Va-t-on vers une fracture définitive en France et une sécession de facto entre deux parties de la population ? D’un côté une moitié de la population hostile à l’accueil d’immigrés pour venir remplacer les autochtones dans une ruralité en déclin démographique (déclin face auquel les autorités n’ont jamais mené la moindre politique nataliste et économique en faveur des autochtones), de l’autre une autre moitié qui ne veut pas disparaitre ni se faire remplacer, ni accueillir d’immigrés.
Alors qu’Emmanuel Macron a plaidé la semaine dernière pour une meilleure répartition des étrangers sur le territoire, en les accueillant davantage dans les zones rurales en manque de population; ce jeudi, un sondage exclusif de l’institut CSA pour CNEWS révèle que 48 % des sondés sont contre ce projet, lorsqu’une légère majorité (52 %) y est favorable.
Les français en zone rurale sont quant à eux majoritairement opposés à leur propre remplacement, dans les communes de moins de 2000 habitants.
La situation et la tension autour du projet Horizon à Callac tendent à confirmer, dans les mêmes proportions, la fracture, importante, entre deux parties de la même population qui bientôt, pourraient ne plus vouloir vivre ensemble l’une avec l’autre. En effet, les deux projets de société défendus sur la question de l’immigration paraissent totalement incompatibles entre des gens qui plaident pour un accueil inconditionnel d’une partie de la planète sur le territoire français, et ceux qui veulent rester maîtres et prioritaires chez eux, tout en vivant entre autochtones.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
8 réponses à “Loi immigration et remplacement de population dans les campagnes. Vers une fracture définitive en France ?”
Bien dit.
C’est constater ce que dit JMLP depuis l’époque du fameux discours » je veux qu’ils soient chez nous chez eux » ( de l’homme de la Motte Beuvron ) et le récent cri électoral de EZ.
Et cette fracture ne date pas de la grande invasion de la France par des populations extra européenne, lancée par l’homme qui voulut les Accord d’Evian en 1962 lesquels stipulent que tous les futurs Algériens pourront venir en France et bénéficier des » droits sociaux « . Joxe lui résista en vain.
Cette fracture est celle entre la France traditionnelle et la France révolutionnaire.
Elle est une guerre civile depuis 1789. (Lire Jean de Viguerie : La fabrique du citoyen.)
Si, comme en Suisse, nos caisses d’assurances maladie et retraite étaient privées, ces pompes aspirantes d’immigrés n’existeraient pas. Tout est là : dans l’IRSSAF maudite, car les communistes qui furent au pouvoir en 1945 ont » nationalisé » les caisses privées ( programme de l’immonde CNR ) qui fonctionnaient très bien.
Une fois de plus général a trahi les Français.
Tout cela ne résoud pas les problèmes des Callacais et des 19 villes qui suivront, projet concret de la famille Cohen pour la France.
Le projet de villages-horizon risque de s’inscrire dans un projet national qui serait évidemment soutenu par les nupes aux côtés des lrem.
Une enquête de Breiz sur la CAF et ses alloc pourrait à mon avis être utile.
Non je ne suis pas d’accord pour l’accueil des réfugiés !!!
Je viens de région parisienne et c’est devenu un coupe gorge.
Les gens d’ici ne se rendent pas compte de se ce prépare si des réfugiés arrivent,
Cela va être la catastrophe, l’insécurité, les vols, peut être dès viol, la drogue ect.
Pour faire revenir de la population à Callac, il faut faire venir des entreprises pour que les jeunes et moins jeunes reste. Il faut qu’il y ait du travail pour nous.
Macron, a qu’à faire venir des réfugiés proche de l’Élysée et ensuite on pourra discuter.
En attendant, c’est votre discours qui fait peurs. Le jour où ça part en sucette, de qui faudra t-il se méfier ? En premier lieu de ceux qui ont une arme et un discours identitaire qui va avec. Vu vos propos complétement fantasques, c’est de gens comme vous qu’il faudra se méfier.
Apparemment les édiles de Callac qui pensent revitaliser la démographie de la commune par l’apport de migrants vont être déçus. Grâce à leur malheureuse initiative, tout le monde se fait une idée misérabiliste d’une commune que même les Bretons déserteraient. Y ajouter la « tiers-mondialisation » où « ghettoïsation » du bourg ne fera que renforcer une déplorable retombée de cette contre-publicité. Quelle famille bretonne (ou pas) prendra le risque d’investir ses deniers personnels pour acquérir une maison dans un lieu en passe de devenir une espèce de « 9-3 » à la campagne ? Ceux qui ont connu la fameuse « ceinture rouge » de Paris dont les élus étaient communistes ouvraient en grand leur porte aux immigrés à force de logements dits « sociaux » à l’époque. Connaissent les conséquences de ces implantations une génération après est ce bien par hasard que c’est encore une municipalité communiste qui est complice de ce projet de « transition démographique » ?
Dans tous les cas et tous les lieux, la population locale doit être concertée car de son avis pour ou contre dépend en grande partie l’acceptation et l’intégration de nouveaux arrivants. Mais il est vrai que parler de démocratie locale est un gros mot….car seul compte les bons désirs et « bonnes décisions » de nos « élites ». Pour ce qu’il est de revivifier les campagnes avec des emplois et des services publics pour les autochtones, il y a loin de la coupe au lèvres.
Qui peut croire les sondages de connivence avec l’état ?
On veut bien l’épicier arabe qui nous dépanne le dimanche ou les jours fériés mais les autres c’est plus compliqué visiblement…..entre la peur du 93 à la campagne et les sentiments empathiques et humains où est la vérité ? En fait, peu importe si au moins il y a du boulot pour tous et que les arrivants viennent pour bosser et s’intégrer un minimum sinon on court à la catastrophe pour tout le monde.
pas d’argent pour les locaux, finalement ça coule à flot pour des étrangers
pas de travail pour des fainéants incapables de traverser la rue, mais des emplois à gogo pour les migrants
expliquez moi l’erreur