« Nous, poétesses, poètes, éditrices et éditeurs, libraires, bibliothécaires, enseignantes et enseignants, actrices et acteurs de la scène culturelle française refusons la nomination de Sylvain Tesson comme parrain du Printemps des poètes 2024. » La tribune aux 600 signatures parue dans les colonnes de Libération est claire : pas tout le monde n’a le droit de cité dans le milieu culturel. Ce milieu, c’est le leur et ils entendent bien le garder. Quitte à incarner ce qu’ils entendent dénoncer : la réaction.
Xavier Eman est auteur, directeur de la revue littéraire Livr’arbitre, et rédacteur en chef adjoint d’Éléments. Dans ses chroniques d’une fin de monde sans importance, il nous fait plonger dans toute l’absurdité, la perfidie et le manque de cohérence de l’individu post-moderne. Sur son blog A moy que chault !, il commente l’actualité avec le cynisme et l’humour caustique qui le distinguent. C’est donc vers lui que nous nous sommes tournés pour avoir un avis sur cette énième et déplorable « affaire ».
Breizh-info.com : La tribune contre le parrainage de Sylvain Tesson à la 25e édition du Printemps des poètes, qui se tiendra du 9 au 24 mars prochain, n’a pas dû vous échapper. De quoi est-elle le signe selon vous ?
Xavier Eman : De l’étonnante passion pour l’exclusion et « l’entre-soi » de tous ces braves gens qui se prétendent – et, pire encore, sont persuadés d’être – particulièrement « ouverts » et de grands chantres de la « diversité ». Ces pétitionnaires sont en réalité de parfaits schizophrènes, ils s’affirment libertaires mais n’ont de cesse que d’interdire, proscrire, écarter, dresser des listes de suspects, dénoncer les mal-pensants. Ces athées, farouches bouffeurs de curés, se comportent dans les faits comme des torquemadas de sous-préfecture, petits kapos de la nouvelle religion du « vivre-ensemble » et de « l’inclusivité », qui consiste en fait à ne tolérer de vivre qu’avec les gens qui pensent comme soi et à « n’inclure » que ses propres clones idéologiques.
Breizh-info.com : Pour justifier leur mise à l’index, les signataires reprochent très sérieusement à Sylvain Tesson d’avoir préfacé « un ouvrage de référence de l’extrême droite » à savoir, Le camps des saints de Jean Raspail. Lamentable erreur : le recueil de Jean Raspail préfacé par l’indésirable ne contient pas ce roman-là ! Il aurait suffi de lire la table des matières pour s’en assurer. Crime de lèse majesté ?
Xavier Eman : Et quand bien même l’aurait-il fait ? Où serait le crime ? « Le Camp des Saints » est-il un livre interdit, criminel, ordurier, pédophile ? Non, bien sûr, c’est simplement un ouvrage qui dérange les convictions et les certitudes de tous ces gardiens du temple du conformisme du temps. On peut comprendre que cela les agace, mais bousculer leur « confort intellectuel » (dans le sens que lui a magistralement donné Marcel Aymé) n’est pas encore un délit, même s’ils travaillent activement pour que cela le devienne.
Sylvain Tesson est un bourgeois, fils de famille, comme nombre sans doute des signataires de cette fameuse tribune de dénonciation vertueuse, mais, lui, a le mauvais goût de ne pas cracher dans la soupe, de ne pas haïr ce qu’il est et d’où il vient, de ne pas se sentir coupable de tous les maux du monde, et de profiter de son statut pour voyager, marcher, contempler, s’isoler, décrire la nature, s’en émerveiller et dénoncer les tares de la modernité qui la menacent. On pourrait, en caricaturant un peu, le voir comme comme une sorte de Yann-Arthus Bertrand de la littérature, s’il n’avait pas ce coté farouchement français, allergique au politiquement correct et à ses génuflexions obligatoires. Des crimes apparemment inexpiables pour l’armada des « poètes, écrivains, enseignants, éducateurs, bibliothécaires » qui n’aime rien plus que chasser en meute.
Breizh-info.com : Sylvain Tesson y est qualifié d’ « icône réactionnaire ». S’il y a peut-être du vrai – même s’il se définit plutôt comme un « anti-moderne », ce qui avouons-le est nettement plus classe – on est en droit de se demander : effacer les réactionnaires du panorama littéraire français ne serait-il pas un tantinet désastreux pour notre culture ?
Xavier Eman : Toute forme de censure de la littérature sur des critères idéologiques est forcément désastreuse. L’art doit échapper aux grilles de lectures politiques. Bien sûr cela n’empêche pas les affinités et les préférences personnelles, les goûts et les couleurs… C’est tout à fait naturel, le problème commence lorsque l’on en vient à vouloir imposer ses propres appétences comme une règle morale, puis comme une obligation. Aragon et Drieu sont deux grands écrivains. Je préfère Drieu, c’est mon choix et mon droit. Je ne dénie pas pour autant à Aragon sa valeur et son importance et ne cherche pas à en dissuader ou à en interdire la lecture. C’est une attitude dont la gauche est apparemment incapable. Par ailleurs, il convient de se méfier et se défier des étiquettes, extensibles à l’infini… « Les précieuses ridicules » n’est-il pas un brûlot machiste ? Proudhon n’est-il pas un odieux antisémite, tout comme Shakespeare?
Le désir de censure est toujours une défaite de l’intelligence, un refus de l’altérité et un aveu de faiblesse.
Breizh-info.com : Outre l’intéressé, le collectif cite Michel Houellebecq et Yann Moix, tout en déplorant « la banalisation et la normalisation de l’extrême droite dans les sphères politique, culturelle, et dans l’ensemble de la société. » Cette droitisation est-elle un mythe ou une réalité ?
Xavier Eman : C’est évidemment une vaste plaisanterie… Le monde culturel et médiatique est colonisé à 98 % par les diverses tendances de la gauche. Il suffit de se rendre dans une salle de cinéma, dans un festival de théâtre ou d’observer l’étal d’une grande librairie pour le constater. Mais les deux petits pour cent restant représentent néanmoins une insupportable atteinte à l’hégémonie absolue de cette gauche persuadée (contre tout évidence historique) que la « culture » est un domaine qui lui appartient par nature.
Par ailleurs, je dois dire que je ne vois rien de commun ni le moindre rapport entre le grand écrivain naturaliste qu’est Michel Houellebecq – sans doute le Balzac de notre post-modernité – et un pathétique histrion, aussi lâche et veule humainement que médiocre artistiquement, comme Yann Moix.
Breizh-info.com : « Nous soutenons que la banalisation d’une idéologie réactionnaire incarnée par Sylvain Tesson va à l’encontre de l’extrême vitalité de la poésie revendiquée par le Printemps des poètes. » Sort-il encore quelque talent de ces petites sauteries où règnent l’entre-soi et l’intolérance ?
Xavier Eman : Ne connaissant pratiquement pas un seul des signataires de cette tribune, je suis assez mal placé pour jauger, même de façon forcément subjective, leur hypothétique talent… Ce qui est certain par contre, c’est que la plupart des événements littéraires, en France, sont devenus des pince-fesses endogames, des séances d’auto-célébration d’un petit milieu fort satisfait de lui-même, d’autant plus que, malgré les subventions étatiques et les micros ouverts dans tous les médias du grand capital, il se croit encore « rebelle et subversif ». C’est sans doute l’aspect le plus tragi-comique de l’affaire, voir des petits fonctionnaires du ministère de la Culture, perroquets de tous les mantras les plus éculés de l’époque, s’ériger en grands défenseurs de la liberté et de l’indépendance de la littérature et de la poésie. Ces gens débitent exactement la même soupe politico-moraliste que « Plus belle la vie » mais se considèrent toujours comme des farouches révolutionnaires.
On peut penser ce que l’on veut de l’oeuvre de Sylvain Tesson et du personnage qu’il s’est forgé, que l’on est tout à fait en droit de ne pas apprécier et de critiquer, mais il est incontestable que ses livres ont un grand succès populaire (ce qui ne devrait pas être un crime pour des gens prétendument « de gauche »…), qu’ils ont ému et fait rêver un large public, et que, par ailleurs, il a rendu accessible au plus grand nombre l’un des plus grands poètes de l’histoire, à savoir Homère. Ce n’est sans doute pas aussi méritoire qu’apprendre la poterie à des migrants clandestins à la MJC de Villetaneuse, mais cela ne me semble pas devoir interdire d’être nommé parrain d’un festival de poésie (dont, accessoirement, la plupart des gens ignoraient l’existence jusqu’à cette polémique).
Breizh-info.com : La poésie, parlons-en. Et citons le texte : « La poésie ne saurait être neutre, sans position face à la vie. La poésie est en nous, elle porte nos douleurs. Elle est dans la masse. Le quotidien. L’infâme. La tendresse. La rue. L’épuisement. Le quartier. Elle est dans nos silences. Nos joies. Elle est dans nos corps broyés, nos corps souples, nos regards flamboyants et nos brèches. Dans ce qu’on a vu, mais qui ne se dit pas. Dans les souffrances de nos sœurs. Dans ce qui résiste. Elle est aussi dans le queer, le trash, la barbarie, le vulgaire.» Qu’est-ce que cela vous évoque ?
Xavier Eman : Cette définition de la « poésie » aux relents de salle des profs de collège de ZEP en vaut sans doute d’autres, mais je m’interroge un peu sur la légitimité des signataires de cette poussive dissertation à prétendre qu’elle soit la bonne et surtout la seule, exclusive de toute autre, et donc totalitaire … A ce compte là, ni Baudelaire ni Rimbaud ne sont des poètes… Par ailleurs, si la poésie peut sans doute sortir de « la barbarie et du trash » (« Là où le péché s’est amplifié, la grâce a surabondé »), pourquoi ne pourrait-elle pas également exsuder de la contemplation d’une panthère des neiges ou d’un cheminement sur des sentiers de randonnées ou de pèlerinage ?
Encore une fois, nos grands artistes ouverts sur le monde se montrent particulièrement mesquins et réducteurs. Ce sont eux les esprits étroits et bornés qui ne veulent pas voir plus loin que leurs habitudes mentales et leur horizon idéologique. Ainsi, ils affirment avec beaucoup de hardiesse et sans expliciter le moins du monde le propos que « la poésie ne saurai être neutre ». Fort bien, admettons… La poésie, selon eux, doit donc être « engagée » mais, bien sûr, dans un seul camp, le leur. Ils admettent de ce fait ne pas défendre « la poésie » mais simplement leur propre engagement.
Propos recueillis par Audrey D’Aguanno
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13 réponses à “Pétition contre Sylvain Tesson. Xavier Eman : « La gauche est persuadée que la « culture » est un domaine qui lui appartient ».”
Les décérébrés sont de nos jours de plus en plus actifs.
Il nous revient à tous, de redoubler d’une vigilance, d’un dynamisme et d’un courage inlassable, dans nos actions les plus variées, à chaque pas, chaque mot prononcé, pour les contrecarrer avec succès.
Merci Audrey D’Aguanno et Xavier Eman !!!
Excellent !
Ces « Torquemadas de sous préfecture » sont à gerber..
Des gens sans aucuns talents , des rageux de la gauchiasse bavant devant le talent évident de l’homme,de l’ecrivain qu’est monsieur Tesson . Cette tribune est la fois signifiante de l’intolérance de cette gauche qui ne supporte pas de perdre son magister intellectuel et moral , mais elle est aussi insignifiante devant le peu d’écho qu’ont ces médiocres de la plume et de la pensée dans notre société. Nul n’est dupe , monsieur Tesson , continuer à nous enchanter !!
Charles Péguy: » Il y a quelque chose de pire que d’avoir une mauvaise pensée. C’est d’avoir une pensée toute faite. » (Œuvres en prose, La Pléiade, p. 1397)
Que Rachida Dati coupe les subventions au Centre National du Livre (C.N.L.)… et tout ce petit monde – dénué de talent, et dont les invraisemblables revues ne survivraient pas sans grasses subventions – n’aura plus que ses yeux pour chialer
Pauvre France !! Malade de la dictature de ces intellectuels de gauche, gardiens uniques de la « bien-pensance », intellectuels défenseurs soi-disant de la tolérance, de l’humanité et des beaux sentiments face à ces vilains réactionnaires de droite…
Entre la dictature politique dont sont persuadés ces bien-pensants si un jour le RN arrive au pouvoir, et la dictature de la Pensée Unique que veulent nous imposer ces intellectuels-ayatollahs de gauche (que même Jack Lang a osé qualifier de crétins… c’est pas peu dire!!), laquelle est la plus dangereuse… ?
Ce que je sais, c’est que j’ai un membre de ma proche famille qui fait partie de ce « milieu »… Grand « défenseur » de la tolérance et des belles idées, pourtant tout débat ou discussion de fond avec cette personne est carrément impossible lors de nos réunions de famille, tellement son sectarisme et son mépris des idées autres que celles de son « monde » sont grands…. Cherchez l’erreur…
“Nous, poétesses, poètes, éditrices et éditeurs, libraires, bibliothécaires, enseignantes et enseignants, actrices et acteurs de la scène culturelle française…. ».
Ils ont oublié d’ajouter « intermittents du spectacle gracieusement entretenus par la collectivité France ».
La liste des intellectuels, on veut la liste pour avoir un panorama exhaustif de tout ce que le pays compte de complices du grand sabotage. Merci de nous indiquer où la trouver.
les médiocres insignifiants ne supportent pasla réussite de quelqu’un , drole de pays qui donne la parole à des minables mais pas à l’attaqué
Diffusons amplement cette liste d’assistés du 182 rue Saint-Honoré; nous y trouvons des individus qui sévissent en Bretagne: contre la Nation Bretonne et son Peuple. Notre réponse intellectuelle est de faire la promotion de nos écrivains, comme le « Jean-Marie Perrot » d’Yves Mervin… Notre réponse physique est d’être présents aux côtés des Paysans qui de générations en générations travaillent notre Terre. Ce Pays enraciné que cette liste d’héritiers du monde yankee sans mémoire, déteste tant.
C’est quand même un peu rassurant de constater qu’il existe encore des voix pour s’indigner de ce wokisme de bas étage… ouf! On va ( peut être) y arriver.
Ils pourraient écrire dans un français correct « tout le monde n’a pas le droit » au lieu de : »pas tout le monde n’a le dro
it »
Une adoratrice de la pureté de l’écriture de Sylvain Tesson
De nombreuses exactitudes ici :
1) »un festival de poésie (dont, accessoirement, la plupart des gens ignoraient l’existence jusqu’à cette polémique »
Il s’agit non pas d’un festival mais d’un événement national, à l’instar de la « fête de la musique ». Les dysfonctionnements de l’association à sa tête sont signalés depuis longtemps ; les choix des parrains/marraines, même hors de tout cadre politiques sont critiqués aussi pour leur méconnaissance de champ actuel. Sa présidente a démissionné pour cela (8 démissions en peu de temps)
2) » Ne connaissant pratiquement pas un seul des signataires de cette tribune, je suis assez mal placé pour jauger, même de façon forcément subjective, leur hypothétique talent… »
Vous reconnaissez également, c’est à votre crédit, méconnaître le champ en question. De nombreuses voix importantes ont signé pour qui s’intéresse (nous sommes peu) cette frange passionnante, très diverses, de la littérature. Mais aussi des libraires, bibliothécaires, forcément inconnus, qui organisent des événements sous cette bannière ce printemps, qui sont concernés, qui connaissent ce dont ils parlent.
3) Il ne s’agit pas de censure, mais de l’expression libre d’un mécontentement, du refus de cet énième parrain pour des événements déjà organisés, du refus de ce thème, de cette organisation liée justement au pire des entre-soi.(jeu de chaise musicales depuis 25 ans). Il n’a JAMAIS été question de faire taire un homme, d’effacer sa littérature, de le censurer. On le voit d’ailleurs partout. Contrairement aux poètes e signataires que vous n’avez pas du entendre s’exprimer au-delà de cette tribune de libre expression. Il s’agit juste d’exprimer un mécontentement face à ce choix. Ce qui est on ne peut plus légitime, vous le reconnaîtrez malgré vos invectives.
4) « Ces athées, farouches bouffeurs de curés, se comportent dans les faits comme des torquemadas de sous-préfecture, petits kapos de la nouvelle religion du « vivre-ensemble » et de « l’inclusivité », qui consiste en fait à ne tolérer de vivre qu’avec les gens qui pensent comme soi et à « n’inclure » que ses propres clones idéologiques. » -> Je vous rappelle que vous expliquiez ne pas les connaître. J’en connais beaucoup, ce n’est pas le cas. Toutes les tendances politiques sont présentes. Il ne s’agit pas d’autre chose que de dire que le « porte parole » d’un événement ne représente pas notre parole. Cela ne me semble ni une idée dangereuse, ni un autodafé. Juste une prise de parole publique, un texte sans insulte. Peut-être que l’idéologie est aussi, voire plus, bien plus présente dans la centaine d’articles parus dans la presse Bolloré sur ce sujet, comprenant des attaques sur ses signataires. La disproportion, du volume sonore, du ton, dit quelque chose.
5) « Entre soi ».
Le champ de la poésie contemporaine est en réalité très divisé. Beaucoup de tensions, de guéguerres, d’affrontements esthétiques, d’égos. Ici, il y a eu un vrai mouvement commun, c’est très rare, face à ce choix, face à l’organisation du Printemps. 2000 personnes concernées par ces événements organisés dans la France entière en ont assez de cette entreprise de communication qui véhicule une seule vision, totalement nunuche et poussiéreuse, de la poésie depuis 25 ans.
Bref, votre interview est là pour véhiculer un discours idéologique, soit, rien ne vous empêche, vous voyez. Mais il repose ici sur une fable : les tenants et aboutissants de cette tribune ne sont pas identifiés, ne vous sont pas connus.
Il ne s’agit en aucun cas d’un mouvement « wokiste » destiné à « censurer ». Vous avez déduit cela de deux éléments : le choix de mettre 20 signataires parmi les 2000 qui représentent diverses minorités (c’est une attention, certes signifiante, mais ce n’est pas représentatif du pourcentage de signataires, qui est simplement à l’image de la société). Autre élément qui vous induit à cette hypothèse, l’écriture inclusive qui vous hérisse. Mais sur la présence d’un point médian, vous vous emballez sur « Kapos », « Torquemadas »… Cela montre plus une certaine panique morale de votre part qu’autre chose. Pour qui connaît ces noms, le contexte, c’est même assez drôle, ridicule de voir cet emballement, ces fantasmes projetés sur la réalité, cette fiction que vous imaginez et que vous n’avez pas peur de véhiculer comme vérité.
Je ne convaincrais personne ici, j’en suis bien conscient. Mais peut-être certains, sur des champs qu’ils connaissent, quand ils verront le même décalage entre la fable et la réalité des faits, de la situation, repenseront à cela.