Suite à la détection d’un foyer d’influenza aviaire dans les Côtes-d’Armor, la préfecture a annoncé la mise en place de nouvelles mesures de surveillance et l’instauration de zones réglementées.
Influenza aviaire : 100 000 poules abattues dans les Côtes-d’Armor
La Bretagne est de nouveau confrontée à la propagation du virus de la grippe aviaire. Ou plus précisément de l’influenza aviaire, puisque la maladie a été détectée chez des poules et non chez l’Homme.
En effet, la préfecture des Côtes-d’Armor a indiqué le 30 décembre 2022 qu’un foyer d’influenza aviaire « hautement pathogène » avait été détecté dans un élevage de poulettes futures pondeuses sur la commune de Canihuel, entre Quintin et Rostrenen.
Aussi, afin de lutter contre la propagation du virus, les services de l’État ont fait savoir qu’une « opération de dépeuplement des 100 000 poules présentes sur l’élevage concerné » allait être menée. Pour cela, la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) a été mobilisée. De son côté, l’éleveur propriétaire des poules sera, selon la préfecture, quant à lui indemnisé « face aux pertes subies par cette opération ».
Un arrêté préfectoral en réaction
Suite à la détection de ce foyer d’influenza aviaire à Canihuel, le préfet des Côtes-d’Armor a pris un arrêté afin de prévenir les risques de diffusion du virus à d’autres élevages. Le texte vise à définir des zones réglementées de protection (ZP) et de surveillance (ZS), lesquelles ont été mises en place dans un rayon de 3 et 10 km autour de l’élevage touché.
Ainsi, l’arrêté a pour objectif, dans ces périmètres, d’imposer des prescriptions spécifiques à « tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs. Le texte interdit de facto « les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs », ces derniers n’étant possibles que sur dérogations accordées par la DDPP. En outre, le préfet a également rendu obligatoire la réalisation d’autocontrôles afin de renforcer la surveillance.
Dans le rayon de 3 km en question, les communes en partie concernées sont Canihuel, Corlay, Le Haut-Corlay, Plusulien, Saint-Igeaux et Saint-Nicolas du Pélem. Enfin, dans la zone des 10 km, les communes placées en partie ou en totalité sous surveillance sont les suivantes : Bon-Repos-sur-Blavet, Caurel Kerpert, La Harmoye, Lanrivain, Le Vieux-Bourg, Plounévez-Quintin, Saint-Bihy, Saint-Gilles-Pligeaux, Saint-Gilles-Vieux-Marché, Saint-Martin-des-Prés, Saint-Mayeux, Sainte-Tréphine.
Passage du risque épizootique en niveau « élevé »
Par ailleurs, à l’échelon hexagonal, le niveau de risque épizootique vis-à-vis de l’influenza aviaire est passé en niveau «élevé » depuis le 11 novembre dernier sur l’ensemble du territoire. En conséquence de quoi, des mesures renforcées de prévention pour les élevages avicoles et les basse-cours sont entrées en vigueur à travers la France depuis cette date. Parmi les mesures, citons par exemple la mise à l’abri de l’ensemble des oiseaux d’élevage et domestiques.
Chez les éleveurs, la vigilance est donc de mise tandis que l’application stricte de ces règles de biosécurité doit permettre d’empêcher le virus d’entrer dans les élevages via la faune sauvage et les activités humaines, mais aussi d’éviter sa diffusion entre élevages.
À noter que les éleveurs ne respectant pas les mesures actuellement en vigueur contre les risques de propagation de l’influenza aviaire sont susceptibles de voir leur indemnisation fortement réduite en cas d’abattage de leurs animaux.
Crédit photo : Flickr (CC BY-ND 2.0/Département des Yvelines) (photo d’illustration)
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3 réponses à “Côtes-d’Armor. Influenza aviaire : 100 000 poules abattues et une surveillance renforcée”
A coup sur, bientôt les opérations de dépeuplement concerneront les humains des classes populaires !!!
Quand est-ce que les gens vont se renseigner et se rendre compte que la soi disant grippe aviaire n’est qu’un prétexte pour décimer nos volailles, ce qui fait partie d’un plan de réduire nos sources alimentaires. Les tests pour la grippe aviaire sont aussi faux que ceux pour la covid.
Il y a aussi dans les zoonoses « La maladie des griffes du chat » due à la bactérie « Bartonella henselae ». En France il y a 15 à 16 millions de chats. Cette maladie
bénigne touche à peu près 40% de nos félidés, espérons que les pouvoirs
publics ne nous obligent pas à les abattre. Ce serait un génocide d’environ
6 millions de nos petits protégés…
Nous avons les poissons en aquarium 25 millions, les chiens 8 millions, les oiseaux
de basse-cour un peu plus de 13 millions, tous peuvent nous contaminer… Quelle hécatombe en perspective !