L’extrémisme inconscient de certains « activistes climatiques » en Allemagne est mis en cause dans le décès d’une cycliste accidentée à Berlin. En effet, par leur blocage d’une autoroute, ces militants « pour le climat » auraient retardé de plusieurs minutes l’intervention des pompiers.
Allemagne : les activistes climatiques responsables d’un décès ?
En Allemagne comme en France, l’extrême-gauche ne manque pas de lubies délirantes pour s’occuper, reléguant les réelles questions sociales à une autre partie du spectre politique. Aussi, depuis plusieurs mois, les actions des « activistes climatiques » agitent l’actualité outre-Rhin.
Certains groupes militants allemands ont ainsi pris l’habitude de bloquer la circulation dans l’optique d’alerter sur les enjeux du climat. Mais cette tentative de sensibilisation de la part de cette minorité activiste se concrétise surtout par des gênes occasionnées au reste de la population.
Toutefois, les choses ont pris une nouvelle ampleur il y a quelques jours. À Berlin, tandis que ces militants « pour le climat » ont déjà procédé à plusieurs blocages du trafic routier depuis plusieurs mois, l’action a possiblement cette fois eu des conséquences dramatiques.
Lundi 31 octobre 2022, des « activistes climatiques » auraient empêché par leur blocage de la route qu’un véhicule de pompiers ne puisse venir à temps au secours d’une cycliste grièvement blessée qui avait été percutée par un camion de béton.
Hospitalisée trop tard, la victime est décédée
Depuis, l’organisation Letzte Generation (« Dernière Génération »), regroupant les activistes allemands et autrichiens contre le réchauffement climatique et ayant pour objectif affiché la désobéissance civile, est sous le feu des critiques. En effet, l’arrivée tardive du véhicule de secours, coincé durant plusieurs minutes dans un embouteillage provoqué par ces militants qui avaient bloqué une autoroute, aurait coûté très cher à la victime : la femme âgée de 44 ans a été déclarée en état de mort cérébrale malgré un passage en soins intensifs.
Aussi, suite à cette affaire, de nombreuses voix se sont élevées pour s’interroger sur le sort de la cycliste si les pompiers n’avaient pas été entravés dans leur intervention par ces fanatiques du climat.
Cependant, à l’instar de la France, cette radicalisation d’une partie des militants écologistes s’est opérée depuis plusieurs années avec l’approbation tacite (voir les encouragements affichés) de certains partis et responsables politiques (des Verts notamment) allemands ainsi que de plusieurs médias.
De son côté, la ministre fédérale allemande de l’Intérieur Nancy Faeser a réagi : « Lorsque des délits sont commis et que d’autres personnes sont mises en danger, toute limite à la protestation légitime est dépassée », ajoutant que « tout cela n’avait absolument rien à voir avec un débat démocratique ».
Au niveau judiciaire, la police enquête sur deux activistes climatiques de 63 et 59 ans pour non-assistance à personne en danger ou entrave à l’action des secours.
En attendant, les autorités allemandes seraient bien avisées de se montrer moins complaisantes avec ces extrémistes climatiques. Et ce, avant que d’autres personnes ne fassent les frais de ces actions aux conséquences parfois mortelles.
Des activistes climatiques de plus en plus isolés
Quant aux activistes de « Dernière Génération », bloquant des routes allemandes depuis des mois, leur capital sympathie ne cesse de s’éroder auprès de l’opinion publique allemande. Dernièrement, afin de pousser les politiques à prendre des mesures de protection du climat plus ambitieuses, ils ont barbouillé des œuvres d’art historiques. Par ailleurs, les sièges fédéraux des trois partis au pouvoir en Allemagne, le SPD, les Verts et le FDP (Parti libéral-démocrate) ont été récemment recouverts de peinture.
Même chez les Verts allemands, où les actions de protestation ont longtemps été vues d’un regard favorable, la patience et la compréhension s’amenuisent. Ainsi, le député au Bundestag Anton Hofreiter a demandé, après le tragique accident de la cycliste, que « les circonstances de l’accident » soient « entièrement élucidées », précisant que cela concernait « aussi bien le déroulement de l’accident que les conséquences possibles des blocages de routes par des activistes climatiques ». Les protestations, y compris contre les menaces de la crise climatique, « ne doivent pas mettre en danger la vie d’autres personnes », a-t-il déclaré.
Au cours des derniers mois, les activistes climatiques ont également tenté à plusieurs reprises d’attirer l’attention sur leur cause en s’attaquant à des œuvres d’art célèbres. Ils se sont collés à des toiles de maîtres comme Raphaël, Vincent van Gogh et Claude Monet, les ont arrosées de soupe à la tomate ou de purée de pommes de terre. Aux Pays-Bas, deux hommes originaires de Belgique ont été condamnés en comparution immédiate à deux mois de prison. La semaine dernière, ils avaient barbouillé de ketchup le célèbre tableau « La Jeune Fille à la Perle » de Johannes Vermeer au musée Mauritshuis de la Haye.
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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6 réponses à “Allemagne. Les « activistes climatiques » ont-ils du sang sur les mains ?”
ceux que j’ai pu voir sont laids , sales , trop bien nourris , et betes !
Nächste Mal, faites vos besoins sur eux. Ils auront du sang sur les mains et de la pisse sur la tronche.
Gast!
Ras le bol de ces climato-déprimés , qu’ils continuent , ils vont juste être détestés , en ce qui me concerne c’est déjà fait .
Bêtes et méchants , aigris de la vie . Personnages intéressants. À mettre hors d’état de nuire …!
ils s’en prennent aussi à l’art, la culture du négatif, en espagne deux crétins se sont collés à un tableau! j’espère qu’ils resteront en prison jusqu’à ce que l’oeuvre soit restaurée, voeu pieux bien sur! ils seront morigénés c’est tout. la dictature d’une minorité (infime) est intolérable
Décérébrés par la propagande qui va enfin atteindre son véritable but : l’élimination totale de toute industrie et donc de toute importance politique et culturelle de l’Europe, vassalisée à l’hégémonie américaine moribonde, mais qui n’entend pas crever sans ses cabots.
Le financement des ONG climatiques, le rôle mortifère des « institutions internationales », montre bien d’où vient le vent qui porte la peste verte. Plus que ces crétins, il faut neutraliser ces ONG qui ne sont que des faux-nez de notre meilleur ennemi.