Alors que près de 1000 élèves des classes de CM1 et de CM2 puis du Lycée Naval de Brest métropole ont été invités à participer à un exercice d’écriture sur le thème commun avec les marins engagés dans l’épreuve et les auteurs de la maison d’édition Gallimard, les organisateurs de la quatrième édition de la Guyader Bermudes 1000 Race Brest – Brest ont également choisi de dédier deux journées aux enfants placés sous la protection du Conseil Départemental du Finistère. Le samedi 6 et le dimanche 7 mai prochain, 200 jeunes placés en établissements spécialisés et en familles d’accueil ainsi que leurs accompagnants pourront profiter d’une visite des pontons, échanger avec les skippers et leurs teams, découvrir la navigation à bord d’un embarquement, mais aussi partager un moment privilégié avec Jean Le Cam, le parrain de cette opération.
La protection de l’enfance fait partie des grandes compétences du Département du Finistère. Aujourd’hui, près de 2 200 mineurs sont placés sous la protection du Conseil départemental et presque autant sont suivis à domicile. Le Conseil départemental fait de la protection de l’enfance l’une de ses grandes priorités de son action et pour mieux protéger et accompagner les enfants qui lui sont confiés, le Département a pris dix engagements concrets parmi lesquels la création de places supplémentaires pour le placement à domicile, le développement des visites de prévention réalisées par un éducateur à domicile ou encore l’ouverture davantage de places pour les fratries. « Le Conseil départemental du Finistère a bâti avec l’Etat et les acteurs de la protection de l’enfance, un plan pour la protection de l’enfance dans le Finistère dont l’objectif est d’accroître les capacités d’accueil, diversifier les modes de placement et proposer des parcours de vie adaptés au potentiel de chaque enfant », explique le Département.
Jean Le Cam, un parrain impliqué
Et pour cause, depuis 2016, le nombre d’enfants placés a augmenté de 6% alors que le nombre d’assistants familiaux a considérablement baissé. Dans le même temps, les besoins des jeunes confiés ont considérablement évolué : 28 % d’entre eux sont en situation de handicap. « Je suis fier et heureux d’aller pendant trois ans à la rencontre de tous ces Finistériens dont on ignore souvent les difficultés. Cette journée de l’enfance s’annonce comme un coup d’envoi, une toute première rencontre avec plus de 200 enfants. Ce sera forcément une belle découverte et je suis certain que nous allons passer de très bons moments ensemble », relate le skipper Jean Le Cam qui, durant trois ans, portera les couleurs du Finistère et naviguera notamment pour les enfants de l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance) placés sous la protection du Conseil départemental. Les 6 et 7 mai prochains, le navigateur accueillera donc avec un plaisir non dissimulé les 200 enfants qui se rendront à Brest dans le cadre de la quatrième édition de la Guyader Bermudes 1000 Race Brest-Brest.
Une découverte de la course au large
Lors de ces deux journées qui leur seront dédiées, les jeunes, seront répartis en quatre groupes et embarqueront à bord des voiliers Loch Mana et Dahl Madl le samedi puis sur une vedette à passagers afin d’assister au départ, le dimanche. Tous profiteront de moments privilégiés avec les skippers sur les pontons, partageront un pique-nique avant de participer à un atelier d’écriture sur des cartes postales et de terminer par un goûter à la Marina du Château avec la visite de Véronique Bourbigot, Vice-présidente – Présidente de la commission de l’enfance, de la jeunesse, de la culture, des sports et des associations au Conseil Départemental, suivie de celle d’Erik Orsenna, écrivain et académicien.
Crédit photo : F.Van Malleghem – Guyader Bermudes 1000 Race
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Une réponse à “Voile. Deux journées dédiées aux enfants placés du Finistère les 6 et 7 Mai 2023”
Un parrain impliqué!! Il peut l’être vu l’argent, deux millions d’euros, que lui refile le conseil départemental sur le dos du contribuable. Une honte…et pendant ce temps les services de l’ASE sortent les jeunes majeurs des structures, faute d’argent.
Vous devriez faire votre boulot de journalistes de façon un peu plus approfondi et arrêtez de faire la promotion des politiques départementales sans investigations. La réalité est beaucoup moins reluisante.