À l’aube du VIIème siècle, les armées musulmanes déferlent sur le Maghreb. La Kahina se dresse contre l’envahisseur en unifiant les tribus berbères. Elle devient le symbole de la résistance à l’islam conquérant.
L’émir omeyyade Abou Al-Mouhajir Dinar, qui gouverne la province d’Ifriqiya, décide de soumettre par la force les tribus berbères, alliées de Byzance, qui refusent de se convertir à l’islam. Sa puissante armée s’enfonce dans les gorges des Aurès. Une embuscade menée par Tabeta, le roi berbère des Djerawa, leur fait subir une cuisante défaite. Mais celui-ci meurt pendant la bataille. Dihya, sa fille, a pressenti l’issu du combat. Malgré les réticences de son peuple, elle devient reine des amazones Djerawa en faisant alliance avec le chrétien Koceïla. Mais le calife Mu’ Awiya lève une nouvelle armée. Dihya accepte contre son gré un mariage avec le roi Aberkan, dont les coutumes répugnent le peuple berbère. Mais suite à ses infidélités, elle lui tranche la tête. Koceïla livre bataille aux guerriers de l’islam. Lorsque leur reine et ses amazones rejoignent le combat, tous les hommes suivent. Mais trop tard pour éviter une défaite et la mort de Koceïla. La Kahina participe alors à la reconquête de Carthage…
La collection Les Reines de sang, des éditions Delcourt, compte déjà plusieurs femmes exceptionnelles : Cléopâtre, Aliénor, Jeanne d’Arc, Constance d’Antioche, Catherine de Médicis…
Pour ce tome consacré à La Kahina, le scénariste Simon Treins révèle le parcours, méconnu en Europe, de cette reine guerrière berbère qui combattit au VII ème siècle les Omeyyades, lors de la conquête musulmane du Maghreb. Son scenario reste chronologique. Il rappelle que lorsque meurt son père, chef de la tribu berbère des Djerawa dans les Aurès, Dihya reprend le flambeau de la résistance contre l’envahisseur arabo-musulman. Reine des Berbères, elle forge alors une alliance avec les Byzantins sous le nom de Kahina, la prophétesse.
Le scénariste décrit une guerrière farouche, jouant parfois de ses charmes, avec des pouvoirs surnaturels de devineresse. Mais il l’imagine de religion juive, alors que les historiens la considèrent comme chrétienne. Dans ce scenario bien rythmé, on peut regretter le peu de place accordé à la question religieuse.
Le dessin réaliste de Dragan Paunovic, magnifié par les couleurs de Scarlett, est particulièrement dynamique. Il reconstitue les villes d’Alexandrie et de Carthage. Ses cadrages composent de superbes batailles. Il dresse le portrait d’une jeune femme rebelle, au regard perçant.
Les Reines de sang, Kahina la Reine Berbère t. 1, 56 p., 14,95 euros. Editions Delcourt.
Kristol Séhec.
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
5 réponses à “Kahina, la reine berbère qui résista à l’islam (bande dessinée).”
L’histoire conventionnelle aujourd’hui enseignée fait croire que l’Algérie est terre musulmane de tout temps. L’histoire de la Kahina prend le contre-pied. Il serait honnête de faire savoir que l’Algérie a été carthaginoise pendant 714 ans, romaine, chrétienne, 575 ans, vandale 96 ans, byzantine 122 ans, arabe 423 ans, berbéro-islamique 422 ans, barbaresque 338 ans , française 132 ans …
LA PRINCESSE BERBERE
« LA KAHENA »
« La fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa à l’invasion arabe de l’Afrique du Nord »
Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, conquis à la foi judéo-chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de la Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Elle possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute.
Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons.
L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche…
Commande auprès de José CASTANO – « Les Flots du Sud » – 37, bd Sarrail – 34250 PALAVAS LES FLOTS
Pris 19 euros – Franco de port.
LA PRINCESSE BERBERE
« LA KAHENA »
« La fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa à l’invasion arabe de l’Afrique du Nord »
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Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons.
L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche…
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Voilà qui remet l’Histoire en ordre : les Musulmans sont des envahisseurs et dans ce cas particulier, de l’Afrique du Nord, alors -et depuis mémoire d’Homme- occupée par des Berbères…
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Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, conquis à la foi judéo-chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de la Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Elle possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute.
Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons.
L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche…
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»La Kahina se dresse contre l’envahisseur »: il faudrait que nous ayons, en France, une femme comme La Kahina pour se dresser contre l’envahisseur musulman! Les Espagnols ont eu, aussi, une femme, au 15ième siècle(Isabelle la Catholique), pour les décider à chasser les musulmans d’Espagne!… »L’émir Al-Mouhajir Dinar soumettait PAR LA FORCE les tribus berbères »…Il est exact que les Arabes utilisait »le glaive » pour obliger les autochtones, des pays qu’ils avaient conquis, à se convertir à l’islam!…