Au mois de mai dernier, le Conseil de l’UE sous la présidence suédoise avait appuyé la proposition de la Commission européenne visant à réformer le système d’asile et de migration de l’Union, qui inclut la relocalisation annuelle de 120 000 migrants, ou le versement équivalent de 22 000 euros par migrant par les États qui refusent d’accueillir les nouveaux arrivants. À l’époque, quelques États européens comme la Pologne avaient annoncés qu’ils n’adhéreraient pas à ce programme de relocalisation.
Un peu plus tôt, le 18 avril 2023, lors d’un débat entre la Commission européenne et les eurodéputés à l’occasion d’une session plénière du Parlement européen à Strasbourg, le commissaire européen Johannes Hahn demandait aux pays membres de l’UE « d’accroître leurs efforts » pour accueillir sur leur sol davantage de demandeurs d’asile. Une demande survenant dans un contexte où l’Italie avait décrété l’état d’urgence quelques jours auparavant en raison d’un afflux inédit de clandestins sur ses côtes.
Ainsi, la seule solution pour endiguer l’immigration illégale selon la Commission européenne consistait alors à contraindre les États membres à faire preuve de « solidarité » en « relocalisent davantage [de clandestins, NDLR ] et plus rapidement ».
Un chantage financier à l’accueil des migrants
Ces différents appels à la répartition des clandestins de la part des institutions européennes se sont concrétisés mercredi 20 décembre. Selon un communiqué du Parlement européen (présidé par Roberta Metsola) publié le même jour, « les négociateurs du Parlement et du Conseil se sont mis d’accord sur la forme finale de cinq règlements européens distincts, qui définissent comment partager la gestion des flux d’asile et de migration entre les États membres et ce qu’il faut faire en cas de crise migratoire soudaine ».
Aussi, ce nouveau règlement prévoit « une solidarité obligatoire avec les pays de l’UE dont il est reconnu qu’ils sont soumis à une forte pression migratoire, et permet aux autres États membres de choisir entre la relocalisation des demandeurs d’asile sur leur territoire et le versement de contributions financières ».
Dans la lignée de la position émise par la Commission européenne au printemps dernier, ce nouvel accord perçoit donc les arrivées de clandestins dans l’UE comme une fatalité avec laquelle il faudrait composer : « Pour répondre à une augmentation soudaine des arrivées, le règlement relatif aux crises et aux cas de force majeure instaure un mécanisme de solidarité et des mesures visant à soutenir les États membres confrontés à un afflux exceptionnel de ressortissants de pays tiers entraînant la saturation du régime national d’asile », indique le texte.
Toutefois, le communiqué précise que cet accord provisoire doit être formellement adopté par le Parlement et le Conseil avant de pouvoir entrer en vigueur. Avec pour ambition d’y parvenir avant les élections européennes de 2024.
Un accord qui est « aussi une victoire pour les migrants »
Suite à l’annonce de l’accord du 20 décembre, la Commissaire européenne aux Affaires intérieures Ylva Johansson, par ailleurs membre du Parti social-démocrate suédois, a déclaré : « Le plus important » est que cet accord sur la répartition des migrants « n’est pas seulement une victoire pour l’UE, c’est aussi une victoire pour les migrants ».
Pour Ylva Johansson, la Commissaire européenne aux Affaires intérieures, « le plus important » est que l’accord sur la répartition des migrants « n’est pas seulement une victoire pour l’UE, c’est aussi une victoire pour les migrants » (MàJ) https://t.co/dtTyrf76X3 pic.twitter.com/RGVYpbtgRR
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Elle a affirmé d’autre part que le texte apporterait « plus de protection pour les demandeurs d’asile ». Doit-on rappeler à Ylva Johansson qu’en 2023, le nombre de demandes d’asile déposées dans l’UE a considérablement augmenté par rapport aux années précédentes, avec déjà plus de 800 000 demandes recensées entre le 1er janvier et le 3 octobre 2023 ?
Ylva Johansson, Commissaire 🇪🇺 aux Affaires intérieures et membre du Parti social-démocrate 🇸🇪, se réjouit de l’adoption d’un accord historique où les Etats membres devront choisir entre acceuillir des demandeurs d’asile 🚢 ou verser des « contributions financières » 💰 pic.twitter.com/ZcSMA3i4iA
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15 réponses à “Accord européen sur la répartition des migrants : un chantage financier à l’accueil des clandestins [Vidéo]”
Sortir de l’UE….vite , ainsi que de l OTAN et de l’EURO….et sortir ces migrants !
Et des signataires de la CDEH.
petite question que je me pose quand est ce que le troupeau jadis (peuple français ) va se réveiller ? parce qu’avec cette nouvelle arnaque ça urge🤬
Il est remarquable de constater avec quelle pugnacité les traitres élus de personne et sans la moindre légitimité font bien leur travail. Il est vrai qu’après avoir entendu le macroniste Sacha Houilé déclarer sur RTL qu’on (entendez ceux qui dirigent) n’est pas obligé de satisfaire toute les demandes populaires, on comprends en quelle estime ces gens là tiennent les gueux que nous sommes.
Donc il n’y a plus le choix , il faut tout faire pour qu’ils dégagent.
Les indésirables dehors !
peut on savoir commbien cette brave dame en héberge, CHEZ ELLE ET A SES FRAIS ????????????????????????????? ALLEZ, A LA LOUCHE , ZERO ZERO ZERO
Le monde libéral dont l’UE est une composante zélée est prèt à tout pour que le business continue « quoi qu’il en coûte » …aux autochtones européens.
Autrefois, pour pratiquer les métiers pénibles, marchands et entrepreneurs utilisaient la contrainte: esclavages, galères voire mercenaires et janissaires.
De nos jours, le système libéral dont le banquier Rothschild disait fin XIXè siècle: « Donnez-moi la richesse, je n’ai pas besoin de l’Etat », n’a que faire d’une immigration incontrolée, ce n’est pas son problème, ce qui l’intéresse, ce sont les forces de travail dont il a besoin et à bas coûts si possible, les autres improductifs voire opportunistes seront laissés à charge de l’Etat, donc des contribuables qui devront en plus supporter « le vivre ensemble » à cause d’un humanisme dévoyé et surtout de la lâcheté de ses dirigeants.
Une autre politique est pourtant possible pour pourvoir aux métiers dévalorisés: offrir aux autochtones des rémunérations, des conditions de travail motivantes qui certes coûteront plus cher mais participeront à une société plus égalitaire et apaisée.
Nous avons délégué aux pays à « bas-coûts », Chine, Asie, Afrique…une grosse part de notre secteur productif, les métiers manuels sont dévalorisés voire méprisés en Europe.
Comment pourrait-il en être autrement quand depuis des décennies en France on nous serine que la voie de l’apprentissage, les lycées professionnel, les FPA…sont voies de garage des nuls en classe, des loosers…Quand sur le seul critère de diplomes scolaires vous êtes bombardé profs dans une spécialité technique en particulier alors que vous n’avez jamais mis un pied en entreprise ! Eh oui, comme dans un réputé lycée technique de Nantes où, à ma grande stupéfaction TOUS les profs techniques n’avaient jamais pratiqué le métier qu’ils enseignaient se contentant de reproduire leurs cours de facs ou d’école d’Ingé durant toute leur carrière….Enorme décalage avec ce que j’avais pratiqué en 8 ans d’Entreprise !
S’il est une première mesure d’urgence à opérer dans le recrutement de nos fonctionnaires, c’est exiger une pratique d’au moins 3 ans dans leur corps de métier et en entreprise de préférence.
exact je suis tourneur outilleur ma fille a fait des stages avec moi dans l’entreprise ou je bossait , je lui ait appris les premiçes de l’affutage , quand elle a affuter 1 foret devant ses profs (BTS maintenance) ils l’ont pris quasiment pour 1 extraterrestre….lol!!
Pas facile l’affutage des outils: forêts, le « ravageur », l’outil « couteau », le « col de cygne », les dents de fraises…
D’ailleurs, en 1962, à Kérichen où je préparais un bac tech option mécanique générale, c’étaient les profs qui affutaient les outils.
« La Vérité est sur le chantier ».
je me souviens de Nigel Farage au parlement europeen lors de l annonce du » Brexit ». Il avait été ridiculisé pendant des années et , là, c est tout le parlement qui était atteré lorsqu il a dit, » vous ne rigolez plus, hein » sur un ton très joyeux.
Eh bien, il faut faire comme les britaniques ont fait, sortir de ce machin
Pour ceux que ça interesse, il y a une video interessante d Asselineau sur Ilva Johannson ( youtube) et les traites signes par la france. Il ne la porte pas particulierement dans son coeur…..
frexit au plus tot
https://m.youtube.com/@LesIncorrectibles
Si vous avez le temps, nombre de video interessantes sur ce site
Quand est-ce que ces gens arrêterons de nous gaver avec leurs migrants , qu’ils les accueillent dans leurs propres maison après on discute, jamais bien sûr parce que ces raclures prennent le peuple pour des moins que rien. Alors une seule alternative sortons de ce machin
Pourquoi le président du conseil départemental du Finistère ne montre pas l’exemple en premier , il a de la place dans son château.
Tous les dirigeants et gouvernants africains du Maghreb ou d’ailleurs sont millionnaires laissant leur pays respectifs dans une misère, conflits ou autres guerre géo politiques des ressources, donc style esclavage moderne qu’approuve l’occident trop intéressé de voir l’esclavage s’exporter bien voulu, avec quelques pertes au passage. On prélève donc des centaines de milliards au budget européen, que tous les états membres payent soit vous tous et moi même par les taxes et impôts. Comme tous les immigrés sont payés d’avance par la redevance européenne le travail consiste à dispatcher ceux-ci avec des subventions selon que les pays approuvent ou pas. La cerise sur le gâteau pour les pays exportateurs d’immigrés, ceux-ci touche des prêts ou subventions, en dollars ou euro, monnaies de singe surendettées qui se dévaluent chaque jour un peu plus. Esclavage migratoire associé aux guerres des grandes puissantes, inflation, crise économique et financières des dettes irremboursables, sont les piliers de l’économie moderne qui court à la catastrophe de l’effondrement du système financier du capitalisme ambiant. Le constat est réel puisque nous le vivons en ce moment sans vraiment en prendre conscience