Celui qui sait, La Grèce classique, Ultras, Algérie le piège gaulliste, Des origines du mondialisme à la grande réinitialisation : voici la sélection littéraire hebdomadaire.
Celui qui sait
Manchester, Angleterre, 1867. Stephen Doyle, un vétéran de la guerre de Sécession, rejoint les Fenians, une société secrète qui prépare la guerre d’indépendance irlandaise. Face à lui, James O’Connor, chef de la police d’origine irlandaise, veut devancer les plans des Fenians pour les empêcher d’agir sans avoir à les tuer. Le destin des deux hommes va se trouver fatalement lié lorsque le neveu d’O’Connor change de camp. Hantés par leur passé et guidés par leur soif de justice et de châtiment, ils devront se battre pour leur vie comme pour leur héritage.
L’auteur de Dans les eaux du Grand Nord livre de nouveau un récit puissant et vibrant d’une époque où le sang appelle le sang.
Réédition en format poche, dans la collection 10-18 Historia. Un livre qui va vous obliger à prendre quelques heures de votre temps, pour vous détendre, sans le moindre répit !
La Grèce Classique
La période « classique » de l’histoire grecque – les Ve et IVe siècles avant notre ère – est celle de l’apogée d’Athènes. À l’époque de Périclès (492-429) et après lui, l’art connaît son plein épanouissement, alors que sont élaborés les textes fondateurs de l’histoire (Hérodote et Thucydide), de la philosophie (Platon et Aristote) et du théâtre européen (Sophocle et Aristophane), en relation étroite avec la démocratie, ce régime inventé par les Grecs, qui accorde toute leur place aux citoyens dans la gestion de la cité et aux artistes pour la magnifier. Plus que jamais d’actualité, ce modèle politique fait débat, qu’il s’agisse du tirage au sort des élus, du droit de vote, du rôle des associations et des réseaux, du statut des étrangers, de la condition des femmes ou encore des manières de vivre ensemble. Il ne cesse d’alimenter nos questionnements, notamment sur la justice et l’égalité, et d’inspirer ceux qui entendent, en cette aube d’un nouveau millénaire, « réenchanter » l’idéal démocratique. Ces deux siècles fondateurs ne se résument plus aujourd’hui au duo et au duel entre deux villes rivales : une Athènes libérale et « bourgeoise », face à la Sparte guerrière de Léonidas.
Les découvertes archéolo-giques, le témoignage des inscriptions et les monnaies nous font découvrir l’histoire d’autres territoires longtemps restés dans l’ombre, comme ceux de la Grèce du Nord, de Marseille, du delta du Danube, de la Syrie, de la Sicile ou de la Crimée. Les relations plurielles entre les Grecs et les autres peuples du bassin méditerranéen se révèlent d’une richesse longtemps restée insoupçonnée. L’histoire grecque de ces Ve et IVe siècles n’est pas seulement celle des guerres médiques qui opposèrent les cités du Péloponnèse aux « barbares » de l’Empire perse achéménide, ou des conflits entre Syracuse et Carthage. Elle est aussi celle des échanges et des transferts culturels. Ils furent intenses et particulièrement féconds, dans le domaine économique, institutionnel et religieux, comme dans celui des multiples formes d’une création artistique dont nous sommes les héritiers.
Ce livre invite chaque lecteur à découvrir l’espace-temps de cette effervescente « Grèce classique » : une histoire plurielle, en grande partie renouvelée, enrichie par une splendide iconographie, souvent inédite, et une cartographie originale.
Ultras, les autres protagonistes du football
Cet ouvrage aborde un objet inédit en France sur le plan historiographique, celui des supporters-ultras, à travers une chronologie qui prend bien la mesure des temporalités du mouvement, de sa relation au politique, de son insertion dans l’histoire générale du football mais aussi dans celle de l’Italie.
L’étude de ces supporters radicaux est étroitement liée à l’histoire de l’Italie contemporaine mais aussi à celle de la jeunesse occidentale, de la contestation de 1968 au triomphe de la société de consommation des années 1980, à l’allongement du temps de la jeunesse. En sept chapitres l’auteur revient sur la formation des premiers groupes de supporters dès 1928 avant de voir apparaître, dans les années 1960 et 1970, des bandes de jeunes tifosi aux noms singuliers : Commando dei Fedelissimi, Commando Clan, Fossa dei Leoni et Gli Ultras di San Alberto.
Une nouvelle manière d’envisager le supportérisme émerge, elle se propagera dans toute l’Italie jusqu’à nos jours. Pour compléter cet ouvrage, 70 pages d’entretien avec les protagonistes étatiques (un policier de la Digos de Naples, un juge anti-mafia, l’avocat G. Adami, le responsable du Progetto Ultrà) et des groupes ultras (Ultras Savoia, ANR Catania, Curva Furlan Triestina, Brescia 1911) ainsu qu’un cahier de photos couleurs.
A commander chez Mare et Martin
Algérie, le piège gaulliste
Au terme de sa longue traversée du désert, Charles de Gaulle s’empare de la cause de l’Algérie française pour prendre le pouvoir en 1958.
Loin des hésitations et des tâtonnements que certains historiens prêtent au Général à cette époque, Henri-Christian Giraud dresse le portrait d’un homme déterminé, guidé par une idée qu’il suivra tout au long de l’affaire algérienne : l’indépendance ne fut jamais pour lui une concession accordée à contrecœur, pas plus qu’une noble initiative anticolonialiste placée sous le signe du temps. Elle fut un moyen, un prétexte pour la France de s’extraire d’une colonie dont elle n’avait plus rien à espérer.
Convaincu de servir l’intérêt supérieur de son pays, de Gaulle doit faire face à de nombreux obstacles : l’armée, l’opinion publique, le gouvernement, le peuple français, la presse, les agitateurs, les Européens d’Algérie… Autant d’intransigeants que ce « prince de l’ambiguïté » entend surmonter à sa façon. Faisant miroiter l’association aux uns, la sécession aux autres, louvoyant entre représentants de l’URSS, du FLN, du GPRA et de son propre camp, de Gaulle orchestre d’une main de maître, et par une série de coups montés, le piège dans lequel tous les acteurs du conflit vont être amenés à glisser, jusqu’à la tragédie finale.
Un document capital, fondé sur des archives inédites, notamment soviétiques, et des observations presque quotidiennes de nombreux témoins clés des événements.
Henri-Christian Giraud est journaliste. Ancien rédacteur en chef du Figaro Magazine et collaborateur régulier du Figaro Histoire, il est l’auteur, chez Perrin, de De Gaulle et les communistes (2020).
A commander chez Perrin
Des origines du mondialisme à la grande réinitialisation
« L’objectif premier de cet ouvrage consiste à présenter de la manière la plus synthétique possible les racines du mondialisme et ses fruits. Les éléments qui assaillent l’humanité initiée par la Covid-19, en lien avec la fameuse grande réinitialisation (Great Reset) propulsée sous l’égide du « Forum économique mondial » de Davos au tournant des années 2019/2020, ne sont que les conséquences matérielles d’un long travail de fond reposant sur une orientation métaphysique bien définie en vue de la destruction d’un monde au profit d’un autre aux accents de la servitude la plus complète.
Notre étude repose d’abord sur une super synthèse de tous nos livres et de nos préfaces (avec toutefois des ajouts inédits) afin de constituer le socle nécessaire à la compréhension du mondialisme et de ses origines. Ce livre se subdivisera donc en trois parties : 1) La Bible hébraïque et ses implications politiques et spirituelles ; 2) « La guerre des mondes » ou de la guerre entre l’Église et la Synagogue et 3) La Révolution de 1789 ou le lancement de la réparation du monde. Ce travail est ensuite prolongé par une succession d’informations suite à l’apparition du Covid-19 et de son utilisation comme outil au service d’une cause supérieure.
Ce manuel, sorte de vade-mecum, est accompagné de plusieurs annexes qui sont des illustrations ou des instantanés de la politique mondialiste. Ceux-ci seront toujours utiles à regarder et à méditer pour les générations futures jusqu’à la fin des temps ou, plus précisément, pour une minorité véritablement rebelle, au sens noble du terme, constituée de quelques hommes et de quelques femmes qui représenteront toujours la partie respectable de l’humanité… ».
Pierre Hillard est docteur en sciences politiques.
A commander chez Culture et Racines.
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