Le Getty vient de lancer Persépolis réimaginée (Persepolis Reimagined), une expérience Web immersive qui permet aux visiteurs d’explorer la capitale cérémonielle de l’ancien Empire perse à son apogée. Les visiteurs peuvent marcher sur les traces d’anciens dignitaires à travers la reproduction la plus précise de Persépolis à ce jour, et découvrir ainsi l’art, l’architecture et les coutumes de ce monument emblématique du pouvoir impérial.
Le Getty, qu’est ce que c’est ?
Le Getty est l’une des plus importantes institutions artistiques au monde dédiée à l’exposition, la conservation et l’interprétation du patrimoine artistique et culturel mondial. En collaboration avec des partenaires du monde entier, la Getty Foundation, le Getty Conservation Institute, le Getty Museum et le Getty Research Institute se consacrent à l’exploration des relations entre les différentes cultures présentes sur la planète. Le J. Paul Getty Trust et les programmes Getty, basés à Los Angeles, donnent accès à des œuvres d’art, des connaissances et des ressources en ligne sur Getty.edu, et accueillent gratuitement les visiteurs au Getty Center et à la Villa Getty.
Plongée virtuelle dans la Perse antique
L’expérience est disponible sur ordinateur et appareil mobile, et dans plusieurs langues, y compris l’arabe, le farsi, le français, l’hindi, l’espagnol, le chinois simplifié et traditionnel, et l’anglais.
Fondée par Darius Ier vers 518 avant J.-C., Persépolis était une incarnation de l’idéologie impériale achéménide, comme en témoignent son art et son architecture. Elle a servi de capitale cérémonielle des rois perses achéménides et a prospéré pendant près de 200 ans. Bien qu’Alexandre le Grand ait pillé et incendié Persépolis en 330 avant J.-C., ses ruines ont survécu et sont aujourd’hui classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, une source de fierté nationale pour les Iraniens d’aujourd’hui.
Les visiteurs commencent leur visite à la Porte de toutes les nations, l’entrée principale de Persépolis. Après avoir monté un escalier massif de 111 marches, ils atteignent une passerelle flanquée de deux énormes statues de taureaux peintes de couleurs vives, gardiens symboliques de la ville.
Après la grande entrée, les visiteurs découvrent l’Apadana (une magnifique salle de réception), le palais de Xerxès (un lieu de cérémonies et de rituels), le palais du sud-est (les résidences royales) et le Trésor royal ; ils terminent leur parcours dans l’impressionnante salle des cent colonnes.
En cours de route, ils peuvent également cliquer pour en savoir plus sur les nombreux objets d’art et rituels qui caractérisaient la ville, y compris les types d’hommages et de présentations de cadeaux, les banquets royaux et les tenues de cour persanes. D’autres vues actuelles de l’architecture et des œuvres d’art ayant survécu peuvent également être consultées sur le site Web.
L’expérience souligne que l’art royal achéménide incorporait l’artisanat et les traditions de l’empire alors particulièrement étendu et divers, notamment l’architecture iranienne, les décorations de palais assyriens et babyloniens, les motifs égyptiens, l’artisanat grec et indien, et bien plus encore.
On a fait la visite virtuelle. Cela rame un peu, le chargement est assez long, mais c’est très intéressant, et plutôt ludique pour les enfants.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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