Les quelques milliers de soignants français non vaccinés et suspendus depuis plus d’un an entrevoient peut-être enfin le bout du tunnel : le ministre de la Santé a annoncé il y a quelques jours leur réintégration d’ici peu.
François Braun évoque la réintégration des soignants
Feuilleton de l’obligation vaccinale des soignants, suite et fin ? Le sujet qui a divisé les professionnels de santé français (comme le reste de la population) depuis près de deux ans désormais est de nouveau au cœur de l’actualité après les propos tenus par le ministre de la Santé lors d’un déplacement dans la Marne vendredi 28 avril.
Cité lundi 1er mai par le journal local Le Pays Briard et Le Parisien, François Braun a ainsi déclaré : « Ces soignants vont être réintégrés. Ces dernières semaines, j’ai réuni l’ensemble des parties prenantes, car je veux que la réintégration se fasse, mais dans de bonnes conditions ».
Toutefois, le ministre a également indiqué que, selon lui, les soignants non vaccinés de retour au travail « ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout ». Rappelons que l’exécutif avait choisi, à la fin de l’été 2021, de contraindre 2,7 millions de travailleurs à se vacciner. Avec, à la clé, une suspension en cas de refus. Outre les soignants, les personnels des hôpitaux et des maisons de retraite, les ambulanciers, les aides à domicile ainsi que les pompiers avaient dû eux aussi se conformer à l’obligation vaccinale.
Quant au calendrier de cette réintégration à venir, François Braun a détaillé : « L’instruction est prête. Je vais la signer en tout début de semaine prochaine [à partir du 2 mai, NDLR] ». Et d’ajouter que « le décret de mise en application sera pour mi-mai ».
Une réintégration encouragée à demi-mot par la HAS
Cette annonce du ministre de la Santé intervient à la suite de l’avis favorable de la Haute Autorité de santé (HAS) rendu à la fin du mois de mars dernier concernant la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels visés. Au préalable, la HAS avait été saisie à l’automne 2022 par le ministre et par l’Assemblée nationale.
Publié le 30 mars 2023, l’avis en question de la HAS préconisait désormais que « la vaccination contre le Covid-19 soit fortement recommandée (…) pour les étudiants et professionnels des secteurs sanitaire et médicosocial », incitant donc le gouvernement à « lever l’obligation de vaccination » contre le Covid-19.
Quelques jours plus tard, le 3 avril dernier au micro de BFMTV, le ministre de la Santé faisait savoir qu’il suivrait l’avis de cette « autorité scientifique », tout en indiquant qu’il envisageait de concerter les fédérations hospitalières et les ordres des professions de santé pour définir les modalités de mise en œuvre.
Actuellement dans l’Hexagone, selon les chiffres de la fédération hospitalière de France, environ 4 000 soignants, soit 0,3 % du personnel hospitalier du pays, seraient suspendus suite à leur refus de se faire administrer le vaccin contre le Covid-19.
Par ailleurs, certains syndicats comme le SNPI (Syndicat national des professionnels infirmier) sont pour leur part opposés à la levée de l’obligation vaccinale pour les soignants.
Mêmes réticences du côté des politiques puisque la proposition de loi émise par le groupe communiste visant à lever l’obligation vaccinale a été rejetée par les députés à l’Assemblée nationale le 12 avril dernier.
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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7 réponses à “Covid-19. François Braun va réintégrer les soignants non vaccinés [Vidéo]”
Attendre et voir !
Je constate que le SNPI – honte sur eux – est déjà sur le créneau : ils ont été les jobards de cette « .vaccination » bidon et voudraient que tout le monde partage les risques qu’ils encourent pour leur santé en ayant cédé à ces injections de poisons .
Quant aux politiques , les nombreux députés qui ont voté contre la levée de cette obligation , tous ces traîtres aux populations qu’ils sont sensés représenter : ils se sont tous précipités en hôpital militaire ( ou à l’IUH de Marseille ) afin de recevoir des traitements précoces , interdits aux gueux . La plupart de ces politiques n’ont reçu aucune injection : ILS NE SONT PAS VACCINES !
et quid de l’indemnisation ???
La « p(l)andémie s(n)azitaire » n’est pas terminée.
Ses ravages sont considérables,
Ils démontrent à quel point, ce qu’il reste encore de « Français », sont veules, mais cohérents dans la dinguerie, il faut le reconnaître.
Puisque, après s’être laissés imposé le « Pass », dit s(n)azitaire, ils ont, toute honte bue, à la traine des syndicats corrompus (achetés et financés par les instances européennes), courus comme un seul homme, se faire mystifier, une fois encore, par le Conseil constitutionnel, constitué, comme chacun sait, de « sages » (expression pompeuse, bien risible, qui illustre au poil le mythe républicain), dans l’espoir culotté que « la loi retraite » soit retoquée…
La France va au plus mal, et nous ne sommes pas sortis de l’auberge malfamée dans laquelle nous avons été « nassés ».
On peut aussi se demander pourquoi ils n’ont pas rendu ce « vaccin » obligatoire pour les professions de santé… Peut-être parce que ce produit est toujours en « essai » ?
Les ARS et consorts du milieu politico/ medical excluait des hopitaux les soignants non vaccinés , mais par contre , faisait travailler des soignants vaccinés mais pour certains malades !! Même vacciné la transmission du covid 19 est possible et des patients ont d’ailleurs étés contaminés dans ce cadre là dans les hôpitaux. Chercher l’erreur !!
Je suis soignant non vacciné et aujourd’hui je « gagne » ma vie différemment . Ils se la jouent grands seigneurs en daignant nous faire l’aumône de leur réintégration . Ce qu’ils n’ont pas compris , c’est que notre refus de l’injection était un acte de la plus haute bienveillance vis à vis de la population pour qui nous avons tout perdu afin de ne pas nous rendre complice de la forfaiture . Nous sommes autant de lanceurs d’alertes . A nous maintenant de bien faire passer le message .
pendant des mois ils ont du se débrouiller à survivre, n’ayant pas droit à pole emploi ni au rsa que tout immigré peut toucher