Vouant aux gémonies celui qui s’aventurait jadis à en faire la promotion, l’idée de « préférence nationale » semble actuellement prendre sa revanche, au grand désarroi des gauchistes.
Aussi, lorsque l’infatigable et combatif Jean-Yves Le Gallou est cité par TF1, on se dit que les temps changent. Le site de la première chaîne de télévision de France se réfère ainsi au livre La Préférence nationale rédigé par le président de la Fondation Polémia en 1985 pour définir ce concept :
« Pour la Sécurité sociale, les prestations familiales, l’aide sociale, l’enseignement, le logement, il faut légiférer pour la France et les Français, non pour le monde entier. Et par conséquent, réserver aux Français le bénéfice des législations conçues en fonction de leurs besoins et du développement de leur pays. »
Cette vision de faire passer « les nôtres avant les autres » en ce qui concerne les diverses aides publiques serait donc désormais partagée par une grande majorité de Français selon un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD publié ce mercredi 20 décembre.
La « préférence nationale » plébiscitée par 7 Français sur 10
Cette enquête d’opinion, réalisée le 19 décembre auprès d’un échantillon représentatif de 1 010 personnes âgées de 18 ans et plus, indique que 71% des Français interrogés sont favorables à la mise en place d’une « préférence nationale » en matière d’emploi, de logement, d’allocations sociales et familiales.
À l’inverse, 29 % des sondés se déclarent hostiles à cette perspective tandis que le projet de loi immigration était adopté le même jour à l’Assemblée nationale.
Point remarquable, et contrairement à d’autres thématiques, nous pouvons observer une homogénéité des réponses quelques soient les catégories d’âge des personnes interrogées, l’adhésion à cette idée de « préférence nationale » en matière d’emploi, de logement et d’allocations sociales et familiales recueillant au minimum 70 % d’avis positifs chez les 18 à 24 ans pour atteindre 73 % chez les plus de 50 ans.
Pas plus qu’on ne peut relever une disparité notable entre les hommes et les femmes, ces dernières étant légèrement plus favorables à la préférence nationale (73 % contre 71 %).
Un écart entre CSP toujours présent, quid du clivage politique ?
En revanche, à l’instar de plusieurs autres enquêtes d’opinion portant sur des questions de sécurité et d’immigration, l’analyse des réponses en fonction des catégories socioprofessionnelles auxquelles appartiennent les personnes interrogées met en évidence des différences plus importantes.
En effet, si 68 % des sondés les plus diplômés et les plus favorisés se disent favorables à l’instauration d’une préférence nationale (ce qui représente déjà une large majorité), cette proportion atteint 77 % (soit 9 points de plus) chez les CSP -. Une différence qui rappelle que les Français les moins socialement favorisés sont aussi les plus confrontés à une certaine « concurrence » avec les étrangers dans certains domaines, notamment l’accès au logement.
Enfin, d’un point de vue politique, de très fortes différences sont à relever en fonction des sympathies des personnes interrogées. Aussi, l’idée de préférence nationale séduit 98 % des sympathisants de Reconquête et 97 % de ceux de LR. Les électeurs du RN apparaissent quant à eux légèrement en retrait avec 91 % de réponses favorables.
Du côté du parti macroniste, 79 % des sympathisants Renaissance soutiennent aussi l’instauration d’une préférence nationale en matière d’emploi, de logement et d’allocations sociales et familiales.
C’est en se décalant un peu plus à gauche de l’échiquier politique qu’un gouffre apparaît avec une majorité des électeurs se prononçant cette fois-ci contre cette préférence nationale. Et ce, chez les sympathisants de toutes les formations politiques représentées. Ce sont plus précisément les sondés se disant proches des idées du Parti socialiste qui s’avère être les plus hostiles (61 %) à une telle mesure. Une proportion qui atteint 57 % pour LFI et 54% pour EELV.
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6 réponses à “Préférence nationale. Jadis diabolisée, 71 % des Français y seraient désormais favorables”
il serait temps de s en rendre compte de plus la loi immigration ne regle aucun de nos problemes
Absolument rien ! Et de plus les mêmes qui nous disent que cette mesurette va aider notre pays à lutter contre la submersion migratoire, sont ceux qui appellent le conseil constitutionnel à en censurer certains articles pour la réduire à sa plus simple expression. Ces gens ne sont que des menteurs ! Tous nous attendons non pas de l’homéopathie sur le sujet de l’immigration, mais du karcher et a haute pression d’efficacité. Changement de constitution , et référendum dans la foulée et vite !!
La préférence nationale ?
Allez à Brest à la sécurité sociale les Maghrébins ont leurs agents pour faire des papiers . Ben oui certaines personnes ne parlent pas Français.
Ji ti dis si difficile li Français.
Regardez les Matéo et Kévin n’ont pas brûlés la sécurité sociale ni la Caf.
Pourquoi l’état ne met pas des policiers à l’entrée de ces bâtiments pour faire des contrôles de papiers.
Les idiots utiles de gauches étaient content avec le rejet de la loi édulcorée et maintenant ils pleurniche par ce que la nouvelle est plus dure mais pas encore assez.
Maintenant il faut des Callac bis partout .
Dégagez les irréguliers !
La préférence nationale est la règle pour devenir fonctionnaire.
Certains concours exigent une seule langue : le français.
Il y a quand même bien plus d’un quart des Français (?) qui préfèrent favoriser les étrangers au détriment des compatriotes. Un peut comme si environ 30% des mamans préféraient nourrir les enfants des autres en laissant mourir de faim les leurs. Quel pays de tarés !
Mohamed De Calan ne fait rien contre l’envahissement des migrants .
Il devrait les accueillir chez lui dans son château.