À Poisy, en Haute-Savoie, un couple découvre que sa maison a été squattée par quatre individus dont au moins un clandestin. Visé par une OQTF, ce dernier a été assigné à résidence par la préfecture… dans la maison squattée !
Leur maison squattée en Haute-Savoie
C’est une histoire à « dormir debout » dont seule l’administration française a le secret. Cette histoire, c’est le quotidien le Dauphiné Libéré qui l’a rapportée le 21 novembre.
À Poisy, commune de Haute-Savoie comptant un peu plus de 7 000 habitants, un couple a vu sa maison squattée par quatre individus qui, outre le fait de s’inviter au domicile des deux quinquagénaires, se sont également invités en France au moins pour l’un d’entre eux puisqu’il se trouvait en situation irrégulière sur le territoire hexagonal. Squatteur à tous les niveaux donc !
La découverte de la présence des quatre individus a eu lieu le 24 octobre dernier, lorsqu’Éric accompagné de sa femme Isabelle, se sont rendus à la maison des parents de celui-ci, désormais tous les deux décédés.
Particularité de cette habitation datant des années 1970, les lieux étaient vides depuis la mise en vente de la maison l’an dernier. Suite logique des choses, le couple prévient les gendarmes qui placent les quatre individus occupant la maison en garde à vue. L’occasion pour Éric et sa femme de reprendre possession du domicile parental et notamment d’en changer les serrures. C’est à partir de cette étape que la situation va prendre un tour inattendu…
Le clandestin assigné à résidence… dans la maison
Dans un pays fonctionnant de façon optimale, le couple de propriétaires n’aurait plus jamais entendu parler des quatre squatteurs et le ou les clandestins de la bande auraient été expulsés sans fioritures du territoire français. C’était sans compter sur les aberrations d’un système judiciaire dont on ne cesse de voir les limites.
Aussi, après être rentrés à leur domicile, Éric et Isabelle apprennent quelques jours seulement après l’intervention de la gendarmerie que la maison de Poisy est de nouveau squattée.
L’homme décide alors d’appeler la brigade locale pour en savoir plus en pensant que les militaires pourraient cette fois encore déloger les intrus. Un espoir qui sera vite déçu lorsque les gendarmes indiquent aux propriétaires qu’ils ne peuvent pas intervenir. Pour la simple raison que l’un des quatre squatteurs, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (ces fameuses OQTF rarement exécutées), était également visé par une assignation à résidence. Et pas à n’importe quelle adresse : celle de la maison squattée !
En prenant connaissance de cette information, « On n’a pas compris comment c’était possible ! », a concédé le couple au quotidien dauphinois. Qu’ils soient rassurés, ils ne sont pas les seuls !
Une erreur de la préfecture, des squatters dans la nature…
Pour tenter de comprendre le mécanisme ayant pu engendrer une telle bévue, le Dauphiné Libéré a contacté la préfecture de Haute-Savoie afin de savoir comment l’un des quatre migrants avait pu indiquer l’adresse de cette maison squattée pour son assignation à résidence. « Les services préfectoraux qui ont rédigé la mesure, n’avaient pas vu, dans l’urgence de la rédaction, qu’il s’agissait d’un squat », ont répondu les services de l’État dans le département savoyard.
C’est manifestement à l’issue de la première garde à vue que la machine s’est emballée, lorsque les gendarmes ont constaté qu’au moins l’un des quatre squatteurs se trouvait en situation irrégulière en France. Saisis dans la foulée, les services de la préfecture de Haute-Savoie n’ont donc pas vérifié l’adresse lorsqu’ils ont rédigé l’arrêté d’assignation à résidence associée à l’OQTF.
Seul rayon de soleil pour le couple de propriétaires dans cette affaire jusqu’à présent, leur maison de Poisy était vide lorsqu’ils ont fait réaliser un constat d’huissier le 7 novembre dernier pour enfin récupérer leurs biens. En revanche, les autorités semblent avoir perdu la trace des quatre squatteurs qui seraient actuellement « dans la nature » selon la même source.
Autant dire qu’il ne faudra pas compter sur eux pour réparer les nombreux dégâts matériels à déplorer dans la maison avec, entre autres, plusieurs portes défoncées. Sans parler du préjudice moral pour Isabelle et Éric, ce dernier ne se sentant plus chez lui dans la maison alors qu’il a construit celle-ci avec son père.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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8 réponses à “Haute-Savoie. Squattant une maison, un clandestin sous OQTF assigné à résidence… dans le logement occupé”
France ? Je t’aime ! Change rien !
normal dans l’ hystérie wokiste on inverse tout , je conseil au propriétaire la balle a sanglier pour la chasse …. au squatter , bette nuisible en voie de surabondance ps : demander a la mairie le remboursement des cartouches comme pour les battues a renard😁
Dans les squats, seules les méthodes interdites sont efficaces pour virer les intrus . Ils sont rentrés par illégalité et donc, ils peuvent ressortir dans les mêmes conditions illégales !
Super bonne idée, vraiment il n y a que ça 👍😉😂🤣. Je pense que si tous les propriétaires de maison ou appartement squattés, devraient faire ça et du coup la justice ( peut-être comprendrait ) rétablirait réellement la vrai justice 😉.
C’est parce qu’ils ont trop de travail ces pauvres fonctionnaires, personne ne se rend compte de la vie qu’ils mènent 30 heures de travail par semaine et en plus les temps de pose pour café cigarettes etc
Les squatteurs s’ils étaient malins devraient donner l’adresse de la résidence secondaire de Mélanchon à côté de Montargis. Elle dispose de plusieurs chambres pour les copains et d’un vaste parc ombragé pour faire les barbecues et la fumette. Là, ils n’auraient pas été chassés par le propriétaire qui leur aurait même apporté la soupe.
il est temps d’avoir un gouvernement responsable qui change les lois anti françaises et protège les citoyens
Il faudrai réaliser une émission INCROYABLE MAIS VRAI avec pour comédiens ou interviewés nos élus et nos très chers fonctionnaires que je ne citerai pas!