Réalisé auprès d’un panel représentatif de 1500 Français, ce nouveau baromètre IPSOS pour Wall Street English, lève le voile sur le niveau en anglais des Français et leur désir de monter en compétences afin d’améliorer leur employabilité. Interrogés sur leur propre maîtrise de la langue anglaise, près d’un Français sur deux s’estime au mieux “mauvais”, avec des écarts significatifs constatés selon le niveau de diplôme : 70 % des Français ayant un niveau d’études inférieur au bac estiment avoir au mieux un mauvais niveau d’anglais, et parmi eux, 24% ne parlent pas du tout la langue. En parallèle, il ressort de l’enquête que l’anglais fait partie intégrante de la vie personnelle mais aussi professionnelle des Français : 30% d’entre eux échangent en anglais au moins une fois par mois dans le cadre de leur travail, un chiffre en hausse de 5 points par rapport à 2020.
Les Français considèrent la maîtrise de l’anglais comme une compétence essentielle pour s’insérer dans l’emploi. Alors que les pénuries de recrutement affectent un grand nombre de secteurs d’activité, un tiers des actifs a déjà renoncé à postuler à un emploi en raison de leur faible niveau d’anglais. Ce niveau linguistique n’est pas sans conséquence sur la carrière professionnelle des Français : plus d’un tiers s’est déjà vu refuser un emploi, une mission ou une opportunité professionnelle à cause de son niveau d’anglais jugé insuffisant. L’anglais représente également un levier majeur pour obtenir une augmentation de salaire, selon 65% des actifs. Cela corrobore les enseignements de l’étude du cabinet Asterès publiée à l’automne 2021 selon lesquels l’apprentissage d’une langue étrangère permet à un individu d’espérer un gain salarial annuel de 4300€.
Pour améliorer le niveau d’anglais des Français, le Compte personnel de formation apparaît comme un moyen plébiscité. Alors que le gouvernement discute actuellement avec les partenaires sociaux sur l’évolution du système de la formation, une majorité écrasante de 85% des Français sont opposés à la suppression de l’anglais du catalogue de formations finançables par le CPF.
Conscients qu’un meilleur niveau d’anglais rendrait leur profil plus agile et compétitif sur le marché du travail, les Français réaffirment leur intérêt pour la formation à l’anglais, après en avoir fait l’une des formations les plus recherchées sur la plateforme Mon Compte Formation. L’enquête IPSOS/Wall Street English révèle ainsi que près d’un actif sur deux envisage de mobiliser son CPF afin de suivre une formation à l’anglais. Un sur deux est même prêt à se former à l’anglais en dehors des heures de travail, confirmant le caractère personnel et désintermédié du CPF révélé par la première vague l’enquête IPSOS/Wall Street English sur les Français et le CPF.
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3 réponses à “Un tiers des Français s’est déjà vu refuser un emploi à cause d’un niveau d’anglais jugé trop faible”
Normal, parce que la France pratique la destruction des langues des autres et prône l’exclusivité de la seule langue française donc les français ne sont pas habitués à entendre d’ autres dialectes que celui officiel et obligatoire. Par contre, les enfants et jeunes gens issus des écoles de langues « régionales » sont polyglottes : Breton, français, anglais, russe … En fait, sortir de Diwan permet d’être bien dans son époque et d’être adapté au monde actuel et plus d’une ouverture d’esprit !
Anglais : langue de l’empire… Des banques et du capitalisme anglo-saxon…
Pauvreté syntaxique, colonisation verbale et auditive, pollution visuelle dans notre vie quotidienne, imaginaire collectif et visuel pensé vendu et moissoné 10 fois par jour par Hollywood… Nous sommes tous devenus tous américains sans nous en rendre compte.
Dans 20 ans, tout cela sera balayé avec 500 millions d’Africains qui parleront tous français….
il vaut mieux apprendre l’arabe si on veut travailler à la caf