En 2016, Jean-Yves Le Gallou écrivait « L’immigration massive est promue par les juges en France et en Europe. C’est vrai de toutes les catégories de juges, le pénal, l’administratif, le constitutionnel et l’européen. Cette politique transcrit leur idéologie commune. Elle est l’occasion d’un véritable coup d’État des juges » (1). L’Italie vient d’en faire les frais, publiquement. Car, si de coutume c’est dans le silence médiatique que les magistrats interprètent les lois ou ne les appliquent pas, une bataille juridique vient d’éclater au grand jour. Une affaire grave puisqu’elle peut mettre un frein à la tentative du gouvernement Meloni d’opérer les rapatriements et donc de décourager les départs.
Mais que s’est-il passé ? Un juge de Catane – Iolanda Apostolico – a refusé d’appliquer les nouvelles mesures adoptées par le gouvernement, remettant en liberté quatre clandestins tunisiens qui devait être placés dans un Centre de Permanence pour Rapatriements (CPR) à Pozzallo, en Sicile. Selon le décret ministériel entré en vigueur le 14 septembre dernier, les déboutés du droit d’asile qui ne peuvent pas présenter personnellement une garantie de 5.000 euros pour subvenir à leurs besoins pendant l’examen de leur recours doivent être retenus dans de tels centres. Cela pour éviter qu’ils passent aux mains de la criminalité organisée ou qu’ils disparaissent dans la nature. Les quatre clandestins devaient quant à eux être rapidement expulsés, puisque la Tunisie est sur la liste des pays sûrs, et que les deux pays ont signé un accord facilitant les expulsions. En outre, deux d’entre eux avaient déjà reçu un ordre de quitter le territoire italien..
Mais la magistrature, véritable contre-pouvoir qui s’oppose frontalement aux gouvernements démocratiquement élus, ne s’arrête pas à ces petits détails. Selon elle, le décret est inconstitutionnel et contraire aux directives de l’Union européenne. Une décision, qui, si elle est validée fera jurisprudence et démontera la stratégie de l’exécutif. Ce n’est pas sans rappeler les vicissitudes de Matteo Salvini (Lega) qui avait été accusé par d’autres magistrats de « séquestration de personnes » pour avoir empêché le débarquement de migrants d’un navire ONG lorsqu’il était ministre de l’Intérieur.
Encore une fois, en Europe, la défense du droit d’individus entrés illégalement sur nos territoires a pris le pas sur le bien commun des nations et des populations autochtones.
Le Premier ministre, Giorgia Meloni s’en est exprimé sur Facebook :
« J’ai été stupéfaite de la décision du juge de Catane, qui, pour des raisons invraisemblables (« les caractéristiques physiques du migrant, que les chercheurs d’or en Tunisie considèrent comme favorables à l’exercice de leur activité »), libère un immigré illégal, déjà bénéficiaire d’une ordre d’expulsion, déclarant unilatéralement la Tunisie comme un pays non sûr (ce qui n’est pas du ressort du pouvoir judiciaire) et s’en prenant aux mesures d’un gouvernement démocratiquement élu.
Ce n’est pas la première fois et ce ne sera malheureusement pas la dernière. Mais nous continuerons à faire ce qui doit être fait pour défendre la légalité et les frontières de l’État italien. Sans crainte. »
Matteo Piantedosi, ministre de l’Intérieur, a informé d’un rapide pourvoi en cassation. C’est dans ce cadre que sera évaluée laquelle des décisions est légale.
Mais une chose est sûre : une politique migratoire visant à freiner les flux ne pourra être efficace qu’avec une réforme de la justice qui ait le pouvoir de stopper la dérive autoritaire et subjective des tribunaux. C’est ce qu’avait bien compris Donald Trump, dont une des actions les plus significatives est sans aucun doute la nomination d’un tiers des juges de la Cour suprême, qui endiguent l’offensive woke actuellement à l’œuvre, et ce, même en son absence à la présidence des États-Unis.
Audrey D’Aguanno
(1) Jean-Yves Le Gallou, Immigration, la catastrophe, Que faire ? Via Romana, 2016
Crédit photo : DR
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7 réponses à “Coup d’État des juges : en Italie aussi ils entravent la démocratie et favorisent l’immigration illégale”
Je ne suis pas autrement surprise, depuis des décennies les juges ne font pas leur travail pour lequel ils sont payés, j’ai d’ailleurs demandé à une association de bien vouloir s’occuper du cas des juges qui sont responsables de trop de décès dus à leurs jugements souvent en faveur d’assassins en puissance qui sortent trop tôt de prison, quand à voir s’il y entrent un jour ! il serait temps d’y mettre un terme !
ben si on veut une promo aujourd’hui y’a pas d’autres solutions , vous dirait un juge rouge français
C’est simple si nous continuons à laisser autant de pouvoir aux juges pour partie islamos gauchos , notre monde occidental est mort !!
La Meloni est stupéfaite, elle qui s’est faite élire avec un programme qui devait empêcher l’arrivée de migrants, ah! la gourdasse. Les temps sont venus de mettre des têtes au bout des piques
Pas mieux !
les juges doivent appliquer la loi que les parlementaires votent; stop au gouvernement des juges (non élus) qui font ce que leur idéologie leur chante
J’ai plus de 10 ans de PAF (police aux frontières) et j’ai vu des choses que le citoyen de base ne verra jamais . Comme un JLD assigner à résidence un clandestin SDF. Ou un autre à Sète libérer des dizaines d’ ESI ( étrangers en situation irrégulière) au cours d’une présentation de groupe . Les juges sont devenus les ennemis de notre civilisation confortés par leur sentiment d’impunité et d’intouchabilité . Mais …….