Le site mainstream US « Real Clear Politics » publie tous les jours les innombrables sondages de popularité réalisés aux USA. Il en fait la moyenne chaque mois et fait connaître ces moyennes sous forme d’un tableau récapitulatif qui évolue bien sûr au fil des nouveaux sondages.
Douze candidats songent à se présenter aux primaires des deux grands partis pour l’élection présidentielle US 2024 : 3 démocrates et 9 républicains.
Les résultats de cette moyenne des sondages de popularité réalisés sur les 30 derniers jours devraient surprendre les lecteurs non avertis. Les voici en capture d’écran ci après, suivi de mes commentaires. (source : https://www.realclearpolitics.com/)
1 – On découvre dans ce sondage que Robert Kennedy est le candidat qui a le plus d’opinions favorables à 41,8%, devant Biden et Trump. On découvre aussi qu’il est le seul des douze candidats à disposer aujourd’hui de plus d’opinions favorables que d’opinions défavorables (4% de plus), ce qui n’est le cas ni de Trump, ni de Biden.
2 – S’agissant de Robert Kennedy les résultats présentés ci dessus sont une moyenne des 5 derniers sondages réalisés sur les 30 derniers jours. Le cumul des personnes sondées sur Robert Kennedy le mois dernier est proche de 11 000. Les cinq instituts de sondage ayant donné leurs résultats n’ont aucune raison de favoriser Kennedy, bien au contraire, car le candidat sortant Biden reste le candidat favori des hiérarques du parti démocrate et de l’État Profond US.
3 – Les deux derniers sondages Harvard-Harris et Reuter-Ipsos donnent à Kennedy, seul candidat à pouvoir compter sur plus d’opinions favorables que défavorables jusqu’à 15% de plus de bonnes opinions que d’opinions hostiles, ce qui est important lors d’une élection présidentielle US dans laquelle nombre d’électeurs votent par défaut pour l’un des deux grands candidats issus des primaires. On notera que certains instituts de sondage semblent être beaucoup plus sévères avec Kennedy qu’avec Biden.
4 – Il est plus que probable que Biden refusera tout débat avec Kennedy dans le cadre des primaires démocrates. Il ne tiendrait pas 5 minutes compte tenu de sa sénilité qui semble s’aggraver chaque jour et nous sommes encore à treize mois de l’élection.
Conclusion :
Le peuple états-uniens est aujourd’hui fatigué des résultats économiques désastreux de la gestion Biden. Il souhaite majoritairement une rupture, ainsi qu’en témoignent les grèves, inédites par leur ampleur depuis plusieurs décennies, et qui se multiplient aujourd’hui dans de nombreux secteurs d’activité et dans de nombreux États. Par ailleurs, Biden est perçu comme beaucoup trop âgé par une majorité de la population pour être réélu président et cela ne devrait pas s’arranger d’ici la première semaine de Novembre 2024, date du scrutin.
Le problème aux USA, c’est que ce n’est pas toujours le vote populaire qui décide aujourd’hui du résultat d’une élection. C’est l’«État profond» néocon qui contrôle tous les instruments pour barrer la route aux candidats indésirables (Trump et Kennedy par exemple s’opposent au globalisme néocon) et promouvoir celui qui doit être élu envers et contre tout, parce qu’il est prévisible, docile, mondialiste et pro-guerre contre la Russie: Biden.
De quels instruments s’agit-il ?
A – Du Secrétaire à la Justice, Merrick Garland qui contrôle le FBI pour les enquêtes à charge et le procureur général pour les mises en examen des candidats à éliminer : (Trump par exemple). Merrick Garland est un néocon pur et dur qui doit son poste à l’AIPAC et qui aurait pu figurer, avec Zelenski, au palmarès confessionnel de l’influence du Jerusalem Post. Son rêve ? Voir le président russe traduit devant un tribunal international pour « crime d’agression». Rien que ça…. https://www.mondialisation.ca/comment-les-pays-de-lotan-ont-parraine-le-mandat-darret-lance-contre-poutine-par-le-procureur-de-la-cpi/5677680?doing_wp_cron=1695979919.8890230655670166015625
Il a, bien sûr, effectué à plusieurs reprises, les pèlerinages obligés à Kiev et Tel Aviv pour montrer son allégeance. Bien sûr Garland va tenter d’instrumentaliser la CPI alors même que son pays, les USA, ne reconnaissent pas les arrêts de cette cour pénale pour eux même ????
B – Des médias dominants (CNN, New York Times et Washington Post entre autres) contrôlés par l’État profond qui ne vont pas tarder à se déchaîner contre Trump et Kennedy pour faire chuter leur côte de popularité.
C – Des appareils des deux grands partis politiques (démocrate et républicain) largement contrôlés par l’État profond et qui sont en charge de l’organisation des primaires. Tenter de faire chuter Kennedy dès les primaires démocrates sera certainement l’objectif numéro 1 de l’appareil du parti démocrate. C’est cela la démocratie dans « le Camp du Bien » qui est le notre.
D – En dernier recours, l’État profond peut recourir à la fraude électorale dans les États qu’il contrôle le mieux, ce qu’il a déjà fait et sait faire, voire à l’élimination physique du candidat gênant. Rappelons que les Kennedy ont déjà payé un très lourd tribut à ce genre d’élimination physique au motif qu’ «ON» ne voulait pas les voir s’approcher du pouvoir et jouer le moindre rôle au niveau fédéral US.
Assassinat du président US John Kennedy le 22 Novembre 1963 à Dallas alors qu’il allait prendre des « décisions indésirables ».
Assassinat de Robert Kennedy parce qu’il voulait rouvrir l’enquête sur la mort de son frère, le 6 juin 1968 en Californie, après sa victoire aux primaires démocrates qui en faisait le favori de l’élection présidentielle de 1968.
Décès suspect de John Fitzgerald Kennedy Junior, le fils du Président assassiné, dans un accident de l’avion de tourisme qu’il pilotait et qui s’est écrasé en mer le 17 juillet 1999 dans des conditions difficiles à établir, alors que l’intéressé venait d’annoncer son entrée en politique avec une immense côte de popularité …..
On notera aussi avec intérêt le nombre très élevé d’assassinats politiques en Amérique latine pour des candidats dont le seul tort était, le plus souvent, d’avoir un programme de gouvernement contraire aux intérêts de l’oncle SAM.
Pour l’élection présidentielle US à venir, un « ticket d’union nationale » TRUMP (Républicain) – KENNEDY (Démocrate) rassemblerait très probablement une très forte majorité d’électeurs états-uniens.
Aujourd’hui le vrai débat politique à l’échelle des USA mais aussi de la planète entière n’existe plus vraiment entre « Démocrates » et « Républicains », entre droite et gauche, mais entre « néoconservateurs mondialistes / globalistes» prônant l’uni-polarité sous hégémonie US et « souverainistes » partisans de la multipolarité, de la non ingérence dans les affaires d’États souverains et du respect des autres.»
Ce qui rapproche aujourd’hui Trump et Kennedy tient dans le discours de Donald Trump à l’Assemblée générale de l’ONU du 24 Septembre 2019. Bien que démocrate sur le papier Robert Kennedy junior aurait pu tenir exactement le même.
« Comme mon pays bien-aimé, toutes les nations présentes dans cette enceinte ont une histoire, une culture et un héritage qu’elles chérissent et qui méritent d’être défendus et célébrés, et qui nous donnent une force et un potentiel particulier. Le monde libre doit embrasser ses fondations «nationales». Il ne doit pas chercher à en faire table rase et à les remplacer… »
Trump avait ajouté quelques secondes après : « Si vous voulez la liberté, soyez fiers de votre pays, si vous voulez la démocratie, accrochez vous à votre souveraineté, si vous voulez la paix, aimez votre nation. Les chefs d’état avisés font toujours passer l’intérêt de leur propre pays en premier. L’avenir n’appartient pas aux mondialistes, l’avenir appartient aux patriotes. L’avenir appartient aux nations indépendantes et souveraines qui protègent leurs citoyens, respectent leurs voisins et acceptent les différences qui rendent chaque pays spécial et unique ».
D. Delawarde
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
2 réponses à “Élection présidentielle US 2024 : Une surprise Kennedy n’est pas impossible.”
Il y en a marre des Gauchistes.
Et surtout dans le genre des kennedy, les poches pleines de pognon et qui osent parler de la pauvreté, la précarité, du malheur humain, en évitant de poser son regard dessus.
Kennedy, mafia, corruption, démocratie. Dans ces quatre mots cherchez l’intrus, aurait dit Pierre Desproges.