Depuis 2020 et la crise sanitaire du Covid-19, les QR Codes sont devenus omniprésents dans notre environnement avec une utilisation largement répandue, permettant d’accéder à une application, un programme ou un site internet. Le plus tristement célèbre des QR codes restant celui du passe sanitaire…
Pourtant, ils ne sont pas dépourvus de risques, comme nous l’avons déjà rappelé, et il est nécessaire de prendre en compte un certain nombre de points avant de scanner un QR code en sécurité.
Mais les précautions d’usage sont manifestement insuffisantes ou mal appliquées par les Français puisque la gendarmerie a récemment mis en place une campagne de sensibilisation dans plusieurs départements de l’Hexagone.
Dans l’est de la France, les gendarmeries du Doubs, du Jura et de Haute-Saône ont lancé, mercredi 10 janvier, sur Facebook une campagne de sensibilisation sur ce type d’arnaque suite à des plaintes régulières.
Arnaque au QR code : comment fonctionne-t-elle ?
Quant au mode opératoire utilisé par les aigrefins, l’Unité Nationale Cyber de la Gendarmerie l’a brièvement résumé sur le réseau social X le 5 janvier dernier par l’infographie suivante pour expliquer ce « Quishing », contradiction de QR code et de phishing (en français hameçonnage) :
🛡️ « C’est quoi le Quishing ? »
Après les reportages de mardi dernier de @TF1 et France2 @Francetele sur les arnaques au QR Code, l’UNCyber et le Bureau Prévention & Protection vous proposent aujourd’hui une fiche récapitulative, comprenant notamment des conseils pratiques. pic.twitter.com/V5sBVwTI71— Unité nationale cyber • UNCyber (@CyberGEND) January 5, 2024
QR code : faux avis de passage et fausses contraventions
« Nombre de ces attaques pourraient être évitées »
Des Hexagonaux qui semblent être des proies de prédilection pour les escrocs si l’on en croit les propos tenus en septembre 2023 par Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé du Numérique : « En 2023, près de neuf Français sur dix ont déjà été victimes d’une menace et 70% ont déjà été exposés à l’hameçonnage ».
Et le ministre de noter à juste titre qu’avec « de bonnes pratiques, nombre de ces attaques pourraient être évitées ».
Enfin, pour les personnes victimes d’une arnaque, il est possible de la signaler en ligne via la plateforme gouvernementale Pharos. Il est également possible de porter plainte auprès de la police, de la gendarmerie ou par courrier auprès du procureur.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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