C’est une donnée choc de la dernière étude statistique de l’INSEE : depuis 2019, la redistribution des richesses par l’Etat a des effets neutres sur le niveau de vie des ouvriers et employés.
Pour arriver à cette conclusion, les statisticiens ont pris en compte tous les transferts monétaires directs, mais aussi évalué l’apport des services publics gratuits, en tout 500 milliards d’euros par an pour cette « redistribution élargie ». Comme on peut s’y attendre, les plus pauvres reçoivent plus qu’ils ne contribuent, de même que les retraités. Au total, 57 % des résidents en France sont gagnants à cette redistribution des richesses organisée par l’Etat.
Cela laisse environ 43 % de perdants et parmi eux, une grande partie des classes moyennes et populaires : en raison des ponctions sur le salaire, ouvriers et employés pris globalement reçoivent autant qu’ils donnent à la collectivité.
Une situation qui semble nouvelle et qui apporte un éclairage à la révolte des Gilets jaunes : ces salariés des territoires périphériques, de plus en plus ponctionnés par un Etat endetté et clientéliste, sont en même temps confrontés au déclin quantitatif et qualitatif des services publics dans leur région. Travailler ne paye plus pour les plus modestes.
2 réponses à “Transferts sociaux de l’Etat : ouvriers et employés ne sont plus gagnants”
Je vois mal ,dans cet article comment les retraités pourraient contribuer à la richesse en ne travaillant plus et ce qu’on leur donne n’est jamais que le fruit de 40 ans de cotisations et encore quand ils ont la chance de ne pas mourir avant la retraite ! Quant aux classes moyennes et autres employés, ils sont devenus les vaches à lait de l’ Etat pour payer la charge sociale, pas toujours justifiée, que l’on distribue sans presque aucun contrôle.
les gens doivent travailler plus pour vivre moins bien, merci macron et la gauche qui l’a réélu