On le sait, dans l’art contemporain, l’important n’est pas l’oeuvre, mais l’intention qui a été mis dans l’oeuvre et surtout le discours abscons qui va avec.
En ce moment à Dinard, le promeneur voulant déambuler le long de la célèbre « promenade au clair de lune » pourra admirer une série d’oeuvres installées dans le cadre de l’exposition Outside Empreinte (en anglais bien entendu). « 8 chapitres et autant de visions d’artistes » dit le prospectus. Effectivement ! Si certaines de ces oeuvres sont plutôt réussies, d’autres laissent rêveur. Comme ce « Plastic Wave » de Vincent Brodin, dont on se demande bien pourquoi il a utilisé l’anglais pour nommer ce monceau de bouteilles sensé véhiculer un message par trop éculé :
L’intérêt de l’oeuvre réside sûrement dans l’explication :
Mais « l’artiste » en question semble coutumier du fait.
A Dinard, c’est aussi une dalle de béton mal talochée faite par un apprenti d’un mois qui sert « d’oeuvre » :
Là encore, tout est dans « l’explication » :
Décidemment, les apprentis maçons n’ont pas le compas dans l’oeil ni le fil à plomb bien calibré dans le coin de Dinard. L’un d’entre eux a même appelé cet assemblage de guingois « La Belle Epoque ».
Photo : DR
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