L’équipage du navire Pelican de la Brittany Ferries s’apprête à utiliser, dès cette semaine, le prototype de voile gonflable Wisamo (Wing Sails Mobility) du groupe Michelin. Le navire Pelican qui est affrété par Brittany Ferries à la Compagnie Maritime Nantaise opère entre Poole en Grande-Bretagne et Bilbao en Espagne.
Il est prévu que l’aile soit utilisée pendant 6 à 8 heures sur une traversée de 30 heures. La voile gonflable Wisamo est une aile d’une taille de 100 m² qui avait été installée sur le navire en novembre 2022.
Le projet Wisamo – contraction de « wings sails » et de « Mobility » – est une aile gonflable, rétractable et automatisée s’installant sur des navires marchands et de plaisance. « L’aile utilise la propulsion du vent, énergie gratuite, universelle et inépuisable. Cette aile au design qui n’est pas sans rappeler les rondeurs de Bibendum, permettra de diminuer la consommation de carburant et d’avoir ainsi un impact environnemental positif en réduisant les émissions de CO2 », promet Michelin.
En avril 2023, après une série de tests et ajustements, la société de classification norvégienne DNV donnait son accord au groupe Michelin pour son système de voilure Wisamo.
L’utilisation de la voile gonflable sera effectuée jusqu’à la fin de l’année en cours afin de collecter des données pertinentes après plusieurs heures de mise en fonctionnement.
Ce nouveau prototype automatisable et rétractable pourrait ouvrir la voie à des essais avec une aile encore plus grande, permettant une réelle avancée en faveur de la décarbonation du transport maritime. Le système comporte trois fonctions : le hissage automatique de l’aile, son affalage automatique et une commande en cas de difficultés.
Le Groupe Michelin estime que l’aile permettra de diminuer en moyenne jusqu’à 20% la consommation de carburant du navire. Les essais dans le golfe de Gascogne seront davantage axés sur l’efficacité et le fonctionnement du prototype.
Une réponse à “Brittany Ferries annonce l’utilisation du prototype de voile gonflable Wisamo sur le navire Pelican”
Loin de moi l’idée de contredire l’enthousiasme de Michel Desjoyeaux pour qui j’ai le plus profond respect et une sincère admiration, mais à moins d’avoir mal vu ou mal compris, exit feux de tête de mat, feu de hune, antenne VHF, on voit que le capteur de girouette anémomètre a été installé sur une perche à l’avant qui semble très exposée au chocs, si on veut un radar où le mettre ? Et quelle est l’efficacité au près d’une voile au profil symétrique, semble-t-il, qui ne présente ni intrados ni extrados ? À voir, par contre si ça marche bravo Michelin.