Dans l’interview qu’il a accordée la semaine dernière à Kossuth Radio, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a abordé une série de questions urgentes, notamment l’impact économique de la guerre en Europe, les politiques de protection de la famille et la nécessité d’une coalition plus favorable à la famille en Europe. Voici un résumé de ses principaux points.
Le Premier ministre Viktor Orbán a commencé son interview sur « Good Morning, Hungary » en soulignant les conséquences néfastes de la décision de Bruxelles de s’engager dans un conflit, déclarant que « toute l’Europe souffre de la décision de Bruxelles d’entrer en guerre ». Il a également souligné l’importance de promouvoir la paix en déclarant : « Plus la guerre causera de problèmes économiques, plus la question sera posée avec insistance : Pourquoi faisons-nous cela ? »
Le Premier ministre Orbán a exprimé son impatience et sa frustration face à l’inflation, l’attribuant principalement à la politique européenne et à la guerre. Il a déclaré : « Je suis impatient et en colère contre l’inflation, comme tout le monde. Elle est due à la politique européenne, et principalement à la guerre. Si la guerre était terminée, la situation économique s’améliorerait immédiatement ». Il a également souligné l’impact négatif des spéculateurs qui profitent du conflit en cours, en insistant sur le fait que les pays en souffrent.
Le premier ministre a reconnu que la Hongrie ne pouvait pas se soustraire aux effets de la guerre, réitérant l’importance de résoudre le conflit le plus rapidement possible. « Nous ne pouvons pas nous attendre à ce qu’une fée avec une baguette magique mette fin à la guerre, à moins que le président américain Joe Biden ne se transforme en fée. Mais s’il le voulait, il pourrait mettre fin à la guerre », a déclaré M. Orbán. Il espère néanmoins que les mesures prises par le gouvernement permettront de ramener l’inflation sous la barre des 10 % d’ici la fin de l’année.
Le Premier ministre Orbán a déclaré qu’il avait une « opinion sévère » de l’augmentation par l’Ukraine du prix de transit du carburant. Selon le Premier ministre, nous sommes contraints d’importer du carburant à un prix trois fois et demie supérieur, ce qui représente 48 milliards de forints supplémentaires. Cela entraînera une hausse du prix de l’essence et une augmentation de l’inflation d’un demi pour cent, a-t-il déclaré.
Le premier ministre a également souligné l’importance des politiques de protection de la famille et leur rôle dans la résolution des problèmes démographiques. « L’objectif du gouvernement est que ceux qui ont des enfants vivent mieux financièrement que ceux qui n’en ont pas », a-t-il déclaré, révélant que les mesures de politique familiale du gouvernement avaient déjà conduit à la naissance de 160 000 enfants supplémentaires et qu’il s’engageait à prendre d’autres initiatives à cet égard.
Viktor Orbán a également souligné l’importance de créer une coalition favorable à la famille au sein de l’Europe et envisage une Europe qui laisse derrière elle la propagande sexiste et la politique de deux poids deux mesures à l’encontre de la Hongrie et de la Pologne. Il estime que la Hongrie a de bonnes chances d’influencer la politique familiale à Bruxelles, en particulier pendant sa présidence de l’UE.
Le premier ministre a critiqué la bureaucratie bruxelloise pour son incapacité à représenter efficacement les intérêts européens. Il a noté que de plus en plus de pays et de partis sont également de plus en plus critiques à l’égard de Bruxelles et s’alignent sur la Hongrie à cet égard.
Le Premier ministre Orbán a conclu sur la position de la Hongrie concernant la situation des céréales ukrainiennes, notant qu’elle s’était battue pour empêcher les céréales ukrainiennes de rester en Hongrie. Il a fait part de l’intention du gouvernement de prolonger l’interdiction d’importation des céréales ukrainiennes, affirmant que Bruxelles prenait le parti des intérêts américains au détriment des intérêts des Européens.
3 réponses à “Hongrie. Viktor Orbán : « L’Europe souffre de la décision de Bruxelles d’entrer en guerre »”
Si la guerre ne s’arrête pas rapidement, les pays européens et surtout la France vont vivre des moments très difficiles qui vont continuer dans l’ appauvrissement général des populations.
100 % d’accord !
Un homme sensé
Votez bien aux européennes…
les européens crèvent à petit feu, non seulement des conséquences de la guerre en ukraine mais de leur politique de migration, les autres avant les notres, voila leur posture, donc orban est un tyran puisqu’il n’obéit pas