C’est l’histoire du président sortant du Conseil flamand de la jeunesse et d’une sombre affaire de cocaïne. Amir Bachrouri peut « remercier » son entourage familial pour ce coup de projecteur peu flatteur. Le 19 janvier dernier, la cour d’appel d’Anvers a en effet condamné la mère de celui-ci, une certaine Fatima B., à deux ans de prison avec sursis et une amende de 8 000 euros.
Le 6 septembre 2022, lors d’une perquisition menée à Borgerhout (quartier « multiculturel » anversois) par la police au domicile de cette femme âgée de 49 ans, près de 22 kg de cocaïne étaient découverts dans l’une des chambres de l’appartement. Des produits stupéfiants cachés « dans une valise, un coffre-fort et une boîte à chaussures », précisait l’agence de presse Belga le 23 janvier 2024. En ajoutant que les forces de l’ordre avaient également mis la main sur 860 grammes de cannabis se trouvant dans un sac.
Si elle fut acquittée en première instance par le tribunal correctionnel d’Anvers, la cour d’appel d’Anvers a considéré que la quadragénaire était informée de la présence de cette importante quantité de drogue dans le logement.
Amir Bachrouri et le Vlaams Belang : 2 Flandres opposées
La valise et le coffre-fort en question appartenaient effectivement à Mourad B., frère de la prévenue, cette dernière ayant confié aux enquêteurs ne pas en connaître le contenu. Par la suite, le frère de la quadragénaire reconnaîtra finalement qu’il vendait de la cocaïne depuis trois ans. Des faits qui lui ont valu une condamnation à quatre ans de prison, dont un avec sursis.
Suite à la perquisition du mois de septembre 2022, Amir Bachrouri avait été interpellé et interrogé par les policiers avant d’être relâché en niant être impliqué dans un trafic de drogue.
À l’époque, le Vlaams Belang Jongeren (VBJ) (l’aile jeunesse du parti Vlaams Belang) avait réagi par l’intermédiaire de son président Filip Brusselmans. « Compte tenu de la position de M. Bachrouri et des effets pernicieux des drogues sur nos jeunes, nous demandons au Conseil de la jeunesse de le suspendre temporairement de ses fonctions de président », avait-il déclaré.
Filip Brusselmans avait alors expliqué que le VBJ « soutenait fermement le principe selon lequel une personne n’est coupable que lorsque cela est prouvé, mais nous ne pouvons pas non plus ignorer les conséquences que ces rapports médiatiques ont sur l’image déjà trouble qui entoure le Conseil flamand de la jeunesse ».
Au sujet du Vlaams Belang justement, Amir Bachrouri déclarait dans une interview à l’automne dernier que contrairement au parti nationaliste flamand, il « veut voir le plus grand nombre possible d’étudiants issus de l’immigration dans les universités ». « Il n’y a pas si longtemps, le Vlaams Belang voulait des écoles et des classes séparées », ajoutait-il.
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4 réponses à “Flandre. L’entourage familial d’Amir Bachrouri (président du Conseil flamand de la jeunesse) lié à du trafic de cocaïne”
Il a vraiment la tête du flamand bon teint !!!
Encore une histoire d’Arabes traficants de drogues … Et on s’étonne! C’est tout comme laisser les portes ouvertes et s’étonner d’attraper un rhume ….
toujours de la prison « avec sursis et une amende non proportionnelle avec les bénéfices; pourquoi ne continueraient ils pas,
En langage politique on appelle ce comportement de l’entrisme. Très pratiqué par les gauchistes depuis 1968 en France. L’entrisme a conduit beaucoup d’organismes et syndicats remplis de militants naïfs à un complet dévoiement des objectifs initiaux de ces associations. A peut être une relation avec la taqiya pratiquée dans le monde arabo-musulman.