Suède. Les gangs issus de l’immigration font plus que jamais régner la terreur

La Suède, un « multiculturalisme » qui tourne au vinaigre

D’un pays réputé pour sa quiétude et sa qualité de vie Jusqu’au tournant des années 2000, la Suède est devenue par la suite un véritable laboratoire européen de la société « multiculturelle ». Avec pour point d’orgue l’année 2015, lorsque le pays avait accueilli, lors de la crise migratoire « syrienne », environ 163 000 migrants, correspondant ainsi à 1,6 % de sa population. Un véritable record en Europe.

Depuis, les Suédois ont largement eu le temps de découvrir de façon accélérée les conséquences de leur « soif » d’accueil. Au point de procéder à un changement de cap radical en matière de politique migratoire en septembre 2022, suite à l’élection d’un gouvernement centriste et de droite, avec à la clé une fermeture progressive des frontières du pays aux migrants. Lors de ces élections législatives, le score réalisé par le parti Sverigedemokraterna (SD) (« Les Démocrates Suédois »), connu pour son opposition à l’immigration massive, avec plus de 20 % des suffrages recueillis, a fortement contribué à remettre en cause le laxisme des autorités suédoises sur l’immigration d’origine extra-européenne.

Pour autant, cette prise de conscience tardive de la population suédoise comme de son gouvernement n’a pour l’instant pas permis d’endiguer un autre phénomène, quant à lui implanté dans le pays depuis plusieurs années.

Le lien entre insécurité et immigration désormais incontestable

La Suède est en effet confrontée à un niveau de violence inédit de la part des organisations criminelles proliférant sur son territoire. En 2022 déjà, le nombre de personnes tuées par balles dans le pays a franchi la barre des 60 morts. Une mortalité exponentielle faisant de 2022 l’année la plus meurtrière depuis le début des statistiques en la matière initiés en 2016. À la fin de l’année dernière, la police suédoise expliquait que ce nombre de morts en augmentation était lié à l’activité des gangs opérant dans des villes comme Stockholm et Malmö.

Entre-temps, la situation ne s’est pas améliorée, au point de voir le quotidien français le Figaro publier, le 13 octobre 2023, un article au titre évocateur : « La Suède minée par la terreur des gangs issus de l’immigration ». Autant dire que le lien entre immigration et insécurité n’est donc désormais plus à démontrer dans le pays scandinave…

À ce sujet, il est important de rappeler le travail effectué de longue date par Breizh-Info quant aux conséquences dramatiques de l’immigration extra-européenne sur la sécurité en Suède, et ce, à une époque où très rares étaient les médias français à oser aborder cette question !

En ce qui concerne 2023, les statistiques officielles de la police suédoise ont fait état de 42 personnes tuées par balles dans 290 fusillades survenue dans le pays depuis le début de l’année.

Aussi, lors d’une conférence de presse tenue le 10 octobre dernier, Anders Thornberg, chef de la police nationale suédoise, a déclaré que cette flambée de violence de la part des gangs observée cette année, avec des fusillades et des attentats à la bombe ayant par ailleurs coûté la vie à des adolescents et à des passants n’ayant rien à voir avec les criminels, était « extrêmement grave ».

Anders Thornberg. Source : sverigesradio.se

Des gangs recrutant dans les quartiers immigrés

Cette recrudescence des fusillades entre gangs, Anders Thornberg l’a également qualifiée comme étant la « plus grande que nous ayons jamais eue dans le pays ». Il a ajouté que la police avait « empêché environ 80 meurtres ou explosions imminents » depuis le début de l’année.

Au cours du seul mois de septembre dernier, ce sont 12 personnes qui ont été tuées en Suède lors de 60 fusillades ou attaques à l’explosif, quand cinq autres ont été blessées. Le chef de la police nationale suédoise n’a d’ailleurs pas hésité à qualifier ces actes de « violence de type terroriste ». De son côté, l’agence de presse internationale Associated Press a souligné que ces attaques étaient « liées à des gangs criminels qui recrutent souvent des adolescents issus de quartiers immigrés socialement défavorisés ».

Plus de 400 personnes ont été arrêtées cette année pour des crimes liés à des fusillades et une centaine d’autres pour des crimes impliquant des explosifs selon les chiffres avancés par Anders Thornberg.

Enfin, l’actuel gouvernement suédois a déclaré que les forces armées du pays pourraient venir collaborer avec les policiers afin d’intensifier la lutte contre ces gangs minant la sécurité du pays. Toutefois, aucun détail n’a été communiqué pour l’instant sur cette coopération à venir entre la police et l’armée suédoise. Il est à noter que cette intervention de l’armée est tout à fait inhabituelle en Suède, signe supplémentaire de la gravité de cette insécurité engendrée par les organisations criminelles.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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