Pendant plusieurs mois, en 2017, Lech Kowalski a capté en cinéma direct le combat des salariés de GM&S, dans la Creuse, pour sauvegarder leurs emplois. Le récit coup de poing d’une révolte en marche.
Printemps 2017. Dans la cour de l’usine GM&S, à La Souterraine (Creuse), deux bonbonnes de gaz sont accrochées à une citerne du groupe industriel Air Liquide barrée de l’inscription « On va tout péter ». Révoltés par la fermeture annoncée de l’équipementier automobile, dont les principaux clients ont pour nom PSA et Renault, lesquels passent désormais commande à l’étranger, les salariés ont équipé leur bombe artisanale d’un détonateur. Yann, Jean-Marc, Vincent, René, Petit Lu et le reste des salariés menacent de faire sauter l’usine dans laquelle ils ont travaillé chacun deux ou trois décennies, si rien n’est fait pour sauver les 277 emplois du site. Peu après, la visite à Bellac d’Emmanuel Macron – qui se défend d’être « le Père Noël » – préfigure tout de même l’amorce d’un dialogue, accompagné d’une cellule de crise pour chercher un repreneur. Le combat des salariés ne fait que commencer : à défaut d’une offre, le tribunal de commerce liquidera l’usine…
https://www.youtube.com/watch?v=XNyVUrVT7kU
Crédit photo : DR
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2 réponses à “GM&S, « on va tout péter ». Retour en vidéo sur une lutte sociale en 2017”
Courage mais faites sauter cette usine et avec le PDG à l’intérieur si possible, marre que les salariés qui ont contribué à leur fortune soit jeté à la rue sans aucun remord
Dans les années 90, une câblerie a fermé ses portes en Auvergne, en laissant plusieurs centaines de gens sur le carreau, malgré les belles promesses des élus de tous bords.
Une partie du personnel s’est alors livrée à un véritable saccage, en détruisant les machines, l’outillage, et en dégradant l’infastructure.
Ça n’a servi strictement à rien, mais au moins ils se sont défoulés.