Quand on veut faire passer une loi qui porte gravement atteinte à la liberté d’expression et à la dissidence, on se proclame Champion de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. C’est en quelque sorte ce que font les députés Renaissance Mathieu Lefèvre et Caroline Yadan qui veulent faire voter un projet de loi qui selon eux « permettra d’appliquer plus efficacement les peines d’emprisonnement à l’encontre des auteurs de propos racistes, antisémites ou discriminatoires via un mandat d’arrêt ».
Nous voulons permettre, avec @MathieuMLefevre, l’émission de mandats d’arrêt contre les personnes qui dévoient la liberté d’expression à des fins racistes ou antisémites.
Dans notre République, toutes les haines doivent être combattues et toutes les discriminations traquées.…
— Caroline Yadan (@CarolineYADAN) September 12, 2023
Sont principalement visés aujourd’hui le dissident de l’humour Dieudonné, ceux de la pensée Boris Le Lay, Alain Soral (Le révisionniste Vincent Reynouard lui, est actuellement bien enfermé depuis de nombreux mois dans une prison d’Edimbourg en Ecosse, pourchassé par les autorités françaises qui ont mis des moyens qu’elles ne mettent pas pour résoudre des affaires de cambriolages ou d’agressions, comme si le crime de l’écrit ou de la pensée était bien plus grave en République française) qui ont été condamnés en France au nom des lois restreignant déjà fortement la liberté d’expression (Gayssot, Taubira, Pleven…) et empêchant certains débats historiques et/ou d’idées en France. Ce qui a entrainé le départ pour d’autres pays où les poursuites pour ce type d’infractions n’existent pas, la liberté d’expression y étant garantie.
Aujourd’hui donc, ces quelques figures dissidentes sont visées. Mais demain, cette loi, si elle est adoptée, et comme les lois précédentes réprimant la liberté de parole et d’écrits, pourrait entrainer de graves dérives, visant un public bien plus large. « L’enjeu de cette proposition de loi est de pouvoir sanctionner les idéologues qui sévissent sur les réseaux sociaux ou sur Internet, ces multirécidivistes qui sont rarement présents à leurs audiences et vivent à l’étranger pour échapper à leurs condamnations.» indiquent les députés à Libération.
La proposition de loi prévoit d’ « élargir le pouvoir du tribunal en lui donnant la possibilité d’émettre un mandat de dépôt ou un mandat d’arrêt pour permettre l’exécution immédiate de la peine d’emprisonnement en cas de condamnations pour contestation de crimes contre l’humanité ou apologie de crimes contre l’humanité ou de crimes de guerre »
Cette mesure avait été défendue par la Première ministre Élisabeth Borne, lors de la présentation en janvier dernier d’un plan de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations.
Le second des deux articles du texte prévoit de son côté de « transformer en délit les contraventions actuellement prévues en matière de provocation non publique à la discrimination et d’injure et de diffamation non publique à caractère raciste et antisémite ».
Concrètement, les députés veulent – nous n’avons toutefois pas encore trouvé la trace de l’enregistrement de ce projet de loi sur le site de l’Assemblée – que la justice et les autorités consacrent de nouveaux moyens budgétaires importants pour traquer des internautes, ou des écrivains, ou des polémistes condamnés. Et augmenter l’arsenal répressif visant les propos jugés non conformes à la religion républicaine française (un délit de blasphème qui ne dit pas son nom donc…)
Dans un pays où la sécurité physique (bien réelle celle ci) des citoyens n’est plus assurée par l’Etat, et où la sécurité sanitaire non plus (fermeture des urgences, hôpitaux, maternités), où les prisons sont surchargées, cela peut sérieusement faire s’interroger les observateurs sur les priorités de ces élus de la majorité macroniste. Avec en plus, le revers de la médaille, celui de faire de la publicité, encore plus importante, pour les personnes traquées. Et de fabriquer plus d’adeptes de ces dissidents pourchassés, que des députés auteurs de la proposition de loi qui sera étudiée prochainement à l’Assemblée nationale (nous rendrons bien entendu compte du vote des députés pour ou contre cette proposition de loi).
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5 réponses à “Justice.Les députés Renaissance Mathieu Lefèvre et Caroline Yadan veulent faire enfermer les dissidents politiques”
Ce qui est dangereux avec les CONS, c’est qu’ils ne doutent rien et osent tout !!! ( les tontons flingueurs )
Quand allons nous mettre fin à tous ces guignoles de foire !!
Donc, ils veulent une justice expéditive qu’ils n’ont jamais été capables d’imposer pour la grande délinquance et les islamistes radicaux ! Elle serait réservée juste à ceux qui ne pensent pas comme eux, c’est l’ ADN des LFI repris par la macronie…..les électeurs comprendront peut-être. La prison pour les anti vaccins, les anti immigration, les anti LGBT, les anti voitures électriques, les anti féministes radicales, les anti européens, les anti incompétents du pouvoir, etc…
… Une seule réponse au devant de ce type de profil provocateur ; une grande claque sur la tronche dans un recoin de leur quartier est sans témoins les fera descendre de leurs nuages de prétention .
la haine de ces gens là envers tous ceux qui ne pensent pas comme eux est patente; bailloner ne leur suffit pas ils veulent maintenant les embastiller , ça me fait penser au régime italien de 1922 à 1944
Traquons les sur Twitter, Facebook, Instagram etc tous les sites où ils s’exhibent et se pavanent et demandons leur des comptes.
Attention, pas de menaces ou d’insultes, juste des beignes verbales (« torquemada, beria, collabobos, parasites, kagébistes, gestapistes » etc) et balancez leur leurs slogans puants dans leurs tronches de cake: « No Pasaran » « Interdit d’interdire » « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » et collez leur du « CRS SS, Renai SS ance, SSance, SSance! » pour bien leur coller la honte.