Au Blosne, quartier à la fois « sensible » et « prioritaire » de Rennes, une nouvelle fusillade possiblement liée au trafic de stupéfiants prouve une fois de plus l’échec des investissements publics à hauteur de plusieurs centaines de millions d’euros dans ces secteurs aux mains des racailles.
Fusillade au Blosne et véhicule incendié
Capitale de l’Ille-et-Vilaine, Rennes peut également prétendre au titre de capitale bretonne des fusillades, prenant l’ascendant sur son voisin nantais en la matière ces derniers mois.
Après les tirs entendus dans le quartier Cleunay à la mi-novembre, c’est cette fois dans le quartier « sensible » du Blosne que des coups de feu ont retenti dans la soirée du mercredi 6 décembre aux alentours de 22 h, square de Galicie. Un lieu tristement réputé pour le trafic de drogue qui y règne.
Au total, les riverains ont entendu au moins trois détonations. Dépêchés sur place, les fonctionnaires de police constatent qu’une voiture stationnée au pied d’une tour a eu sa carrosserie criblée par trois impacts. Durant leurs investigations, les forces de l’ordre vont alors retrouver plusieurs douilles de 45. Tandis que les balles auraient été tirées « par un pistolet automatique de gros calibre », précise de son côté le quotidien Ouest-France.
Par ailleurs, le ou les auteurs de ces coups de feu se seraient présentés au Blosne à bord d’un véhicule de couleur blanche. Qui s’enfuira à toute vitesse une fois les tirs effectués. Coïncidence ou non ? Les pompiers de Rennes seront appelés une quinzaine de minutes plus tard pour éteindre un feu de voiture dans ce même quartier du Blosne, en l’occurrence une BMW blanche correspondant au signalement effectué par les témoins.
Selon les informations communiquées par le procureur de la République à Rennes Philippe Astruc le 7 décembre, il était pour l’instant impossible de « déterminer avec certitude à ce stade si l’un des occupants avait été blessé ».
Dans les « quartiers prioritaires » de Rennes, 700 millions d’euros pour rien ?
Quant au mobile de cette fusillade, « le lieu des faits ainsi que le mode opératoire invitent à analyser l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants », a estimé le procureur de la République. Sur le plan judiciaire, le parquet de Rennes a ouvert une enquête criminelle pour tentative d’homicide.
Rappelons qu’en plus d’être un quartier « sensible », le Blosne bénéficie également du titre de quartier « prioritaire ». À ce titre, le Blosne s’était vu allouer, début 2020, une enveloppe de plus d’un million d’euros sur trois ans de la part de l’État dans le cadre de la mise en place de la « cité éducative ».
Le quartier pourrait même être qualifié de « privilégié » puisqu’il fut alors le seul à travers la Bretagne administrative à bénéficier de ce dispositif dont l’objectif est « d’intensifier les prises en charges éducatives des enfants à partir de 3 ans et des jeunes jusqu’à 25 ans, avant, pendant, autour et après le cadre scolaire », précisait à l’époque le Télégramme. Un dispositif que les jeunes Bretons des campagnes, quant à eux « non prioritaires », n’auront pas eu le loisir de tester.
Enfin, en mai 2023, le Blosne pouvait une nouvelle fois goûter à la générosité des contribuables puisqu’en compagnie des quartiers de Maurepas et de Villejean, il se voyait attribuer 150 millions d’euros en plus lors de la signature d’un troisième avenant dans le cadre de la vaste opération de rénovation urbaine des « quartiers prioritaires » lancée à Rennes en 2016. Le montant total de ces rénovations se chiffrant à 700 millions d’euros…
Au sujet de l’ensauvagement généralisé à Rennes :
Drogue, violence, tensions : reportage sur le naufrage de Rennes [Vidéo]
Crédit photo : Wikimedia Commons (CC/Lektz) (photo d’illustration)
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3 réponses à “Rennes. Dans le quartier « sensible » du Blosne, les centaines de millions d’euros d’aides déversées n’empêchent pas les fusillades”
»Ils » viennent chez nous pour profiter de toutes les »aides » que leur distribuent »généreusement » nos gouvernants grâce aux impôts exorbitants que les Français, qui travaillent, sont obligés de verser!.. Moi, je NE VEUX PAS que mes sous (que j’ai gagnés durement en travaillant) soient donnés à ces fainéants de musulmans…. qui m’ont chassée de mon pays natal et qui viennent, maintenant, répandre la terreur en France!…
Repeindre des immeubles, changer les balcons et refaire les jardinets n’ont jamais empêché les armes de fonctionner et le trafic de continuer ! Just money for nothing comme chantait Dire Straits
plus ils déversent des millions plus ça empire