Ecrivain, cadre et militant nationaliste depuis plus de 40 ans, Didier Lecerf a dirigé et conçu le dernier numéro en date de la revue « Synthèse nationale » : « Ce n’est donc pas faute d’avoir sonné le tocsin ».
Pour les auteurs du magazine, on se voile la face sur le douloureux problème de l’immigration depuis plus de 50 ans. Et l’embrasement de tout le pays qui a marqué ces dernières semaines n’est que l’aboutissement logique des politiques menées par l’ensemble des gouvernements qui se sont succédés.
Didier Lecerf, spécialiste de la droite nationale, démontre que dès le début des années 70, des voix téméraires se sont élevées en France pour dénoncer l’immigration incontrôlée. Ce furent les militants patriotes du mouvement Ordre Nouveau, puis l’immense écrivain Jean Raspail avec son roman prophétique « Le camp des saints » et le Front National de Jean-Marie Le Pen à travers de multiples campagnes électorales. Tous avaient prévenu. Ce n’est donc pas faute d’avoir sonné le tocsin !
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Une réponse à “Raspail, J-M Le Pen… ils avaient sonné le tocsin ! Avec Didier Lecerf”
Il y a des années, j’ai écouté quelquefois Jean Raspail dont les propos me paraissaient toujours lumineux. Jean-Marie Le Pen était volontiers excessif et ses fameux dérapages passaient très mal.
Reste qu’en effet, ces deux hommes prévoyaient les risques liés à une immigration non pas « incontrôlée » mais par essence « incontrôlable ».
Jeune adulte dans les années 70, j’étais en fac de lettres où, évidemment, la droite nous semblait vouloir maintenir les inégalités sociales et empêcher la libération des moeurs.
Sans être ni engagé ni militant, j’ai voté à gauche pendant près de cinquante ans. Mon admiration pour Mitterrand m’a d’abord maintenu dans cette ligne et ensuite j’ai continué à voter à gauche, avec toutefois quelques doutes.
La droite traditionnelle ne m’attirait pas mais je prenais de plus en plus de plaisir à écouter la droite de la droite, presque toujours plus inventive verbalement ! Les détournements du langage politiquement correct (celui qui nous prend pour des imbéciles) me ravissaient… « sentiment d’insécurité » et autres…
L’apparition du wokisme a été le bouquet, avec ses multiples déclinaisons !
La droite que je voudrais voir au pouvoir ne serait pas « raciste » mais considérerait que chaque civilisation a développé (en des siècles !) des façons de vivre originales qui ne sont pas exportables chez ses voisines ; cette droite aurait elle-même abandonné sa dépendance vis-à-vis de la religion, tout en considérant son patrimoine religieux avec le plus grand respect ; chaque adulte majeur vivrait librement selon son orientation sexuelle.
Il n’y a qu’un domaine où cette droite serait intolérante : celui des crimes et délits !