Parmi les intervenants à la manifestation contre le projet Horizon de Callac (et plus globalement contre l’accueil de migrants à Callac comme partout en Bretagne ou en France), Richard Roudier, président de la Ligue du Midi, est venu de son Occitanie natale (il parle lui même couramment l’Occitan) pour dénoncer, entre autres, le jacobinisme et la non consultation permanente des populations autochtones sur des sujets qui les concernent principalement.
Voici son discours, ci-dessous.
Cousins de Callac, de la Bretagne profonde, je ne vous apprendrai rien en vous disant que les citoyens français sont laissés seuls face à la menace et que l’état ne fera rien pour les protéger. Et le choix de Callac par les adeptes de la mondialisation pour y implanter le projet Horizon n’est pas anodin.
Depuis quelques années, avec maintenant une accélération volontariste, une course de vitesse a été lancée par nos ennemis pour faire en sorte qu’il n’existe plus aucune zone du territoire où l’on puisse encore échapper à la submersion migratoire.
En octobre 2016 une tentative d’installation d’un foyer de migrants avait failli voir le jour en Cévennes à Saint Bauzille de Putois. L’affaire était conduite par Jean-Marc Borello, milliardaire du « Charity bizness », l’un des plus proches sponsors d’Emmanuel Macron qui avait déclaré, sans vergogne, à cette époque : « les migrants, il faudra que les français s’y habituent ». La ligue du Midi qui n’apprécie ni les fausses élites, ni les corrompus avait largement contribué à évacuer ce projet. Les identitaires bretons nous avaient alors adressé de nombreux messages de sympathie. Rien d’étonnant à ce que les Occitans aient renvoyé l’ascenseur lors de votre premier rassemblement de Callac le 17 septembre 2022 par l’intermédiaire d’un communiqué de presse et en ce jour vos amis sudistes : Gilbert Collard, Alain De Peretti, Patrick Isnard, Patrick Jardin, Valérie Laupies, Jacques Bompard, Erick Cavaglia, Christian Piquemal et moi-même vous apportent le soutien chaleureux de l’Occitanie.
Toutes les agglomérations françaises sont concernées. Partout où les populations ont augmenté et se sont concentrées, cela s’est fait pratiquement exclusivement par l’immigration. Par ailleurs, par extension à partir des métropoles, la France périphérique, celle des Gilets jaunes, est désormais à son tour en voie de submersion ; et c’est précisément ce que veulent les progressistes. Certains Gilets jaunes sincères et naïfs, qui n’ont pas voulu que la question migratoire soit mise au centre de leurs débats, vont avoir de grosses surprises. Espérons que si un tel mouvement se représente, au lieu d’occuper les ronds-points, ils iront occuper les centres d’hébergement de migrants.
Toutes les métropoles sont en passe d’être submergées : Voici ce que l’on pouvait lire dans le rapport de présentation du SCoT de l’agglomération toulousaine établi en 2017 : « Afin d’être en capacité de répondre aux sollicitations du territoire, le SCoT de la Grande agglomération toulousaine se prépare à accueillir de 250 000 à 300 000 habitants supplémentaires » ; dans une agglomération qui compte déjà 1 million d’habitants, on voit quel est l’objectif des remplacistes. Quand les métropoles explosent, l’immigration prend le chemin de la campagne.
Le maillage administratif territorial français tient du record : près de 36 000 communes, 101 départements et 18 régions. Plus un certain nombre de collectivités de communes (agglos, communautés de communes), plus 22 métropoles abritant près de 20 millions d’habitants représentant 30% de la population française, concentrant 90 % de la population allogène du pays. Avec bien entendu un développement exponentiel.
A titre d’exemple, en région parisienne le nombre de travailleurs issus de l’immigration est le double de la moyenne nationale.
Dans le même temps, à l’heure où « la France des oubliés » tente de se donner une visibilité (on l’a vu lors du long épisode des « Gilets jaunes »), c’est la France des métropoles qui prend le pouvoir territorial au détriment des régions.
Nos compatriotes commencent à sentir l’odeur du danger et sont de plus en plus nombreux à se regrouper dans des zones homogènes pour anticiper l’avenir. On en parle de plus en plus et de nombreux auteurs commencent à y faire référence. Compte tenu de ce qui se prépare et contre quoi il semble bien que nous ne puissions plus rien dans le registre de l’action politique globale, une solution pourrait être d’anticiper en se regroupant dans des zones vertes, encore vierges et protégées. Bien entendu, le pouvoir fait tout ce qu’il peut pour accélérer l’épandage et pour miter le pays en profondeur. Toutefois, ce n’est pas encore fait et des zones subsistent où nous serons encore largement majoritaires et pour longtemps.
Il reste de vastes portions du territoire non encore submergées et Callac en est l’illustration où le peuple de souche pourrait progressivement se regrouper. Ce sera bien entendu un phénomène de longue haleine dont ma génération ne verra pas la fin. Pour autant, il est en train de s’enclencher. Plus les progressistes vont vouloir imposer la diversité, plus les « de souche » vont la fuir et plus le phénomène de communautarisation va se développer.
La France rurale comme point de fuite ? Nous n’en voyons pour le moment que les prémices, mais le phénomène « d’exode citadin » concerne tout l’Occident où l’on commence à fuir les grandes villes en voie de tiersmondisation. (cf. la géographie de l’électorat de Donald Trump). La possibilité du télétravail, la recherche d’une nouvelle qualité de vie, la perte définitive d’attrait d’un modèle exclusivement fondé sur l’hyperconsommation, la désocialisation massive et donc la recherche d’autres solidarités de proximité, tous ces éléments se combinent de manière confuse et font que nombre de jeunes gens sont en train de sortir de la matrice. Ils fuient les métropoles pour s’installer dans la France périphérique, et c’est tant mieux.
La Ligue du Midi et les identitaires dénoncent sans ambigüité le centralisme jacobin qui fait que quand on veut construire un aéroport à Notre dame des Landes, une retenue collinaire dans le Tarn à Sivens, des bassines à Sainte Soline ou une pissotière à Montpellier, la décision finit immanquablement par atterrir au bout de 20 ans, à Paris sur la table du conseil des ministres. Il faut sauver la France du jacobinisme et des préfets dont nous demandons la suppression, cette institution obsolète que le monde entier ne nous envie pas, à part peut-être la Corée du nord
Appliquons le principe de subsidiarité, qui prône la confiance dans la capacité des acteurs sociaux et dans leur souci de l’intérêt général : l’autorité n’est pas détentrice par nature de la compétence absolue quant à la réalisation de l’intérêt général. Le principe de Subsidiarité pose que l’autorité supérieure intervient dans les seuls cas où l’autorité inférieure est incapable de le faire. La responsabilité d’une action publique, lorsqu’elle est nécessaire, revient à l’entité compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par cette action.
Ici à Callac, c’est la population qui doit décider par la voie d’un Référendum d’Initiative Citoyenne.
Chers amis, fortifions notre jeunesse, aidons-la à sortir de l’enfer. La génération des boomers ne doit plus raisonner avec 1 siècle de retard. Croire que la question migratoire se résoudra de manière consensuelle ou démocratique relève de la pure incantation. Ce à quoi le peuple va devoir faire face relève d’une gestion d’exception et n’interviendra probablement que dans le temps long. Sauf événement historique totalement imprévu, ma génération ne verra pas la fin du cauchemar. A l’inverse, persévérer dans l’illusion de la gestion courante des institutions ne fera qu’aggraver le problème et réduire les capacités de résilience des générations qui nous suivent.
Aïoli !
Vive la Bretagne, Gloire aux tribus gauloises. Le combat continue !!!
Richard Roudier
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2 réponses à “Richard Roudier (Ligue du Midi) à Callac : « Il faut sauver la France du jacobinisme et des préfets »”
Bravo Monsieur j’étais à Callac et j’ai aimé votre discours et j’ai été convaincu.
Je pense qu’il va falloir se battre davantage
car lorsque nous écoutons les infos ce matin , le gouvernement a accepté de faire débarquer un bateau de migrants que l’Italie à refuser d’accueillir, c’est très inquiétant.
Il est urgent de sortir de l’Union européenne
pour retrouver notre maitrise de l’immigration , nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde ils y a déjà dix millions de pauvres sur notre sols
des français qui ne peuvent pas se loger et qui ne mangent pas à leur faim.
le ric ??? mélanchon ne le souhaite pas à callac ni ailleurs où les ploucs pourraient mal voter