En élisant des socialistes à la tête de leur ville depuis bientôt un demi-siècle (et l’arrivée d’Edmond Hervé en 1977 à la mairie), les Rennais n’ont manifestement jamais songé aux conséquences à long terme de leurs choix politiques.
Aussi, dans les années Mitterrand, les électeurs « de gauche » s’enthousiasmant du « dynamisme étudiant, intellectuel et culturel » de la capitale de l’Ille-et-Vilaine n’avaient alors, malgré une ouverture d’esprit supposément supérieure à celle du paysan breton des campagnes alentours, pas prévu de finir leurs jours au milieu des fusillades entre dealers. Ou de voir leur progéniture cohabiter avec des individus déambulant kalachnikov en main dans les rues de Rennes.
C’est pourtant cette cruelle réalité qui a rattrapé l’utopie gauchiste dont Rennes s’était fait le laboratoire.
Un rôdeur armé au Blosne
Telles des graines semées au fil des ans mais dont les mauvaises herbes surgiraient du bitume simultanément, l’insécurité se manifeste désormais à Rennes sous une multitude de formes. La dernière en date étant le signalement d’un homme déambulant dans le quartier du Blosne lundi 18 décembre à la mi-journée, muni d’une arme à feu. Plusieurs témoins ayant évoqué un fusil de type « kalachnikov ».
Une fois l’alerte donnée, des policiers et des militaires de l’opération Sentinelle ont patrouillé dans le secteur du Blosne à la recherche de l’individu. En parallèle, plusieurs établissements scolaires du secteur (les Hautes-Ourmes, l’école Léon Grimault et le lycée Descartes) ont été confinés durant environ deux heures sous la protection des forces de l’ordre.
Les élèves ont enfin pu sortir de leur classe aux alentours de 14 h 30 sans que les inquiétudes n’aient été dissipées puisqu’aucun suspect n’a pour l’instant été interpellé.
À Rennes, alertes et menaces après 2 fusillades en une semaine
Une situation d’autant plus stressante pour les habitants de ce quartier « prioritaire » et très coûteux qu’elle survient après une série de faits tout aussi inquiétants.
Au lycée Descartes, proche de la Poterie, au sud-est du quartier du Blosne, l’alerte du lundi 18 décembre est la troisième en moins d’une semaine. Jeudi 14 décembre, les 1 300 élèves de l’établissement avaient déjà été confinés à la mi-journée après qu’un homme armé d’un « gros couteau » a été aperçu aux abords des lieux. Une alerte similaire avait déjà été donnée la veille, mercredi 13 décembre, où il était cette fois question d’un individu porteur de « deux couteaux » et déambulant à proximité du lycée en milieu de matinée.
Toujours au Blosne, c’est aussi ce mercredi 13 décembre qu’une collégienne âgée de 12 ans (et présentée comme une « réfugiée mongole ») avait menacé avec un couteau une enseignante au collège des Hautes Ourmes.
Professeure menacée avec un couteau à Rennes: les parents de la collégienne mise en cause sont d’origine mongole pic.twitter.com/n0vpVLPoQg
— BFMTV (@BFMTV) December 13, 2023
Enfin, difficile d’évoquer le quartier du Blosne sans rappeler à nos lecteurs les deux fusillades survenues en l’espace de trois jours les 6 et 9 décembre derniers avec la découverte d’armes de guerre par les policiers. Le tout possiblement en lien avec le trafic de stupéfiants :
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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6 réponses à “Rennes. Le Blosne, comme un air d’Afghanistan en Ille-et-Vilaine ? [Vidéo]”
un quartier d’intellos ?
Malheureusement,même si on a bien voté ,on en subit les conséquences !au centre (colombier ) c’est l’horreur !
ils n ont que ce qu ils meritent votez mieux la prochaine fois
surtout qu’il réélisent les mêmes
Quand on vote avec ses pieds , voila ce qui arrive .
Petit joueur va ! Se balader avec une kalach alors qu’il y a des bazookas de disponible !