L’immigration est-elle une richesse ? Un nouvel épisode survenu cette fois en Nouvelle-Zélande tend à démontrer le contraire.
Une députée du parti écologiste néo-zélandais d’Aotearoa a été contrainte de démissionner de son poste parlementaire après avoir été filmée en train de voler un sac à main de luxe dans un magasin de vêtements d’Auckland selon la chaine de radio néozélandaise Newstalk ZB Plus.
Les faits se sont déroulés le 23 décembre dernier dans un quartier commerçant de la ville néo-zélandaise. Golriz Ghahraman, qui est par ailleurs avocate et fut défenseur des droits humains aux Nations unies avant son entrée au Parlement néo-zélandais en 2017, apparaît donc sur les images de vidéosurveillance en train de scruter les alentours avant de glisser le sac à main convoité dans son sac de transport.
Le sac à main prétendument volé est un Issey Miyake gris, la gamme de la marque commençant à environ 274 dollars et allant jusqu’à près de 1 600 dollars.
Par ailleurs, la police néo-zélandaise a déclaré qu’elle enquêtait également sur un deuxième incident présumé impliquant Golriz Ghahraman suite à des soupçons de vol à l’étalage dans un magasin de Wellington au mois d’octobre dernier.
La députée d’origine iranienne démissionne le 10 janvier
Compte tenu de l’ampleur prise par la polémique en Nouvelle-Zélande et suite à la plainte émise à son encontre pour vol à l’étalage, Golriz Ghahraman a finalement annoncé le 10 janvier qu’elle décidait de se mettre en retrait de ses fonctions parlementaires.
D’origine iranienne, la femme de 42 ans était arrivée en Nouvelle-Zélande avec sa famille en 1990 après avoir fui l’Iran. Elle s’était alors vue accorder l’asile politique et le statut de réfugiée.
The UN human rights meeting on #Iran is tonight. I met with parties across the House last night to come to agreement on this: NZ must finally move to designate the Iranian Revolutionary guard a terrorist entity.
Here’s the letter. Here’s our people#IranRevolution2022 #mahsaamini pic.twitter.com/7rlL3gNgZV— Golriz Ghahraman (@golrizghahraman) November 24, 2022
Des vols conséquences d’un « fort stress professionnel » ?
D’autre part, les explications fournies par cette femme étant devenue la première réfugiée élue au parlement néo-zélandais en 2017 pour expliquer son comportement qu’elle a elle-même qualifié de « hors norme » peuvent laisser dubitatif.
« Ce n’est pas un comportement que je peux expliquer », a ainsi déclaré Golriz Ghahraman dans un communiqué. En indiquant qu’un « fort stress professionnel » l’a conduite à agir d’une manière « qui ne (lui) ressemble pas ». « Il est clair pour moi que ma santé mentale est gravement affectée par le stress lié à mon travail », a-t-elle ajouté.
Tandis qu’elle est visée au total par trois accusations de vol, les Verts néo-zélandais avaient annoncé la mise en retrait de la députée d’origine iranienne la semaine dernière. Dans un communiqué, les deux principales figures du parti, Marama Davidson et James Shaw, ont estimé qu’il était « clair » que leur collègue était en « état de stress extrême ». En ajoutant que Golriz Ghahraman « a pris ses responsabilités et s’est excusée », ils « appuyaient » toutefois « sa décision de démissionner ».
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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5 réponses à “Nouvelle-Zélande. D’origine iranienne, la première réfugiée élue députée accusée de plusieurs vols à l’étalage [Vidéo]”
chasser le naturel et il revient au galop
en état de stress extrême, c’est sur avec la paye de député et d’avocat on le serait à moins
Et comment !
Et elle aura sûrement le culot de tenter de se justifier, c’est dans ses gènes professionnels !
ce qui prouve que les députés ne sont pas assez rémunérés,