Que l’image est belle ! Des associations nazairiennes ont été reçues au mois d’octobre par le maire de Mahdia en Tunisie. Et tout cela aux frais du contribuable nazairien !
A l’instar de nombreuses autres villes bretonnes, Saint-Nazaire a ses pauvres : en l’occurrence ceux d’une ville côtière du centre-est du pays, à environ 200km de Tunis. Car à Saint-Nazaire, tout le monde il est riche !
Initié en octobre, les mairies de Saint-Nazaire et celle de Mahdias ont conclu un partenariat : Saint-Nazaire finance le voyage d’associations locales qui vont aider les nécessiteux tunisiens de cette ville de 51 000 habitants. Et les projets ne manquent pas ! Selon la mairie : « [l’association] Escalado partira à la rencontre de douze jeunes Mahdois qui viendront à Saint-Nazaire en octobre prochain. La toute nouvelle association Alterlud et la société JOK’cœur proposeront, quant à elles, des sessions de formation à des professionnels de Mahdia. De son côté, l’AIPSP va travailler sur la création d’une association sur place tandis que l’association Yountiss ira dénicher les jeunes talents pour une édition exceptionnelle du Trophée des jeunes talents à Mahdia. »
Sublime !
Et les belles idées ne s’arrêtent pas là : « Du 14 au 21 mai, c’est au tour de la Maison de quartier de Méan-Penhoët de se lancer dans l’aventure mahdoise. Au programme, prendre contact avec les acteurs locaux et réfléchir au développement de projets autour de différentes thématiques : intergénérationnel, jeu, bénévolat, jardins partagés. L’équipe de la MQMP souhaite également apporter son aide pour la création d’une Maison de quartier à Mahdia. »
En tout, ce ne sont pas moins de sept associations bretonnes qui aident ces populations : Sarah Roux et André Tournoud – Escalado, Badre Belhaja et Daoud Zeghdoud – Yountiss / festival Trophée jeunes talents, Karine Minidré – JOK’cœur, Yann Le Pollotec – Alterlud, Pascal Le Toullec, Véronique Coatleven – AIPSP, Régine Maillard et Christophe Luneau – Le Phare ainsi que Magalie Trippier – Solidarité Estuaire.
Parmi eux on retrouve même « l’association pour l’inclusion des personnes en souffrance psychique » (AIPSP) qui, visiblement, n’a pas assez de boulot localement dans cette période post-COVID et de tension sociale.
C’est donc la double peine pour les Bretons et particulièrement les Nazairiens : accueillir et subir l’immigration maghrébine malgré un vote qui témoigne d’un rejet croissant, et financer et aider ces pays dont certains de leurs ressortissants nous jettent leur mépris à la face tous les jours !
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine