L’affaire illustre la complexité du travail de la police en cas de délit de fuite ! Le 18 novembre dernier une course-poursuite en voiture entre la zone de Brais et l’Immac’ à Saint-Nazaire a failli se terminer en drame.
En plein après-midi, une voiture de police repère une twingo avec deux personnes à bord dans la zone de Brai. Problème : celle-ci a été signalée volée deux jours plus tôt. A la vue de la police, le conducteur appuie sur l’accélérateur et crève immédiatement un pneu. Pas perturbé pour autant, celui-ci s’engage sur la D47, celle qui traverse la Brière à l’ouest direction Férel.
Le chauffard fait des embardées sur cette route à ragondins. Un bus est obligé de se déporter en catastrophe, contre-sens, c’est la panique ! Les policiers s’efforcent tant bien que mal de contenir les deux individus sans faire usage de leurs armes. Les malfrats percutent plusieurs fois le véhicule de police qui manque de finir dans le marais.
Appelé à la rescousse, un gendarme se tient plus loin en embuscade et dégaine courageusement son pistolet au milieu de la route à l’approche de la voiture des fuyards. Celle-ci s’arrête finalement. Au volant, un gamin de 21 ans. Sans permis. Cinq mentions au casier judiciaire, il sort de prison. En juin 2022, il avait déjà provoqué un accident qui avait fait des blessés.
Jugé en comparution immédiate, il prend 12 mois ferme et retourne en prison pour une suite de carrière prometteuse.
Si ce courageux gendarme avait tiré cet après-midi du 18, les quartiers chauds de Saint-Nazaire se seraient-ils enflammés pour un nouveau « petit ange parti trop tôt », prélude à un embrasement général ?
Le pouvoir craint une guerre ethnique généralisée en cas de nouvelle affaire Nahel, or de nouvelles affaires de ce genre peuvent éclater chaque jour, le destin du pays étant désormais suspendu au sang-froid des forces de l’ordre.
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