L’insuffisance cardiaque, maladie fréquente touchant de plus en plus de Français, demeure cependant relativement méconnue. Et plus particulièrement ses symptômes, qui doivent alerter et inciter à prendre les mesures nécessaires. À commencer par changer son hygiène de vie.
Qu’est-ce que l’insuffisance cardiaque ?
À l’origine de 200 000 hospitalisations par an, l’insuffisance cardiaque concernerait plus de 1,5 millions de Français. Cette maladie, fréquente et potentiellement grave, touche principalement les personnes âgées de plus de 60 ans. Par ailleurs, en raison du vieillissement de la population, la fréquence de l’insuffisance cardiaque pourrait augmenter dans les années à venir de 25 % tous les quatre ans.
Cette maladie se matérialise par la perte d’une partie de la force musculaire du cœur, réduisant ainsi sa capacité de contraction normale. En clair, le muscle cardiaque ne pompe plus suffisamment de sang, entraînant ainsi un manque d’oxygène et d’éléments nutritifs pour les organes. De plus, le ventricule gauche du cœur comme le ventricule droit (voir les deux) peuvent être touchés par une insuffisance cardiaque.
Par ailleurs, si l’Assurance maladie indiquait au mois de septembre dernier que, selon des estimations, entre 400 000 et 700 000 Français souffriraient d’insuffisance cardiaque sans être diagnostiqués, la population est pour l’instant assez peu au fait des signes et des symptômes devant alerter.
Des symptômes se manifestant d’abord à l’effort
Comment prévenir l’insuffisance cardiaque ?
Bien entendu, plus une maladie cardiaque est dépistée tôt, mieux c’est ! D’autant plus lorsque l’on présente des facteurs de risque d’une insuffisance cardiaque. C’est notamment le cas des personnes victimes de maladie des artères coronaires ou encore de celles présentant des troubles du rythme cardiaque. Autres profils devant susciter la méfiance : les individus atteints d’une maladie chronique pulmonaire et ceux nés avec une malformation cardiaque congénitale.
Lorsque se manifestent les premiers symptômes, il est alors conseillé de modifier ses habitudes de vie. À commencer par l’alimentation, qui se devra d’être saine, variée et pauvre en sel. Tout en gardant fréquemment un œil sur la balance : l’indice de masse corporelle doit être compris entre 18,5 et 25.
Deuxième point qui relève aussi de l’évidence, la consommation d’alcool et le tabagisme sont à proscrire si l’on souhaite ménager son cœur.
D’autre part, on ne le répétera jamais assez, pratiquer une activité physique régulière permettra d’éviter bien des soucis de santé, qu’ils concernent le cœur ou d’autres parties du corps.
Sur le plan médical, un contrôle régulier de sa tension artérielle, de son taux de cholestérol et de sa glycémie est également recommandé.
Enfin, un patient peut se voir prescrit différents médicaments contre l’insuffisance cardiaque, des inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) en passant par les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine 2 (ARA 2) et les inhibiteurs du récepteur de la néprilysine (sacubitril/valsartan). En dernier lieu, des bêta-bloquants, de l’anti-aldostérone et des médicaments diurétiques peuvent également être administrés afin de réduire les hospitalisations .
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Une réponse à “Santé. Insuffisance cardiaque : avant que le cœur ne soit à bout de souffle…”
Salut la Bretagne,
C’est un peu vague tout cela, mais est le résumé de ce que raconte la médecine depuis des lustres et qui fait que le nombre de malades – toutes catégories – ne fait qu’augmenter !
Je vous envoie la brochure d’un type de 76 ans qui se tape encore le 10 km en moins de 50 minutes.
Vous pouvez, éventuellement, en faire profiter vos lecteurs.
Désiré Mérien, un Breton je crois peut aussi vous aider à être un peu plus précis.