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Les pratiques agricoles durables

Lorsque nous parlons de pratiques agricoles durables, nous faisons référence à des méthodes dont l’objectif principal est de réduire l’impact de l’agriculture sur l’environnement.

Toutefois, il convient de souligner que, dans un sens plus large, lorsque l’on parle d’agriculture durable, ce ne sont pas seulement les composantes environnementales qui entrent en ligne de compte, mais également les composantes économiques et sociales.
En effet, il est évident qu’un modèle agricole durable sur le plan environnemental mais non sur le plan économique est voué à l’échec, du moins à moyen et long terme.

Ainsi, aujourd’hui, tout en considérant l’importance cruciale des questions écologiques, il est nécessaire de trouver l’équilibre parfait entre les différentes composantes, sans en privilégier une au détriment des autres.
Cette prémisse nécessaire étant posée, nous vous proposons ci-dessous une brève analyse des principales pratiques qui peuvent être considérées comme « durables », précédée d’un bref focus sur le rôle des machines agricoles.

Machines agricoles de dernière génération : essentielles pour une agriculture durable

Les pratiques agricoles durables sont importantes, mais le moteur des exploitations est constitué par les machines agricoles : tracteur, moissonneuse batteuse, sarcleuse, presse à balles rondes, etc. Il est donc essentiel de tenir compte également de ces éléments.
Les équipements de dernière génération sont heureusement de plus en plus performants et la possibilité de les faire interagir avec des systèmes matériels et logiciels sophistiqués permet d’effectuer les tâches culturales en moins de temps et avec une plus grande précision, ce qui contribue à rendre le travail plus rentable.
En outre, les meilleures machines agricoles d’aujourd’hui, tout en étant plus puissantes et durables, sont toujours moins polluantes. En effet, de nombreux fabricants ont le mérite d’avoir adopté une ligne plus respectueuse de l’environnement.

Pratiques agricoles durables : des « méthodes biologiques » à l’agroforesterie

Lorsque l’on aborde le sujet des pratiques agricoles durables, il est inévitable de ne pas faire référence à certaines de celles qui caractérisent l’agriculture biologique, c’est-à-dire celles qui visent à éviter l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides synthétiques.
Les alternatives aux engrais chimiques sont les engrais naturels (fumier et compost), tandis que les pesticides synthétiques sont remplacés par des pesticides naturels, c’est-à-dire des préparations végétales capables de lutter contre les parasites sans être dangereuses pour l’environnement et la santé des hommes et des animaux.

Une autre pratique durable est la rotation des cultures, une technique d’origine très ancienne qui consiste à alterner différents types de cultures sur un sol donné. La rotation peut se faire tous les deux, trois ou quatre ans. Cette technique améliore la fertilité du sol et réduit l’apparition de parasites et de mauvaises herbes.

Une autre pratique durable digne d’intérêt est ce que l’on appelle la culture de couverture (souvent appelée cover crop) : elle consiste à planter une culture herbacée pour protéger le sol pendant les périodes où la terre est en jachère.
Elle peut se faire en laissant une culture sur le sol (paillage) ou en l’enfouissant (on parle alors d’engrais vert) ; cette dernière pratique est particulièrement utile. Il s’agit d’une forme d' »agriculture de conservation » préconisée et soutenue par l’Union européenne.

Enfin, il convient de mentionner la pratique de l’agroforesterie, qui consiste à combiner la culture d’espèces pérennes d’arbres ou d’arbustes avec des terres arables et/ou des pâturages sur le même terrain. Cette pratique était courante dans les pays de l’UE jusqu’à la fin des années 1950, mais elle a été progressivement abandonnée suite à l’avènement de l’agriculture intensive et des monocultures. Cependant, nous assistons à un retour à cette pratique agricole dans plusieurs pays européens. Dans notre pays, par exemple dans les environs de Montpellier, cette approche agricole est expérimentée en cultivant plusieurs hectares avec des espèces d’arbres et d’autres cultures.

L’agroforesterie augmente la résistance au changement climatique car les arbres abritent les cultures et réduisent l’impact des températures élevées du printemps.

Article non rédigé par la rédaction de breizh-info.com

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8 réponses à “Les pratiques agricoles durables”

  1. Hadrien Lemur dit :

    « Article non rédigé par la rédaction de breizh-info.com » On s’en serait douté, dès lors que l’on nous parle de pratique agricoles durables et d’impact de l’agriculture sur l’environnement. Ce genre de ronron médiatique est plus souvent le fait d’une écologie qui se veut tout d’abord préventive mais qui ne tarde pas a devenir punitive. L’agriculture est par essence durable car elle date de plus de dix mille ans et fait donc aussi parti de « l’environnement » depuis. Il nous appartiens, bien sur, de ne pas faire n’importe quoi et préserver la terre pour les générations à venir mais on voit avec la crise actuelle que confier la réglementation et la régulation à des politicards hors-sol (Bruxelles UE) crée plus de problème qu’elle n’en résout. Restons lucides devant les discours écolo-alarmistes.

  2. Guy-Noël Albouy dit :

    Parfaitement exprimé, et j’adhère totalement à votre analyse.
    J’y ajouterai toutefois ce petit point de précision qui concerne ce que vous désignez à juste raison certainement, mais qui ne sont pas les « politicards de Bruxelles » qui décident. Ceux-ci restent des pièces amovibles dans les décisions prises là-bas par les « fonctionnaires » de cette Europe qui survit par le bon-vouloir de ces « employés surpayés », qui prennent, eux, des décisions qu’ils transmettent aux « élus » qui, pour la plupart, ne maitrisent absolument rien du domaine agricole.
    C’est de ces parasites qu’il faut se défaire dans l’urgence. Ils sont le plus grand danger de cette organisation, et à tous les niveaux. Certains les nomment « les petits hommes gris »…

  3. René dit :

    Bonjour, je ne peux que vous inviter à aller voir la vidéo sur You Tube de « Jean Marc Jancovici Agriculture : concilier l’écologie et l’économie – Jancovici » et vous apprendrez des choses étonnantes comme par exemple les gens continuent à consommer de la junk food comme le Nutella et le Coca-cola malgré l’inflation et la pauvreté. Il préconise la démondialisation de notre agriculture et je suis d’accord pour que nous changions nos habitudes pour aller vers plus de local et d’éviter d’aller dans les grandes surfaces ou on nous incite à consommer n’importe quoi ; (tant pis si on paie plus chers nos fruits, viandes, légumes…etc ; on achètera une petite voiture à essence à cinq litres au cent et on ira vers plus de sobriété dans nos choix de vie et pourquoi pas voter pour le Frexit ? Pour cela il conviendrait de s’inscrire sur les listes électorales pour voter pour les listes souverainistes aux élections européennes du 9 juin prochain. Voilà à très bientôt.

  4. mouchet dit :

    L’agriculture durable cela nourrit l’humanité et basta. A côté je vous livre quelques chiffres qui sont d’une tout autre contexte le voici : 5800 milliards de fabrication d’armes en tout genre. Avec ce que cela implique aciéries, fabrication d’acier missiles avions de chasses porte avions sous marins tout cela ne pollue pas ? laissez moi rire l’humanité marche sur la tête et va droit dans le mur. Puis ajouter le contexte des loisirs, avions en augmentation de plus de 800 pour 2024 toujours au kérozène qui pollue très très fort en haute altitude, tous les chauffages, le permafrost fond à grande vitesse dégageant du méthane 100 fois plus se sont les conséquences de nos activités humaines en réchauffant la terre. Parcs de loisirs, navires géants, voitures électriques dont les batteries polluent plus que celle à carburants. Pesticides engrais chimiques, épidémie de laboratoire et vaccins destructeurs d’immunité le tout en plastique. Les cultivateurs et éleveurs font leur possible pour polluer le moins possible avec les normes alors que l’Ukraine avec ses céréales au glyphosate et volailles aux hormones et antibiotiques, néfaste à l’extrême cela ne pollue pas ??? Alors revenons au temps de cavernes et basta. Car notre vie se fera comme celle des dinosaures elle disparaitra qu’on le veuille ou non, c’est inéluctable.

  5. anonyme dit :

    Histoires de bottes

    A la télévision, rien de plus drôle que la tête sidérée d’une personnalité qui débarque d’une limousine noire avec chauffeur dans la cour d’une ferme où se pratique l’élevage. On peut inévitablement lire dans ses pensées :  » M..de, je vais ruiner mes bottines vernies. »

    Dans un témoignage un agent de Pôle emploi relatait une anecdote authentique. A un jeune homme à qui il proposait un emploi il s’entendit répondre : « Faut-il porter des bottes ? S’il faut porter des bottes comme mon père l’a fait, c’est non. »

    Vous verrez rarement, sauf si les caméras des journalistes sont présentes, les spécialistes en crottes et urines des grands prédateurs de tout poil porter des bottes en caoutchouc. Ils leur préfèrent les luxueuses chaussures de randonnée plus dignes de leurs importantes missions.

    Porter ces si précieuses bottes en caoutchouc vous catégoriserait-il instantanément en déclassé social ? sauf si vous appartenez à la classe des voileux.
    Pourtant n’est-ce pas, un peu, grâce à elles que nos assiettes sont quotidiennement remplies ?

  6. anonyme dit :

    Pas au niveau les bergers ?

    Entre les paysans qui se démènent à longueur d’année, par passion du métier mais trop souvent pour presque rien, pour assurer la pitance des habitants des villes et les nobles défenseurs des loups votre choix, réfléchi ou pas, devrait être vite fait : Votre préférence devrait aller à ceux qui font que vous trouvez quelque chose dans votre assiette quand vous êtes à table.

    Les souffrances des bêtes à demi dévorées vivantes et celles des éleveurs qui les soignent comme leurs propres enfants n’est pas le problème des défenseurs des loups. Leur problème c’est de savoir, grâce à de coûteux tests ADN, si c’est August ou Noëlla qui reviendra dévorer les animaux rescapés, avant de consigner les faits dans des tableaux Excel. Intéressant mais pas très nourrissant.

    Qu’on laisse en paix les loups gris dans les forêts de Sibérie ou de Pologne, personne ne le conteste.
    Qu’on permette à des loups de proliférer et de se goinfrer dans les élevages et les milieux sauvages où la nourriture abonde parce qu’ils en étaient absents, à part des personnes intéressées et pas toujours pour des raisons avouables, qui pourrait l’accepter ?
    Que ceux qui habitent en ville se méfient : cette invasion de loups qui infestent des zones entières du pays se rapproche d’eux. Comme il est immanquable que les loups mâles s’accoupleront avec leurs chiennes qui peut prédire ce dont les hybrides seront capables ?

  7. anonyme dit :

    Pas au niveau les bergers ? (suite)

    Il est vrai que l’empathie, pour la souffrance du monde agricole, éprouvée par certains des plus médiatiques représentants des pro loups se borne à refuser de se rendre dans le hall du salon de l’agriculture au motif qu’il serait un lieu de maltraitance et de souffrance animale, comme aucun des visiteurs n’a pu le constater.

  8. anonyme dit :

    N’oubliez jamais en voyant votre assiette garnie que quelque part un paysan ou un pêcheur a travaillé, a pris de la peine pour cela, la plupart du temps sans en être justement récompensé, et pas parce qu’il y avait une super promo à l’hypermarché du coin.

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