Nous vous proposons dans cette rubrique de découvrir l’histoire des Saints Bretons. Les saints bretons désignent des personnalités bretonnes vénérées pour le caractère exemplaire de leur vie d’un point de vue chrétien. Peu d’entre elles ont été reconnues saintes par la procédure de canonisation de l’Église catholique (mise en place plusieurs siècles après leur mort), mais ont été désignées par le peuple, leur existence même n’étant pas toujours historiquement attestée. La plupart des vitae de saints bretons qui nous sont parvenues datent en effet des ixe et xe siècles ou ont été réécrites dans le contexte de la réforme grégorienne qui induit parfois les clercs à remodeler les documents hagiographiques, issus de traditions orales transmises aussi bien dans le vieux fond populaire que dans le milieu savant, dans leur intérêt (légitimation de la figure épiscopale, du bien-fondé d’une réforme d’une communauté monastique). Le développement du culte de ces saints se développe au Moyen Âge tardif lorsque plusieurs familles de l’aristocratie bretonne s’approprient les légendes hagiographiques en justifiant par des arguments généalogiques, de la protection particulière d’un saint ou de son adoption comme ancêtre de substitution dans leurs lignages.
Les historiens actuels éprouvent encore beaucoup de difficultés pour distinguer entre imaginaire et réalité. L’historicité des épisodes de la vie de ces saints reste ainsi souvent douteuse car ces épisodes se retrouvent dans l’hagiographie tels qu’ils apparaissent dans les coutumes ou dans le folklore. La structure même du récit des vitae se rencontre dans d’autres Vies de saints dont les auteurs reprennent généralement des « conventions littéraires d’un modèle biblique qui façonnait leurs modes de pensée et d’expression ».
En 2022, environ 170 saints bretons sont représentés, chacun par une statue, à la Vallée des Saints, en Carnoët.
Le 10 septembre, c’est la Saint Kolaz Tolentino
Saint Nicolas de Tolentino (Sant’Angelo in Pontano 1245 – Tolentino ) est un chanoine de l’Ordre des ermites de saint Augustin. De son vrai nom, Nicola Compagnone dit de Tolentino, à cause de son long séjour dans cette localité, il est révéré comme saint de l’Église catholique qui l’a canonisé en 1446.
Nicolas est né de parents très pieux à Sant’Angelo in Pontano, un bourg proche de Fermo, dans l’actuelle province de Macerata, faisant alors partie des États pontificaux. Son père et sa mère, Compagnonus (Compagnon) de Guarutti et Amata (Aimée) de Guidiani, désespérés de ne pas avoir d’enfant avaient fait un pèlerinage à Bari auprès du sanctuaire dédié à saint Nicolas en priant d’avoir un fils, d’où l’origine de son prénom.
Âgé d’à peine sept ans, Nicolas, à l’imitation de son saint patronymique, pratiqua l’abstinence en jeûnant plusieurs jours dans la semaine.
Il était encore bien jeune quand il entendit la prédication d’un chanoine de l’Ordre des Augustins. Enthousiasmé par ce discours, il entra aussitôt dans cet ordre.
Là, il observa une forme parfaite de vie religieuse, pratiquant le jeûne et les mortifications, mais aussi impressionnant ses frères par son humilité et sa charité.
Après avoir visité plusieurs couvents afin d’être montré en exemple de vertus, puis après avoir reçu la prêtrise à Cingoli des mains de l’évêque d’Osimo, il fut envoyé en 1279 à Tolentino où il passa ses trente dernières années. Il s’y employa à prêcher l’Évangile, à catéchiser et à confesser et sa douceur, autant que sa foi, ramenèrent de nombreuses personnes dans la bonne voie.
À la fin de sa vie, la légende raconte qu’il entendait tous les soirs le concert des anges.
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8 réponses à “A la découverte des Saints Bretons. Le 10 septembre, c’est la Saint Kolaz Tolentino”
Comme saint, d’accord. Mais je ne vois pas son rapport avec la Bretagne…
Marcel Texier
Quel rapport avec les saints bretons ?m
cher NICOLAS
BONNE FETE et continue a nous protéger oui nos frères qu’ILS SOIENT DU LERINS OU D’IRLANFE ILS ONT FAIT DE LEUR MIEUX POUR NOUS APPRENDRE A AIMER LE GRAND CREATEUR DU CIEL ET DE LATERRE
PRIONS PARDON PARDON PARDON SEIGNEUR ET MERCI MERCI MERCI
nulle en informatique et bien JE PENSE ET DONC JE SUIS !!! de FRANCE ET n’oubions pas de PRIER
Donc, c’est un saint italien qui n’ jamais bougé d’Italie et n’a jamais eu le moindre rapport avec la Bretagne, mais c’est un saint « Breton »? Vous pourriez expliciter?
Bien vu, René Le Honzec, pour le deuxième saint breton qui n’a jamais mis les pieds en Bretagne !
Noël Stassinet,
Souvenir Chouan de Bretagne
MELENNEC
Bien nourri, en tous cas, ce Saint Breton !
Le kuing a man existait donc déjà ????
Miam miam 😉
Ce que c’est bon, le kouign aman🌞
N’oubliez pas d’autres spécialités…ar choten du Pays bigouden, la graisse salée du Pays bleu, les rillettes partout, le kig ha farz, les crêpes et galettes bien kras par pité pas de patates dessus…et bien d’autres spécialités que je connais moins…ar soubenn gafe…SOS établissez une liste!