Tandis que le wokisme fait des ravages en Europe de l’Ouest, une enquête a révélé qu’environ un tiers des maternités d’Angleterre aurait revu l’utilisation des termes « mère » et « femme » dans leur communication. Sous la pression de quelques associations LGBT, et loin des préoccupations de la population.
Quand les femmes enceintes deviennent des « utilisatrices de services »
Le délire de la « cancel culture » n’est pas en reste outre-Manche, comme l’a rappelé le 14 août une enquête menée par le quotidien britannique Daily Mail. Ce dernier a ainsi enquêté auprès de plus de 120 établissements médicaux gérant des unités de maternité du National Health Service (NHS), le système de la santé publique du Royaume-Uni, afin de découvrir à quel point la terminologie dite « inclusive » préconisée par certaines associations LGBT était utilisée par ces hôpitaux dans leur communication, notamment sur leur site web.
Le résultat est assez stupéfiant : 42 de ces établissements, soit 34 %, ont cédé face à ces injonctions en adoptant désormais des termes tels que « personnes qui accouchent » pour désigner les patientes de la maternité. Ou, poussant le niveau de soumission toujours plus loin, « utilisatrices de services ».
À l’inverse, seulement 29 établissements questionnés ont déclaré n’utiliser que le mot « femme » ou « mère » pour parler de la grossesse. Quinze autres envisageraient d’introduire des termes tels que « personnes enceintes ».
Par ailleurs, d’autres établissements, dans leurs informations sur la maternité, ont utilisé des expressions comme « votre grossesse » pour éviter le mot « femmes ».
Déconnexion totale entre activistes et population en Angleterre
Toutefois, si ce sont donc plusieurs dizaines de maternités anglaises qui ont adopté ce langage « inclusif » par crainte de contrarier les militants des droits des transsexuels, transgenres et autres, le Daily Mail met en exergue un paradoxe : sur les 1,3 millions de femmes qui ont accouché en Angleterre en l’espace de deux ans, moins de 50 d’entre elles ne seraient pas identifiées comme des « femmes » justement…
Un ratio éloquent qui tend à montrer, une fois de plus, la déconnexion entre les quelques activistes promoteurs de cette culture « woke » et le réel impact de ces lubies sur l’immense majorité de la population. Symbole de cet écart sidérant, une maternité de Liverpool a par exemple indiqué utiliser un « langage plus inclusif des personnes enceintes » depuis 2019. Or, sur les 17 000 femmes ayant accouché dans ses locaux depuis avril 2020, l’établissement a indiqué qu’il n’avait pas enregistré une seule patiente transgenre.
L’autre enseignement à retenir est la capacité de pression de ces associations militantes sur les structures d’importance comme les hôpitaux. Soulignons enfin la lâcheté de la direction de ces établissements incapables de résister au diktat d’une minorité par crainte d’une mauvaise publicité.
Enfin, la dynamique étant lancée, l’effet de mimétisme risque de jouer à plein avec d’autres maternités anglaises envisageant elles aussi de rendre leur communication plus « inclusive » à l’avenir afin de ne pas faire figure de mauvais élèves…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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5 réponses à “Délire woke. En Angleterre, un tiers des maternités utiliseraient le terme « personnes enceintes » au lieu de « mères »”
Mesdames, boycotez les établissements qui vous refusent le plus beau titre de noblesse au monde, celui de mère !
Il me semble que c’est Coluche qui disait en substance, chaque année drague ses cons, mais cette fois ceux de l’année prochaine ont pris de l’avance….
La deuxième réponse (la mienne) ne peut pas être meilleure que la première faite par Hubert Kemlin
Oui Hubert Kemlin, bravo pour le plus beau titre de noblesse au monde, celui de Mère
idem en france où certains parlent de « personne avec utérus » ! des débiles qui continueront , on n’entend plus « aveugle » ni « nain » d’ailleurs!