Un producteur de betteraves a pris à partie Aurore Bergé, responsable des députés Renaissance, lors de la manifestation des agriculteurs à Paris. Ils dénoncent l’interdiction des néonicotinoïdes dans la production de betteraves.
Intéressant d’entendre la réponse hors sujet, pleine d’éléments de langage, d’Aurore Bergé. Quand la bourgeoisie rencontre la France périphérique, cela risque de ne plus « matcher » très longtemps.
Environ trois mille agriculteurs se sont réunis à Paris ce mercredi 8 février à l’appel du premier syndicat agricole français, la FNSEA. L’objet de la manifestation ? S’opposer aux « contraintes réglementaires intenables » imposées selon eux par le gouvernement, au sujet notamment des néonicotinoïdes. L’annonce, le 23 janvier dernier, de leur interdiction d’utilisation en France dans le cadre de la production de betteraves, a fait fulminer les producteurs.
Si ces pesticides sont déjà interdits depuis 2018 par l’Union européenne, la France, comme d’autres pays européens, avait accordé ces deux dernières années une dérogation aux betteraviers pour tout de même utiliser ces produits sur les semences de cette plante qui produit 90 % du sucre consommé en France. Les agriculteurs utilisent ces pesticides pour lutter contre les pucerons, porteurs d’un virus qui cause la jaunisse à leur récolte. Problème : ils causent aussi de gros dégâts sur la nature et la biodiversité, notamment sur la population d’abeilles. Mi-janvier, la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a estimé qu’aucune des exceptions soulevées notamment par la France pour justifier ces dérogations n’était justifiée. La décision a amené la France à ne pas accorder une nouvelle année de dérogation, comme elle avait pourtant prévu de le faire…et comme c’est manifestement le cas dans d’autres pays de l’UE.
Les néonicotinoïdes (NNI) sont une classe d’insecticides agissant sur le système nerveux central des insectes. Ces substances sont utilisées principalement en agriculture pour la protection des plantes (produits phytosanitaires) et par les particuliers ou les entreprises pour lutter contre les insectes nuisibles à la santé humaine et animale (produits biocides).
Ils comprennent actuellement une petite dizaine de molécules, souvent des dérivés du soufre ou du chlore ciblant dans le cerveau les récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine.
Leur faible biodégradabilité, leur effet toxique persistant et leur diffusion dans la nature (migration dans le sol et les nappes phréatiques) commencent au bout de vingt ans à poser d’importants problèmes d’atteinte à des espèces vivantes qui n’étaient pas ciblées : insectes (abeilles, papillons…), prédateurs d’insectes (oiseaux, souris, taupes, mulots, chauve-souris) et agents fertilisants des sols (vers de terre).
De nombreux apiculteurs mettent en cause ces molécules pour expliquer le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles. La Commission européenne a suspendu trois néonicotinoïdes en 2013 sur la base des travaux de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA). Plusieurs études scientifiques ont mis en évidence la toxicité de ces insecticides sur les abeilles et bourdons, en laboratoire et lors de tests en conditions contrôlées. Ces observations sont difficiles à confirmer par les travaux de terrain, ce qui alimente une discussion scientifique. En 2018, il est généralement considéré que « l’exposition chronique à ces insecticides largement utilisés affecte les abeilles et de nombreux autres invertébrés » et en février, l’AESA a confirmé la toxicité de l’imidaclopride, du clothianidine et du thiaméthoxame pour les abeilles domestiques et sauvages.
3 réponses à “« On va tomber! »: le coup de gueule d’un producteur de betteraves face à Aurore Bergé réfugiée derrière des éléments de langage”
Cette Aurore Bergé est tout le portrait du mondialisme à l’ameriquaine, c’est elle qui avait dit ( les vieux nous coutent tropcher, ils vivent trop lomgtemps, cher en retraite, et cher en medecine, il faut trouver une solution! ) alors est venu le vaccin !! elle est toujours invitée à Davos et chez les Bilderberg !!
aurore a vire ainsi que tout le gvt ils sont a genoux devant l europe de merde de plus ils mentent de plus en plus
Aurore Bergé, c’est aussi celle qui a déjà été, avec Blanquer, à l’origine de la saisine du Conseil Constitutionnel pour tenter de retoquer la loi Molac en faveur des langues régionales. Il s’agit, en fait, d’une personne issue de la grande bourgeoisie des métropoles, ce qui explique son adhésion à la doctrine européiste de Macron et son incompréhension des problèmes des territoires périphériques, mais le mépris qu’elle affiche ouvertement vis-à-vis de cet agriculteur, qui se bat pour la survie de son activité, est absolument inacceptable. C’est consternant et très inquiétant car la liberté d’expression est également de plus en plus remise en question par le Macronie.