Chaque année en France, plus d’un million de malades voient leur vie changer grâce à un don de sang. En médecine vétérinaire de nombreux chiens et chats ont eux aussi besoin d’un don pour survivre. Le 14 juin prochain aura lieu la Journée Mondiale du Don de Sang, le jour idéal pour faire de votre compagnon un sauveur !
Une pénurie de sang aussi chez les animaux de compagnie
Comme en médecine humaine, la transfusion sanguine est devenue vitale et incontournable pour soigner les animaux malades ou accidentés. Réalisé en urgence, cet acte nécessite de trouver rapidement du sang : soit chez un donneur sain, soit dans un établissement vétérinaire dédié. Cependant, les dons restent insuffisants car peu de propriétaires ont connaissance de l’existence d’une telle procédure. Les réserves de sang sont trop basses, démocratiser le don permettrait aux praticiens de répondre sereinement aux besoins des malades.
Un acte solidaire et vital
Vous pouvez faire de votre compagnon un donneur en informant votre vétérinaire ou en vous signalant auprès d’une structure offrant ce service. Et comme le sang ne se conserve que peu de temps, plus il y a de dons, plus ils sont réguliers et plus les petits patients poilus en ayant besoin peuvent être soignés !
Le prélèvement, un acte sans risque pour l’animal
Après un bilan de santé complet, le prélèvement sanguin est réalisé sous sédation afin de faciliter la collecte. Tous les chiens et chats en bonne santé peuvent être donneurs à condition d’être âgés de 2 à 8 ans, de peser au minium 20 kg pour les chiens, 4 pour les chats, d’être à jour de leurs vaccins, d’être vermifugés et traités régulièrement contre les parasites externes. Cependant, il est plus difficile de prélever du sang à un chat à cause de son faible volume sanguin et de sa grande sensibilité.
Comment le don de mon animal peut-il aider à sauver une vie ?
Il existe plusieurs indications à une transfusion sanguine : accident de la voie publique, maladies ou encore certaines chirurgies. Suivant la pathologie et l’espèce, le vétérinaire administrera du sang entier, les plaquettes, des globules rouges ou du plasma.
La xénotransfusion en cas d’urgence extrême !
En cas de pénurie de donneurs, il est possible qu’un chien donne son sang à un chat, mais cette méthode n’est réalisable qu’une seule fois dans sa vie. On parle alors de xénotransfusion. Autre pratique utilisée en cas de rupture de la rate par exemple, la transfusion au patient de son propre sang. Cette autotransfusion permet de réinjecter massivement et immédiatement du sang par voie intraveineuse.
Le saviez-vous ?
Les chiens et les chats ont différents groupes sanguins. Ceux-ci servent à déterminer quel type de sang, il est possible de transfuser. Chez le chien, il existe 8 groupes sanguins contre 4 chez l’Homme. Lors d’une transfusion, seul le groupe DEA 1.1 sera testé en raison de son grand pouvoir de réaction immunitaire. La transfusion sanguine est un acte complexe et onéreux, qui ne peut en général être réalisée que par des foyers qui sont assurés, sinon cela devient compliqué financièrement.
Photo : DR
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3 réponses à “Don de sang chez le chien et le chat : pourquoi est-il important ?”
La génétique nous affirme que l’ADN est unique, or l’ADN est présent dans CHAQUE molécule, donc aussi du sang, d’où l’on doit pouvoir déduire que le sang est unique, donc non transférable sans mettre en branle l’immunité du receveur et, éventuellement, mettre, sa vie en danger.
Pour ceux qui voudraient en savoir plus il faut consulter la bioélectronique de Vincent qui infirme totalement le « bénéfice » (physique s’entend) de la transfusion.
Précision, je ne suis pas témoin de Jéhovah … complotiste sûrement !
merci de cette précision, de toutes façons, en tant que complotiste assumée, et bien sûr non injectée par le soit disant vaccin anti covid, je n’accepterais plus de dons du sang, finalement, les témoins de jehova ont raison ;-)
J’ajoute, pour faire réfléchir que ce ne sont QUE les animaux domestiques qui, parce que malades, auraient « besoin » de transfusions ! Le monde sauvage en est indemne et n’est pas décimé pour autant !
Morale de l’histoire ? Tant que nous serons sous la férule de la blouse blanche, qui patauge dans la choucroute (alsacienne s’entend) il y aura une matière première, nous, abondante, taillable et corvéable à merci pour le plus grand bénéfice de Bigpharma ! Mais croire en la pilule miracle est nettement moins contraignant que de se remettre en cause et de respecter les lois naturelles. Bon dimanche.