La FUB et l’Académie des mobilités actives (ADMA) ont diffusé les résultats d’une enquête faite auprès de 3000 personnes qui ont subi un vol de vélo – il y a près de 320.000 vols de vélos chaque année en France depuis 2014. Un tiers des cyclistes qui ont subi un vol de vélo se déplacent moins ou plus du tout en vélo – une proportion qui fait de cette délinquance un enjeu majeur des mobilités publiques et du développement – ou non – des alternatives au tout-voiture.
Un vol sur deux en plein jour, un tiers des vélos volés stationnés depuis moins de deux heures
Près de 43% des vélos volés l’ont été de jour, encore 20% le soir et 26% la nuit. Un tiers (32%) était stationné depuis moins de deux heures – et 60% des vélos volés l’étaient dans l’espace public, pour la quasi-totalité (85%) accrochés à un arceau, un poteau, une gouttière ou tout autre point fixe.
Câbles et antivols en U plus fragiles
Dans la moitié des cas (42%) le vélo était accroché par un câble, dans un quart des cas (27%) par un antivol en U, une chaîne pour un vélo sur cinq (19%), un antivol pliant pour 7% d’entre eux, un bloque-roue pour 5%. Dans les deux tiers des cas (65%) la victime a porté plainte… mais seuls 6% ont retrouvé leur vélo.
Deux tiers ont racheté un vélo et roulent autant qu’avant
Une fois le vol encaissé, 64% des cyclistes ont racheté un vélo et 68% roulent autant qu’avant. Ce qui signifie qu’un tiers est resté sur le bord du chemin – 10% ne roulent plus du tout, 23% moins qu’avant.
Parmi ceux qui ont racheté un vélo, 45% ont opté pour l’occasion et un tiers (32%) pour un vélo moins cher – presque un quart des répondants (24%) a choisi un vélo plus cher qu’avant.
LM
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Une réponse à “Les vols de vélos découragent un tiers des cyclistes qui les subissent”
m’enfin, quelle hargne envers des djeunes des quartchiers qui n’en peuvent plus de marcher pour rechercher un petit boulot