Selon d’étonnantes expériences scientifiques, la musique nous rend plus forts et plus intelligents. Mais quels phénomènes biologiques et neurologiques déclenche-t-elle réellement chez nous ? Un voyage au pays des notes magiques et des vibrations addictives. Et si Brahms ou les Rolling Stones nous donnaient des superpouvoirs ? Ces dernières années, les progrès des neurosciences ont démontré l’impact incroyable de la musique sur notre cerveau, à chaque étape de notre vie, du fœtus jusqu’au dernier âge. Antidote contre le stress, la douleur, les pertes de mémoire, mais aussi auxiliaire favorisant l’apprentissage du langage chez les enfants ou aidant à lutter contre la dyslexie, ses bienfaits apparaissent d’autant plus nombreux que des expériences, souvent étonnantes, se multiplient à travers le monde pour en mesurer l’étendue. À Dijon, la soprano Delphine Ribemont-Lambert chante à l’oreille des très grands prématurés pour améliorer leur état physiologique.
Au Canada, les séances de speed dating en musique mettent en évidence l’influence de la musique sur nos émotions. À Leipzig, un chercheur a inventé une machine de fitness qui utilise les effets dopants de la musique sur nos performances sportives pour soigner certaines addictions…
Symphonie neuronale
Cette enquête scientifique et comportementale plonge au cœur des mécanismes de notre « symphonie neuronale », cette réaction en chaîne de stimuli déclenchée par la musique. À son écoute, les neurones se coordonnent comme les instrumentistes d’un grand orchestre : plus le cerveau se synchronise, plus il développe ses compétences.
Selon les neuroscientifiques et psychologues cognitifs interrogés (dont le professeur Emmanuel Bigand), la musique peut être reconnue comme une nécessité biologique, générant de la dopamine au même titre que la nourriture ou le sexe, les deux piliers de notre survie. En contrepoint plein d’empathie, le film évoque les « amusiques », ces personnes souffrant de déficit de la perception et incapables d’identifier un morceau, tels Roosevelt ou Nabokov. Che Gevara, lui, n’arrivait pas à reconnaître l’hymne argentin. Rebelle jusqu’au bout.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine