L’UNI, syndicat étudiant de droite, a lancé en début septembre sa nouvelle section pour les villes de Lorient et de Vannes, présente au sein des campus de l’Université Bretagne Sud comprenant toutes les différentes formations, Licences, Masters, ou IUT. Le syndicat a déjà mené plusieurs distributions de tracts à destination des étudiants, dans les administrations concernées.
« Notre détermination à défendre les valeurs du mérite, de l’excellence, de l’amour de la France et de sa langue, à l’heure où elles sont violemment attaquées, est sans faille. Nous sommes également prêts à lutter contre toutes les dérives d’extrême-gauche que nous connaissons
à l’université : violences, blocages, censure, wokisme…» indique le syndicat dans un communiqué adressé à la presse.
Cette rentrée scolaire verra se tenir les élections au CROUS, et le renouvellement des conseils d’administration. « Ces élections seront l’occasion pour nos militants de défendre le programme de l’UNI sur les questions de pouvoir d’achat, de logement, de restauration et
tant d’autres sujets majeurs pour la vie étudiante et la jeunesse. Nous continuerons également de défendre notre vision de l’Éducation nationale, dans l’intérêt de la réussite des lycéens : le retour aux enseignements fondamentaux et la lutte contre le communautarisme islamique doivent être la priorité du nouveau ministre Gabriel Attal, qui devra détricoter le bilan de son prédécesseur et faire face aux contradictions du président de la République sur sa politique éducative »
Le syndicat UNI est, depuis des années et souvent dans l’indifférence des autorités, souvent victime d’exactions de la part de militants d’extrême gauche, surtout sur des campus réputés gauchistes : à Rennes 2, à Nantes, il est fréquent que des agressions aient lieu en plein tractage, en pleine action, sans que les universités concernées ne prennent de mesures pour faire respecter la liberté syndicale, et alors même que les agresseurs sont systématiquement identifiés.
Quoi qu’il en soit, l’UNI compte bien sensibiliser les étudiants à plusieurs thématiques :
« Le sujet de l’orientation et de la refonte totale de Parcoursup, véritable roulette russe hasardeuse et arbitraire, est également majeur. Nous devons assumer une orientation basée sur les filières professionnalisantes et sur la sélection méritocratique dans l’enseignement supérieur.
Sur l’Enseignement supérieur, le sujet central des années passées et à venir est l’inflation et la perte de pouvoir d’achat des étudiants. Nous savons que les chèques ponctuels et les distributions alimentaires ne sauraient constituer une aide durable face à la précarité des étudiants. La réforme des bourses, débutée l’an dernier, doit donc poursuivre son oeuvre et nous serons vigilants sur ce point. Les aides qui s’adressent à tous, à l’instar de la CAF, ne doivent plus être diminuées. De plus, la taxe étudiante CVEC opaque et inutile, qui représente 100 euros chaque année pour les étudiants non boursiers, doit être supprimée. Enfin, les bourses au mérite, divisées par deux par le Gouvernement socialiste, doivent être augmentées.
Les sujets de l’insécurité et de la tranquillité doivent être également traités. Ces derniers temps à Lorient, l’insécurité se manifeste de plus en plus. Sans même compter les émeutes de juin dernier, le quartier de Frébault a été le lieu d’une fusillade il y a quelques semaines. Le risque pour les étudiants lorientais ? Le campus de Lorient se situe en pleine ville (à 10/15 minutes à pied de Frébault par exemple), contrairement à celui de Vannes qui est plus en périphérie. Concernant Vannes l’objectif est de pérenniser la tranquillité et la propreté du campus, alors que le campus de Lorient se doit de les retrouver pour un cadre favorisant la réussite des étudiants »
Les (rares) étudiants qui votent et s’intéressent aux élections du CROUS seront-ils convaincus ? Réponse dans les prochaines semaines après les élections au CROUS.
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Une réponse à “Lorient, Vannes. L’UNI fait sa rentrée sur le campus universitaire du Morbihan”
ah bon, des étudiants qui veulent travailler et non manifester, casser, j’ai connu ça en 1968 à la fac