Malgré des dépenses historiques pour supporter un afflux de migrants en forte hausse, la Belgique est condamnée à verser des indemnités à une vingtaine de demandeurs d’asile ayant attaqué l’État pour défaut d’hébergement. Afin de régler cette somme, du mobilier du cabinet de la secrétaire d’État belge en charge de l’Asile va être saisi puis revendu. Pendant ce temps-là, des cas de gale et de tuberculoses auraient été détectés chez des clandestins errant dans Bruxelles.
Faillite de la politique d’asile de la Belgique
C’est ce qui s’appelle une submersion à tous les niveaux. La Belgique, après avoir vu le nombre de demandeurs d’asile arrivant sur son sol augmenter de 40 % en 2022, est également débordée en matière d’hébergement de ces clandestins. Les structures d’accueil, totalement saturées, ne peuvent en effet accueillir la totalité des migrants circulant désormais dans le pays.
À ce propos, malgré le fait que le budget fédéral destiné à l’accueil des demandeurs d’asile pour 2023 ait atteint le niveau historique de plus de 703 millions d’euros, les dépenses (ou plutôt les gabegies) de l’État belge dans ce domaine ont manifestement été insuffisantes. En effet, le quotidien Le Soir indiquait le 20 janvier que le cabinet de la secrétaire d’État belge à l’Asile à la Migration, Nicole de Moor (CD&V, « Chrétiens-démocrates et Flamands »), allait faire l’objet de saisies de mobilier pour permettre de payer les indemnités auxquelles l’État belge a été condamné à verser pour défaut d’accueil des demandeurs d’asile.
Des saisies qui doivent aussi concerner Fedasil, l’agence fédérale belge pour l’accueil des demandeurs d’asile. Le 19 janvier, certains quotidiens belges indiquaient que, dans deux décisions rendues le 16 janvier 2023, la chambre des saisies du tribunal de première instance francophone de Bruxelles avait autorisé la vente d’une série de biens détenus par Fedasil afin de payer les indemnités imposées à la suite du non-respect du droit à l’accueil des demandeurs d’asile.
Tandis que la vente des biens de l’agence fédérale est censée débuter à partir du 13 février prochain, rappelons que celle-ci avait tout de même recruté 800 employés supplémentaires (et donc payés par l’État) en 2022 pour faire face à l’afflux de clandestins dans le pays…
Le mobilier de l’État vendu ?
Concernant les saisies au cabinet de la secrétaire d’État, la presse belge rapporte qu’un huissier est censé se rendre ces jours-ci au cabinet de Nicole de Moor (CD&V) afin de procéder à la saisie d’éléments de mobilier « non essentiel à son bon fonctionnement », notamment des chaises, des tableaux et autres éléments de décoration. Quant au produit de la vente du mobilier prélevé, il servirait ainsi, lui aussi, à verser les indemnités en question aux 22 demandeurs d’asile ayant attaqué l’État belge en justice pour défaut d’hébergement. Nul doute que les contribuables du pays apprécieront la manœuvre !
D’autant plus qu’en 2022, Fedasil a vu ses capacités d’accueil augmenter de 4 000 places pour atteindre 33 505 places. Ce qui faisait dire à Nicole de Moor le 18 janvier dernier que le pays disposait ainsi de « la plus grande capacité d’accueil qu’il ait jamais eue ».
Le 19 janvier 2022 déjà, l’État belge avait été condamné pour la première fois par un tribunal de Bruxelles pour avoir manqué à ses obligations nationales et internationales envers les demandeurs d’asile après une série de « défaillances ».
La gale et la tuberculose parmi les 3 000 migrants errant dans les rues de Bruxelles ?
Pour sa part, le Vlaams Belang flamand, par la voix de son député Dries Van Langenhove, a résumé la situation le 20 janvier 2023 : « Avec un budget d’accueil historiquement élevé, des dizaines de millions d’euros d’indemnités et maintenant des saisies en perspective, la faillite de la politique d’asile de la Belgique est à prendre au pied de la lettre ».
Avant de rappeler une évidence jamais évoquée par les autres formations politiques sur le lien de causalité entre l’immigration et ce nouveau gaspillage d’argent public : « La série de condamnations et d’amendes n’a qu’une seule cause : l’afflux est trop important et a été exacerbé par les politiques laxistes des gouvernements successifs. Dans ce contexte, il est incompréhensible que des mesures crédibles ou même de simples intentions pour réduire les entrées et augmenter les sorties fassent toujours défaut. »
Enfin, terminons ce tour d’horizon belge par une halte à Bruxelles. Dans la capitale de l’UE, le nombre de migrants et de demandeurs d’asile sans-abri vivant dans des abris précaires est actuellement estimé à 3 000 en ce début d’année 2023, certains de ces clandestins vivants dans les rues bruxelloises depuis six mois.
Dans ces conditions, il n’est pas surprenant d’apprendre que des cas de gale, de diphtérie et de tuberculose ont été signalés par certaines ONG parmi les clandestins qui dorment dans la rue .
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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5 réponses à “Belgique. L’immigration, une « richesse » qui conduit l’État à la faillite…”
On peut ajouter la France sans problème !
n’est ce pas de la traite négrière? ils vident l’afrique de tous ces gens dynamiques, bien formés, bien désireux de bosser
L’avantage des voyages sans voyager…vous avez tous les maux de l’ Afrique et d’ailleurs directement chez vous !
Et tout le monde trouve ça normal ?
À ce rythme, ils saisiront les biens des belges. Pour commencer, car après on les mettra ailleurs pour que les envahisseurs puissent se loger gratis en centre ville.
Les »attaques au couteau » ont augmenté en Europe! En Espagne: un sacristain a été tué et un prêtre a été gravement blessé par un Marocain.. En Allemagne: un Palestinien a tué 2 personnes et en a blessées 7 dans un train entre Kiel et Hambourg…A Paris un Algérien a tenté de tuer sa petite amie en lui donnant des coups de couteau, dans une Université, etc… La BARBARIE des musulmans n’a pas de limites!..