Dans une étude publiée mi-novembre, l’INSEE fait état d’une augmentation des inégalités et de la pauvreté en France en 2021. Selon l’institut, quelque 9,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté monétaire, fixé à 60% du revenu médian, soit 1 158 €. Par ailleurs, la Banque de France indiquait en février dernier dans son « Enquête typologique sur le surendettement des ménages en 2022 » que 61% de personnes surendettées ont un niveau de vie inférieur à ce seuil de pauvreté.
Comme le montrent les résultats de l’étude réalisée fin novembre par l’IFOP pour le courtier en ligne Ymanci.fr et l’agence spécialisée en data FLASHS, les difficultés financières entraînent des conséquences particulières importantes sur la vie sociale et la santé mentale des personnes qui les subissent. Entre sentiment d’isolement, renoncement aux vacances ou encore ruptures sentimentales, les plaies d’argent affectent l’énorme majorité de celles et ceux qui les subissent.
Les répercussions des problèmes financiers sur la vie sociale et la santé mentale
Cette année, un Français sur quatre a connu des difficultés financières
67 % des Français reconnaissent avoir été confrontés à des problèmes financiers dans leur vie ;
Parmi eux, 23% ont connu ces difficultés au cours de l’année passée, particulièrement ceux gagnant moins de 900 € mensuellement (38%) ;
36% des jeunes âgés de 18 à 24 ans ont également été affectés au cours des 12 derniers mois ;
Des conséquences psychologiques significatives
77% des Français ayant eu des problèmes d’argent ont souffert de stress intense, d’anxiété et de nervosité, dont 33% durant l’année écoulée ;
73% ont subi des troubles du sommeil, les femmes (78%) plus que les hommes (68%) ;
58% ont versé des larmes à cause de ces problèmes et 44% ont eu des épisodes dépressifs ;
32% personnes concernées ont rapporté des troubles de la libido et 23% ont eu des pensées suicidaires ;
Au total, 87% des personnes ont expérimenté face à des difficultés financières un ou plusieurs de ces troubles, dont 44% au cours de l’année précédente.
Un facteur d’isolement social et affectif
58% des personnes interrogées ayant subi des problèmes financiers se sont sentis isolées et 44% ont ressenti une exclusion sociale ;
42% ont modifié leur comportement envers les autres ;
85% de ceux qui ont éprouvé des difficultés financières ont également connu des problèmes dans leur vie sociale, dont 43% au cours de l’année dernière.
67% ont renoncé à des vacances avec des proches à cause des coûts et 53% ont évité d’inviter des amis chez eux ;
22% ont subi une séparation amoureuse en raison de leur situation financière. Cela concerne 54% des personnes en difficulté de remboursement de dettes.
Enquête réalisée du 20 au 31 octobre 2023 par l’IFOP pour Ymanci.fr auprès d’un échantillon de 2 220 personnes (dont 1 503 ayant connu des difficultés financières ou un surendettement), représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
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9 réponses à “L’impact social et psychologique des difficultés financières : un quart des Français en difficultés cette année”
La première thérapie pour soigner les français serait de leurs apprendre à voter ! S’il sont en majorité dans la misère, ils font tout pour ne pas en sortir en votant depuis 40 ans pour les crapules mondialistes !!!
Je n’aurais pas dit mieux .
juste une remarque macron vous l’a mis profond une premiere fois ; pour qui avez vous voter en 2022 ?😂
Bien dit. Et je pense que c’est foutu.
On trouve de sous pour l’ Ukraine, pour les migrants mais jamais pour les sdf qui travaillent et dorment dans leur voiture ou pour nos pauvres qui ne demandent rien car ils ont honte ! Si on ne vire pas nos responsables et les lois terribles de Bruxelles, c’est foutu !
Oui c une honte ça fait 5 mois qu’on me donne pas le rsa j’ai rien pour vivre
Le vote est une chose mais la personne élue ne l a pas été par tous les électeurs
Certains ont choisi
Et les autres subissent
C’est ainsi que va notre pays
Il y aurait moins de pauvreté si chacun avait le pouvoir de fixer le prix de son travail ou de le négocier. C’est le grand capital qui fixe le prix du travail pour la majorité des salariés. Or il a fait du travail un simple facteur d’ajustement dans une économie mondialisée. Que faire? Changer le système. Le travail doit être rémunéré au même titre que le capital financier.
Le FREXIT à n’importe quelles conditions … ce sont les technocrates de Bruxelles qui fixent les règles nous menant directement à la dictature. La France a perdu sa souveraineté et ne peut même pas se débarrasser des populations de voyous qui nous font plonger et nous coutent très, très cher. Voyous à tous les niveaux.