis plus d’une décennie, est parvenue à mettre au point une technologie de bio-impression lui permettant de reproduire l’aspect de la viande et ce, « soit uniquement à partir de cellules animales, ou sur une base végétale ou cellulaire » précise pour sa part le site spécialisé primante3d.com.
C’est donc cette technologie qui a permis au groupe Foodys de produire ce nouveau bacon 100 % végétal.
Selon la même source, l’investissement réalisé par l’entreprise agroalimentaire espagnole pour acquérir une ligne d’impression 3D industrielle avoisinerait les 2 millions d’euros. De quoi rendre possible de fabriquer « en 5 minutes un type de lard, là où il faut cinq ans pour produire un porc. »
Quant à la composition du bacon 3D en question, il ne contiendrait qu’un tiers de la matière grasse présente dans le bacon traditionnel. Par ailleurs, Cocuus a fait savoir que pour imprimer son bacon et reproduire le goût du produit original, elle utilisait notamment de l’huile d’olive et de girasol, des pommes et des carottes. Crédit photo : Capture Twitter (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
5 réponses à “Alimentation. Vous laisseriez-vous tenter par du bacon en 3D ? [Vidéo]”
Ça ressemble furieusement à l’usine à bouffe Tricatel du film »l’aile ou la cuisse ». Comme quoi Claude Zidi il a 48 ans était un visionnaire !
Bonjour, pas question de se nourrir avec ces produits de malbouffe issus du groupe Carrefour ;à boycotter d’urgence SVP. Merci et revenons vers nos vrais producteurs de viande.
Beurk !
juste avant de prendre « soleil vert » et dodo ! nous aurons pris 3D? LA PILULE PASSERA MIEUX ! qu’elle va être belle la vie de nos enfants, tiens ! après l’apéro j’ai envie de m’y remettre, » ce sera pour lui faire une belle vie » promis.
tant qu’à faire, autant manger ses propres déjections! un monde de fous