21/10/2013 – 08H00 Saint-Brieuc (Breizh-info.com) – Ce lundi matin, de nouveaux radars mobiles seront mis en place dans les Côtes-d’Armor, comme dans 18 autres départements « tests ». Le radar en question sera placé au sein d’une Renault Mégane ou d’une Peugeot 208 banalisée et équipée de la fonction « contrôle en approche », qui permettra à la voiture de police ou de gendarmerie de « flasher » les automobilistes en toute discrétion. Il suffira tout simplement pour ces radars embarqués de croiser ou de passer à proximité d’une voiture en excès de vitesse pour que le conducteur soit condamné à une amende et à un retrait de point. Cette nouvelle mesure complétera le dispositif déjà mis en place des « radars mobiles de nouvelle génération » (RMNG) embarqués dans des Mégane qui peuvent déjà photographier, sans flash, tous les véhicules en infraction de vitesse lorsqu’elles sont dépassées par la gauche et en stationnement sur le bord d’une route pour les véhicules dans les deux sens de circulation.
La sécurité routière apparaît de plus en plus comme une noble excuse permettant de criminaliser les automobilistes et de remplir à bon compte les caisses (vides) de l’État. D’autant plus que la traque des automobilistes est loin d’aller de pair avec la répression de la délinquance, au regard des réformes pénales annoncées par la garde des Sceaux, Christiane Taubira.
L’exemple en matière de prudence au volant ne vient en tout cas pas des hautes sphères de l’État : deux préfets, Jean-Jacques Debacq et Jean-François Carenco, ont récemment défrayé la chronique, le premier pour avoir fait payer ses amendes par le Trésor public, le second pour avoir été conduit par son chauffeur largement au-dessus de la vitesse maximale autorisée. Faites ce que je dis, mais surtout pas ce que je fais…
Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2013, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine