L’insécurité qui se répand sous de multiples formes aux quatre coins de la région nous fait redécouvrir la Bretagne sous un angle différent : après les coups de feu dans le cadre d’un mariage turc à Redon, voici qu’il est question de trafic de drogue à Lorient et de menaces au couteau à Brest ces derniers jours. Sans oublier l’histoire d’un clandestin sous OQTF qui continue de déambuler dans le Finistère…
Encore et toujours de la drogue à Lorient
Commençons par l’un des domaines devenu une spécialité bretonne : le trafic de drogue. À Lorient, ville décidément très en pointe en la matière ces derniers mois, un individu âgé de 20 ans comparaissait devant le tribunal le 6 novembre. Domicilié dans la commune voisine de Plœmeur, l’homme avait été interpellé trois jours plus tôt dans la sous-préfecture morbihannaise en possession de 5,74 g de cocaïne, d’une plaquette de résine de cannabis et de 1 540 euros en liquide.
Une arrestation qui n’a eu lieu qu’à l’issue d’une course-poursuite, l’individu ayant pris la fuite à la vue d’une voiture des forces de l’ordre et refusant d’obtempérer. Surpris par l’arrivée des fonctionnaires de police, l’homme était alors, selon le quotidien le Télégramme, affairé à « compter son bénéfice ».
À l’issue de l’audience, le trafiquant lorientais s’est vu infliger une peine de 16 mois de prison, dont 10 assortis d’un sursis probatoire pendant 24 mois. Par ailleurs, une précédente peine de prison avec sursis a été révoquée à hauteur de trois mois. En effet, le prévenu avait déjà été condamné par le même tribunal de Lorient au mois de juin 2023 pour trafic de stupéfiants… Il est reparti en détention après son procès.
Deux menaces au couteau à Brest
Pendant ce temps-là, à Brest, c’est cette fois de couteaux dont il a été question. Dimanche 5 novembre vers la mi-journée, une équipe de fonctionnaires de police brestois a été dépêchée dans le quartier Saint-Martin suite à l’appel d’un jeune couple.
En sortant les poubelles de son domicile, ce dernier a été agressé verbalement par un individu masqué. L’affaire prend une autre dimension lorsque l’homme, se montrant déjà menaçant, sort un couteau pour accompagner ces paroles. Il sera finalement interpellé peu de temps après par les forces de l’ordre sans opposer de résistance particulière. Âgé de 19 ans et se trouvant en état d’ivresse, le suspect a eu le temps de jeter son arme dans les égouts avant son arrestation.
Par la suite, il va de nouveau proférer des menaces à l’encontre du médecin dépêché auprès de lui dans les locaux du commissariat de Brest. Désormais, l’homme devra s’expliquer de cette double agression devant un juge au mois de février 2024.
Toujours à Brest, un autre individu quant à lui âgé de 15 ans a également sorti une lame de couteau pour menacer son éducatrice au sein du foyer de Kertatupage dans lequel il était placé. Des faits survenus en fin de soirée le dimanche 5 novembre. Si l’éducatrice n’a pas été blessée, l’agression a nécessité une intervention des policiers. Quant au mineur, il est désormais visé par une composition pénale fixée au 30 novembre prochain.
Visé par une OQTF, le clandestin s’invite dans une voiture
Enfin, même jour, même ville, le propriétaire d’un véhicule stationné sur le parking de Kerfautras, à Brest, a fait une curieuse trouvaille dans la matinée du 5 novembre. Ayant eu la mauvaise idée de ne pas avoir verrouillé le véhicule en question la veille, il a découvert un individu à l’intérieur de sa voiture, celui-ci ayant visiblement passé la nuit dans l’habitacle.
Le propriétaire de la voiture a alors appelé les forces de l’ordre, qui se sont rendues sur place. En interpellant ce « squatteur » d’une nuit, il s’est avéré que ce dernier était un migrant se trouvant en situation irrégulière sur le territoire hexagonal et qui était déjà visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
L’homme, âgé de 29 ans, étant par ailleurs sans domicile fixe. Il devra désormais répondre de ces faits le 18 janvier 2024 devant un officier de police judiciaire. Il est également à noter que l’individu est déjà défavorablement connu de la justice pour plusieurs faits, notamment des vols.
Compte tenu de sa situation irrégulière et de son absence de domicile, reste à savoir si le clandestin se présentera effectivement à sa convocation en début d’année prochaine…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
4 réponses à “Drogue, menaces au couteau, clandestin sous OQTF : un début novembre « normal » en Bretagne”
« »…déjà visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF). » »
Vous les Francais de France vous êtes des imbeciles. Vous laissez faire, vous baissez votre pantalon.
A quoi bon s’insurger sur quelque chose que vous negligez, et qui par la suite est acceptée par l’ensemble de votre groupe ?….
Qui sont les fossoyeurs de la France, MON PAYS !!! sinon VOUS, les Francais de France !!!!
Les gauchistes font entrer des terroristes musulmans, dans notre pays, car les musulmans ont »le droit de vote », en France, et ils votent »à gauche »…ces gauchistes sont responsables de l’insécurité, qui règne chez nous!…et ils ne parlent que de la diabolisation du R.N. or ce sont eux les RACISTES et les antisémites!…ces gauchistes me donnent envie de rendre!…
Je crois que le jour approche , ou il faudra faire autres choses que d’écrire sur ces sujets !!! En fait le Talion c’est peut-être la solution à appliquer à tous ces dégénères en balade à nos frais sur notre sol .
pourquoi les délinquants cesseraient puisqu’ils ne sont pas punis? les électeurs devraient y penser dans l’isoloir