Si l’Hexagone venait à être frappé par une attaque nucléaire, les Français ne seraient guère en mesure de se protéger. Et pour cause : le pays, contrairement à ses voisins, est l’un des plus mal dotés au monde en matière d’abris antiatomiques. Aussi, les commandes de bunker de la part de particuliers ont fortement augmenté ces derniers jours.
Abris antiatomiques : la France totalement désemparée en cas d’attaque nucléaire
D’abord évoquée avec légèreté, la possibilité de voir la France touchée par une attaque nucléaire en cas d’intervention militaire contre la Russie est devenue une question plus sérieuse au cours des derniers jours. Pourtant, dans l’hypothèse où un tel scénario catastrophe viendrait à advenir, les Français doivent se rendre à l’évidence : le pays n’est pas prêt !
En effet, si l’Hexagone occupe le haut du podium, avec les États-Unis, pour le nombre de piscines individuelles dénombrées sur le territoire, il en va tout autrement d’un autre type de construction soudainement devenue à la mode depuis deux semaines : l’abri antiatomique.
Tandis que les recherches Google s’affolent autour des conséquences d’un potentiel lancement de bombe nucléaire par Moscou sur la France dans un futur plus ou moins proche, la population a de quoi être inquiète puisque le pays est l’un des moins bien dotés au monde pour ce qui est des abris antiatomiques. Avec quelques 1 000 abris (dont 400 privés et 600 militaires) disséminés à travers le territoire pour de 67,4 millions de Français, le taux de protection nucléaire dépasse à peine les 0 % !
La France, pays définitivement frivole ? On peut le penser lorsque l’on constate que ce taux de protection via les abris antiatomiques atteint 40 % en Norvège et en Allemagne, 70 % en Chine, en Suède et en Russie et près de 100 % en Israël.
Enfin, dans la Suisse voisine souvent objet de railleries de la part des Français, ce taux de protection est de 104 %. Les 360 000 abris que compte la Confédération helvétique permettent de proposer 9 millions de places protégées… pour les 8,5 millions d’habitants recensés dans le pays. Avec des aides gouvernementales à la clé pour inciter la fabrication de ces abris antiatomiques.
Le marché des bunkers se développe soudainement
Mais, malgré la totale désinvolture des autorités françaises face a une telle menace atomique, certaines personnes ont toutefois décidé de passer à l’action, lucides sur l’incapacité de réaction de l’État. Situation d’autant plus paradoxale que la France est également le deuxième pays au monde qui compte le plus de réacteurs nucléaires derrière les États-Unis.
C’est ainsi que le marché des bunkers, jusqu’ici limité à quelques commandes très spéciales, vient de connaître une hausse inédite. Plusieurs entreprises françaises de construction ont indiqué que les demandes ont commencé à affluer ces derniers jours. Encore faut-il avoir le budget : l’entrée de gamme en matière d’abris antiatomiques se situe aux environs de 50 000 €. Une somme pour laquelle l’acquéreur peut espérer disposer d’une surface de 10 m² avec plusieurs lits et les rudiments de survie en cas d’attaque nucléaire (filtre à air, point d’eau).
Certains constructeurs proposent également des bunkers plus élaborés. Tel est le cas la société Amesis, entreprise généraliste dans le BTP mais déjà dotée d’une expérience dans la construction d’abris antiatomiques, qui peut mettre à disposition d’un particulier un bunker de 26m² comprenant en plus l’eau potable, un groupe électrogène et l’aménagement pour la somme de 280 000 €. De plus, comme en matière d’habitat classique, la folie des grandeurs n’est pas interdite puisque, pour environ 800 000 €, il est possible de devenir propriétaire d’un bunker de 100 m² et y abriter une dizaine de personnes.
Autre point à relever, selon le directeur d’Artémis Protection, société spécialisée dans la fabrication d’abris antiatomiques, on retrouve parmi les profils du carnet de commandes « des retraités, des médecins, des militaires et même des diplomates et membres de cabinets ministériels ». À croire que ces derniers prennent eux aussi la menace au sérieux ?
Bémol cependant, il s’avère que les abris antiatomiques ne peuvent protéger leurs occupants efficacement que si le nombre d’armes lancées reste relativement faible…
Crédit photo : Pixabay (Pixabay License/AlexAntropov86) (photo d’illustration)
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0 réponse à “Guerre en Ukraine. En cas d’attaque nucléaire, la France dépourvue d’abris antiatomiques !”
Il faut savoir que Vladimir Poutine n’est pas fou mais aime la terre de ses pères & de ses mères.
Il veut stopper l’extension du domaine des Etats-Unis d’Amérique d’€urope, c’est à dire l’extension du néant, de ce tsunami d’immonde merde.
De plus il considère que l’Ukraine, à juste titre, fait partie de Toutes les Russies.
Il ne lancera qu’UNE bombe sur « la Perle de l’Occident » et le règne des Cons, sans peur & sans reproches, sera fini pour toujours.
C’est tout.
Et ça sera chouette.
HE HE HE !! la France !!!! pas de masque, pas de protection, plus d’hôpitaux, plus de médecins, plus de médicament ( tout vient de l’étranger ) mais c’est normal, en France on plante des fonctionnaires, et on récolte des impôts, 60% d’ abrutis, surtout en haut lieu ! c’est normal, on leur a donnés trop de glyphosate, et on les a démoulés trop chaud, il a fallu les éteindre à coups de pelles,
en cas d’attaque nucléaire, la riposte étant identique, le planète entière sera impactée et les « survivants » sortant des bunkers trouveront à manger et à boire dans les décombres ….