Si il y a bien un sujet qui angoisse, passionne, fascine chaque être sur cette terre quelle que soit son ethnie, sa race, sa religion, sa culture…c’est bien la question de la mort. Qu’est ce qu’il se passe quand on meurt ? Et après ? Que devient notre conscience ? Survit-elle à la mort cérébrale ?
Stéphane Allix Journaliste, ancien reporter de guerre, fondateur de l’INREES (Institut de Recherches sur les Expériences Extraordinaires), a décidé d’enquêter sérieusement pour pouvoir y répondre, dans un livre intitulé « La mort n’existe pas ». Un livre qui cartonne dans les librairies, et sur lequel nous avons interrogé l’auteur. Plongée dans l’univers le plus fascinant qui soit, celui de notre mort à venir;
Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a inspiré à écrire « La mort n’existe pas » et quel était votre objectif principal en entreprenant cette enquête de quinze ans ?
Stéphane Allix : La mort accidentelle de mon frère en 2001 m’a incité à m’intéresser à la question de la conscience, de la vie après la mort, au début sans idée préconçue. Sans objectif particulier si ce n’est d’appliquer mes méthodes journalistiques à ce sujet que je pensais cantonné au domaine du philosophique ou du religieux.
A ma grande surprise, notamment en travaillant sur les expériences de mort imminente, j’ai découvert qu’on pouvait investiguer avec médecins, chercheurs, scientifiques, sur la question de la conscience, de la relation avec le cerveau..La Mort n’existe pas est le fruit de ces 15 années d’enquête.
Breizh-info.com : Avez-vous eu des expériences personnelles qui ont influencé votre perspective sur la mort et l’après-vie ?
Stéphane Allix : Non, mon travail d’enquête est prioritairement un travail journalistique. Je suis allé interroger des témoins, des chercheurs, des gens ayant vécu des expériences de mort imminente. J’ai interrogé les médecins qui ont travaillé sur le sujet, comme les chercheurs qui se consacrent à la dimension infinie de la conscience à travers le monde. Mon livre est vraiment le fruit de ce travail pluridisciplinaire d’investigation auprès de scientifiques.
Breizh-info.com : Quels ont été les plus grands défis auxquels vous avez été confronté pendant votre enquête et quelles ont été les découvertes les plus surprenantes ?
Stéphane Allix : Le grand défi est de parvenir à faire le tri entre une masse considérable de livres, d’études, d’informations. Certaines inégales par rapport aux autres. Et de comprendre qui, dans le domaine scientifique, travaille sérieusement sur la question. La question des expériences extraordinaires qualifiées improprement à mon sens de paranormales, fait l’objet de beaucoup de fantasmes, de délires, d’initiatives personnelles et d’un encadrement pas toujours très scientifique. La grande difficulté dans mon travail est justement d’isoler ce qui est sérieux de ce qui l’est moins.
Mais n’importe quel journaliste passant du temps sur le sujet y parviendra.
Breizh-info.com : Comment définissez-vous la relation entre la conscience et la mort physique ? Pensez-vous que la conscience persiste après la mort ?
Stéphane Allix : J’ai démontré que la conscience persistait après la mort. C’est une hypothèse qui est soutenue par beaucoup de scientifiques, en neuroscience, en psychiatrie, en physique sur cette relation entre conscience et cerveau. Il y a une relation évidente entre les deux. On observe des liens, des corrélations entre différents schémas d’activité dans notre cerveau et différents états de conscience. Notre cerveau n’est pas le même réveillé qu’endormi, dans un coma ou en veille comme maintenant. Il y a un lien évident entre cette activité cérébrale et notre état de conscience. Maintenant, dire que ce lien équivaut à un lien de causalité, d’aller un peu vite en disant que le cerveau fabrique ces expériences puisqu’on observe ces relations, ça c’est une hypothèse, qui n’est pas démontrée, ni prouvée, et elle est aujourd’hui même remise en question par beaucoup de neuro-scientifiques qui ne parviennent pas à expliquer comment un cerveau, c’est à dire un organe biologique d’1,4kg, certes qui compte des milliards d’interaction et de connexion, pourrait produire une expérience intime une expérience intérieur, notre sentiment d’exister, nos émotions, notre relation subjective à la vie.
En gros, cette origine cérébrale de notre conscience n’a jamais été prouvée. Et elle fait l’objet de plus en plus de contestation aujourd’hui de la part de chercheurs. Avec notamment des expériences de mort imminente qui montrent que malgré un cerveau en cessation d’activité, ou en activité réduite, où des témoins, notamment des personnes ramenées d’un arrêt cardiaque, rapporte avoir eu une situation de très très grande conscience, être sorti de leur corps, avoir observé un certain nombre de choses. On sait qu’il ne s’agit pas d’hallucinations aujourd’hui, on sait qu’il s’agit d’une expérience réelle, qui bouscule nos idées matérialistes et préconçues sur la relation entre cerveau et conscience.
Breizh-info.com : Comment la communauté scientifique et la société en général ont-elles réagi à vos théories et découvertes ?
Stéphane Allix : Ce ne sont ni mes découvertes, ni mes théories. Je suis journaliste. Mon livre, La Mort n’existe pas est une enquête, sur des années. J’ai rencontré des chercheurs à travers le monde entier. Le monde scientifique est, comme la société en générale, composé par des personnes avec des avis différents. Dans ce monde scientifique, aujourd’hui, au vu des études dont on dispose, les scientifiques qui concluent que l’hypothèse que la vie se poursuit après la mort et que la conscience n’est pas réductible à l’activité cérébrale, sont assez nombreux.
Il y a d’autres scientifiques qui pensent le contraire. Mais c’est un peu ça la science, ça n’est pas une communauté unanime. C’est une communauté avec des idées qui divergent parfois radicalement devant les mêmes faits observés.
Je me suis attaché à démontrer qu’une partie de la communauté scientifique, quand elle étudie les phénomènes de la conscience, arrive à la conclusion, solidement étayée, que notre conscience survit à la mort du corps.
Breizh-info.com : Quelles implications pratiques votre livre peut-il avoir pour les personnes en deuil ou celles qui craignent la mort ?
Stéphane Allix : Sans même aller jusqu’à poser la question de savoir si il y a une vie après la mort, le simple fait de parler de la mort, de faire de ce sujet un thème de réflexion, de pensée, d’échange, de dialogue auprès des familles, permet déjà de faire baisser cette tension qui habite tout un chacun vis à vis de la question de la mort.
Au delà de ça, mon livre, qui met en évidence le travail de nombreux chercheurs, peut ouvrir à des questionnements beaucoup plus profonds, ça a été le cas pour moi. Si véritablement notre conscience n’est pas réductible à notre activité cérébrale. Si il y a quelque chose en nous qui s’apparente à une dimension fondamentale de la conscience, et n’a pas de relation avec le corps, et existe avant la naissance du corps, et subsiste après la mort du corps, ça change radicalement notre vision de la vie.
Et là on touche à des questions plus spirituelles, qui dans les différentes traditions sur terre, peuvent raisonner avec certains enseignements.
Après c’est une grande question philosophique et physiologique que je n’ai pas assez d’espace pour développer ici.
Breizh-info.com : Quelles sont les prochaines étapes dans votre recherche sur la mort et l’après-vie ? Avez-vous des projets futurs en lien avec ce sujet ?
Stéphane Allix : Oui, je suis arrivé aujourd’hui à ce constat fondamental que notre conscience survit à la mort du corps. Cela signifie que aujourd’hui, en nous, en vous, en moi, en chacun des personnes qui lisez cet article, il y a une âme, une part spirituelle et cette part spirituelle est là. Elle peut être une boussole, un repère, un guide. Cela ne meurt pas à la mort du corps, et cela me donne moi, à titre personne, en tant que journaliste, de continuer à explorer les différentes facettes. A travers les enseignements de certains textes spirituels parfois millénaires (je pense aux traditions hindous, le chamanisme..). Toutes les approches spirituelles les plus anciennes de l’humanité parlent de cette dimension spirituelle qui nous constitue. Chaque tradition spirituelle est colorée, par le contexte culturel et social dans lequel elle est née. Mais ces traditions ont toute un point commun, et c’est celui qui m’intéresse : que se passe-t-il une fois qu’on meurt ? A quoi ressemble ce monde de la conscience dans lequel on pénètre après la mort du corps ?
Propos recueillis par YV
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18 réponses à “Stéphane Allix (La mort n’existe pas) : « Une partie de la communauté scientifique, quand elle étudie les phénomènes de la conscience, arrive à la conclusion que notre conscience survit à la mort du corps » [Interview]”
Au lieu d’avoir peur de mourir, ce qui n’est quand même pas le cas de tous, on ferait mieux d’avoir peur de mal vivre , ce qui, à voir l’état du monde et de l’individu, ne semble pas être très fréquent !
La conscience étant le produit du cerveau biologique, quand il meurt elle disparaît forcément. A moins de cloner cette conscience sur une machine IA, mais elle ne sera plus vivante et évolutive. Soit l’auteur est sincère et ballot, soit il espère une myrifique tonte des imbé… Je veux dire des naïfs. Moi je préfère un pull de Noël moche pour les fêtes.
Vous affirmez, très bien. Mais sur quel fondement?
Aucun.
Simplement vous manifesteriez une dépendance à ce que des gens eux aussi “scientifiques” (ce n’est ni une certification morale , y compris de recherche du réel et du vrai -voir les “scientifiques” URSS ou US , ou encore nazis, manipulant au nom d’idéologies; ou de croyances athées- ni une certitude observable et durable : les chercheurs vrais ont toujours spécifié “dans l’état actuel de nos connaissances”) ? La complexité du réel a remis beaucoup de chercheurs de divers domaines dans une attitude un peu moins orgueilleuse…
Vous partez du postulat que la conscience est le produit du cerveau biologique pour affirmer votre raisonnement. L’auteur au contraire s’appuie sur le fait qu’une conscience dite « non locale » s’affranchit du cerveau pour exister. Et c’est d’ailleurs une conclusion à laquelle bon nombre de neurochirurgiens et autres scientifiques parvient.
Vous devriez au contraire troquer votre « pull de Noël moche » contre ce livre qui vous permettra, je vous le souhaite, de vous ouvrir à votre conscience !
Un lecteur ni naïf, ni mystique mais bien rationnel et encré dans la réalité.
Merci de nous avoir précisé que vous étiez d’une intelligence supérieure.
Quant à moi, je tiens à rester un parfait imbécile.
PS : des expériences ont montré que les plantes réagissaient aux intentions humaines.
L’ auteur vous explique qu’il resulte de son enquête que la théorie selon laquelle l’état de conscience dépend directement du cerveau (comme vous le pensez) ne fait pas l’unanimité dans la communauté scientifique, loin s’en faut. Il ne s’agit pas d’une opinion mais d’une constatation. Vous pouvez ne pas l’admettre : cela ne change rien au résultat de ses travaux.
Ne changez pas de sujet avec vos bobards , rendez aux Palestiniens leur pays ,marre de toutes vos sectes stupides barbares !
ouf ! … ce qui me rassure VLADIMIR c’est la certitude de ne pas te rencontrer dans l’éternité !
@lejean
Ça aussi c est une » croyance ».
Et quant à » cloner » sur une machine AI, c est en train de s effectuer.
Regarder Sabrina Wallace sur » odysee ». Enfin pour les scientifiques parmi vous. Heureusement, je suis a un age ou ma fin est proche.
La folie des » scientifiques » mettra fin au monde
Pour ceux que le sujet interesse, lire aussi TOUS les livres de Carlos Castaneda. Dates de parution +/- 1970. Plusieurs volumes ( je crois les avoir vu sur amazon). Dont le premier volume a fait mondialement » un carton », car il traite de l utilisation de plantes psychotropes pour alterer l etat de conscience.
Castaneda etait un etudiant en antroposophie quand il a rencontré un indien mexican « don juan » qui l a initié à certaines pratiques, dont le « rêve éveillé »
Perception et etat de conscience sont liées dans le sens large du theme.
On aime ou on deteste.
Une personne en état de mort cérébrale pense t-elle, a t-elle une conscience ? Nul ne peut conclure qu’elle ne peut penser puisque cette personne n’a aucun moyen de s’exprimer, ses cinq sens, pilotés par le cerveau, ne fonctionnant plus… On ne peut donc affirmer qu’elle n’a pas de conscience. Ces cinq sens, d’ailleurs, fournissent des informations au cerveau qui « interprète » leurs données, données qui varient d’un individu à l’autre. En rapprochant cela du rôle de l’observateur en physique quantique, on pourrait presque en conclure que finalement la vie n’est qu’une illusion : les sensations quelles qu’elles soient, les relations entre individus, les paroles entendues jusqu’aux faits d’actualité non vécus directement… Où est la « Vérité » ? La vie est un rêve (beau ou mauvais), la conjonction ultra-complexe des ondes qui forment le « Tout » de l’Univers dans une interdépendance totale (l’aile du papillon)… La conscience universelle, à laquelle chaque individu participerait, serait donc celle de ce Tout, quel que soit le nom qu’on lui donne.
Je suis étonné que ce monsieur n’intègre pas la dimension énergétique dans ses propos.
Le monde, l’univers sont avant tout de l’énergie quantique dans des quantités incommensurables.
Les étoiles, les planètes sont des condensés d’énergie, une matérialisation de cette énergie.
L’énergie peut se condenser en matière brute minérale, en matière telle que le bois, l’herbe, etc.
Elle s’incarne aussi dans toutes les variétés d’insectes et d’animaux.
Et enfin elle s’incarne en nous, êtres humains. Nous sommes de l’énergie quantique incarnée.
Qui se spiritualise au fur et à mesure que notre vie se déroule.
A notre mort, cette énergie ne peut pas disparaitre, elle va rejoindre une autre entité quantique, peut être le double quantique de nous même.
Après ? Après je vous le dirai quand je serai mort et que je reviendrai vous en parler, pas à votre conscience mais à cette énergie incarnée en vous.
@ chtimi-59
C est tres beau ce que vous dites. Et très bien dit
Vous êtes un poëte chtimi !!
Il faut lire le livre La Source noire,de Patrice Van Eersel il vous étonnera !
Notez que les Corses avait réussi à faire voter les morts en toute bonne conscience, et bon, ils ne passaient même pas dire bonjour !
Dans le coma je suis sortie de mon corps et j’ai nettement vu les radios de mon crâne que regardaient les deux médecins dans la pièce d’à côté . Ils se posaient la question de ma survie. Quand ils sont revenus dans la pièce où j’étais étendue j’ai lutté de toutes mes forces, je suis sortie du coma et d’une toute petite voix « est-ce que je vais mourir » les deux médecins étaient interloqués. J’avais 20 ans.
L’état de conscience subliminale ou extra sensorielle existent par le fait que vous pouvez communiquer avec des personnes ou vos proches décédés et que leur état de conscience en ondes se sont bien échappées juste avant l’extinction du corps et donc du cerveau. Vous pouvez toutes et tous pratiquer l’état de conscience sensoriel de vos ondes cérébrales dans un caisson d’isolation sensorielle et vous communiquerez dans l’au delà. Beaucoup n’y croit pas car même communiquer avec d’autres civilisations extraterrestres existent bel et bien. Mais il faut cultiver votre état de conscience comme la télépathie ou télékinésie. Développer l’inconscient de vos ondes sensorielles dans votre cerveau demande beaucoup beaucoup de concentration et d’extrapolation de votre corps dans une sagesse. Je pratique cela depuis plus de 30 ans et je suis parvenu à communiquer avec des parents morts ou amis pour entrevoir juste une sixième dimension dans l’au delà inter stellaire. Hélas notre humanité n’exploite ses capacités cérébrales qu’à 7 % de ses valeurs totales estimées et encore on n’entrevoit pas tout. Donc petit à petit notre capacité cérébrale augmente environ de 0,3% par génération. Beaucoup souscrivent à l’idée d’avoir déjà vécu des situations, des actions, des modes de vie,, des situations avec des êtres disparus bien avant leur présence sur terre. Enfin le faisceau de longueur de différentes d’ondes cosmiques qui parcourent l’univers semblent s’associer aux faisceaux d’ondes qui émanent de différentes vies dont nous faisons partie, ce qui dépassent l’entendement de notre vie bien sectaires. Beaucoup d’études ont analysé le développement cérébral qui se décuple juste avant la mort physique.
Le gars, il va sûrement vendre son bouquin et faire une bonne recette mais ce sera sans mes deniers.
Il devrait plutôt nous dire :
« Vivez si m’en croyez, n’attendez à demain,
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie » (Pierre de Ronsard, XVI eme)
Ne perdez donc pas votre temps et votre argent à lire ce bouquin, il y a des choses bien plus utiles à faire dans la vie. Noël approche, il sent la fête, le bon vin, la poularde farcie et les amours.
De toute façon, dites-vous que vous allez bien mourir un jour, que vous serez poussière et qu’ensuite vous verrez bien ou vous ne verrez rien du tout.
Joyeuses fêtes à tous !