Ah c’est la nouvelle mode ! Tout le monde a des crises d’angoisse de nos jours. Depuis le Covid ça n’arrête pas. Et puis, le tout n’est pas d’avoir une crise d’angoisse, mais bien de le faire savoir ! En tretracolor ! Sur tweeter ou « Insta », avec la tronche de circonstance. Larme qui coule. Pompiers sur le palier. Le but étant d’atteindre les 500 commentaires des « amis » qui vous disent « courage à toi ! », « je suis là », « tu es belle », « ne pleure pas ».
Après avoir bien fait chier son monde, la figure imposée 2.0 est ensuite d’attendre quelques heures avant de « réagir publiquement » via son « compte officiel » : « je vais mieux, merci à vous mes adelphes ! » (« adelphe » c’est le nouveau mot sorti du cerveau plein de caca des woke, cela évite de dire « frère » ou « soeur », trop genré) puis d’attendre les « ouf » de soulagement des followers.
Que les femmes fassent régulièrement leur petit cinéma avec leurs crises de panique, leur « je n’ai pas confiance en moi » ou mieux le sempiternel « je n’arrive pas à lâcher prise », le doigt dans le bec, l’air con, on est habitué. Mes semblables femelles lisent beaucoup trop Cosmopolitan et leur quizz de l’été. Le meilleur moyen de rebâtir une nation de fières conquérantes serait encore d’interdire ces moulins à niaiserie et les réseaux sociaux qui vont avec.
Mais que des hommes fassent, eux aussi, des « crises d’angoisse », ça me scie la nouille ! C’est Sandrine Rousseau qui vous la coupe comme ça ? Ah ils sont beaux les hommes occidentaux ! Et en Ukraine ou dans le Donbass, ils en font des crises d’angoisse aussi ? Kalash bien en pogne avec les drones iraniens à te corner aux oreilles, il paraît que c’est moins courant…
L’Occident est devenu vulnérable parce que l’Occidental est devenu fragile. Couinou. Toujours avec un trou qui fait de l’air. L’homme moderne doit « écouter ses émotions » et « savoir pleurer », c’est ce qui est conseillé dans « Déconstruit Hebdo ». Quant aux femmes, elles sont devenues « puissantes » avec Sandrine Rousseau, voir bien dégueulassement revanchardes, mais, en même temps, elles sont jamais été aussi « détruites », « n’arrivant plus à gérer » et « pleurant toute la nuit » parce l’Oncle Jo a dit en repas de famille qu’il y allait avoir trop d’immigrés à Callac. Plus l’inévitable crise d’angoisse quand vient le soir et la soirée aux urgences avec la bonne copine.
L’après-Covid, c’est l’imperium des problèmes psy. La moindre contrariété hop, c’est la crise ! Retransmise en mondiovision sur Périscope de préférence ! Et le pire est que la crise d’angoisse est devenue une médaille qu’on accroche à sa popularité. Les plus trouillisés, les plus fragiles pyschologiquement sont devenus les plus suivis sur les réseaux sociaux. Starisation de la déchéance, du déshonneur et de la fragilité. Elevation de la dépression au rang d’art de vivre. L’inverse de Jean Moulin, en fait.
Généralement, chez les Woke la petite cricrise se règle avec une nouvelle couleur de cheveux. Pour « évacuer ». Chez les ploucs, ça se finit avec une bonne bouteille de Ricard…
Quand la guerre civile va commencer, dire qu’il faudra monter au carton avec ce genre de tourmentés. Belle perspective !
Anne-Sophie Hamon
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5 réponses à “La nouvelle mode : avoir des « crises d’angoisse » ! [L’Agora]”
Marcel Mauss :
« L’homme moyen de nos jours – et ceci est surtout vrai des femmes – et presque de tous les hommes des sociétés archaïques ou arriérées, est un ‘total’:
il est affecté dans tout son être par la moindre de ses perceptions ou par le moindre choc mental » 1973.
Merci pour cette bonne poilade !
A Callac aussi, ça va pleurer, mais ce sera les gaz lacrymogènes !
Tous et toutes à Callac Samedi prochain !
Chic alors, Anne-Sophie est de plus en plus souvent là. Merci à elle et à Breizh Info.
J’aime bien quand vous dites « ça me scie la nouille » . Toujours un bon moment à passer en vous lisant. Merci Anne-Sophie.
Excellente peinture, comme d’habitude, de tout ce petit monde pleurnicheur, gauchiste, dégenré ou pas. Nihil novi sub sole : quand une civilisation touche à sa fin, tous les déglingués se mettent en scène.