Le clan des Brigandes, beaucoup en parlent, peu le connaissent. Pourtant, cette communauté, à la fois musicale, enracinée, clanique, mérite d’être découverte.
C’est d’ailleurs ce que vous permettra, en partie, un documentaire consacré aux Brigandes, intitulé Brigandes, entrez dans le clan, qui sortira fin mars.
Exclusif. Les Brigandes (la Rouge hermine) se dévoilent … un peu [interview]
« Ce documentaire destiné principalement aux fans du groupe intéressera plus largement tous les amoureux de liberté et de la France » indique son concepteur.
« Dans ce film tourné sur une période de 6 mois, vous partagerez la vie du groupe pop féminin français le plus créatif de ces dix dernières années (12 albums, 144 chansons, 120 vidéos, 10 millions de vues sur Youtube avant censure) » poursuit-il.
Veuillez trouver ci-dessous la bande-annonce :
Enfin, les producteurs expliquent que la démarche est participative, et nécessite donc de boucler un budget :
« Nous sommes actuellement dans les dernières étapes de montage et d’étalonnage de ce film qui devrait durer 1h45 et sortir courant mars. Pour compléter le budget de cette production indépendante, nous avons lancé une campagne de financement participatif. Pour des raisons que vous pouvez facilement imaginer, les principales plateformes de « crowdfunding » n’ont pas souhaité accueillir ce projet. Aussi, nous avons mis en ligne notre propre site pour effectuer cette collecte de dons de façon totalement transparente et indépendante »
Vous trouverez ici le site de l’association qui porte le projet : https://h-act.fr/fr/brigandes/
Ci-dessous, interview de Thierry Dumas, réalisateur indépendant et auteur de ce documentaire à paraître.
Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a amené à tourner ce documentaire ? Que contient-il ?
Thierry Dumas : L’émergence du groupe Les Brigandes dans le paysage musical français au début de l’année 2015 avait suscité ma curiosité comme celle d’un nombre croissant d’amateurs comme de détracteurs. Un phénomène nouveau semblait naître sous nos yeux. La combinaison, entre un format original (groupe de filles masquées), le ton (résolument contestataire), le fond du propos (entre la défense de valeurs traditionnelles européennes et un engagement politique anti-système), le mode de vie communautaire et une production artistique abondante voire pléthorique avaient, le temps passant, fini par transformer ma curiosité en un vif intérêt. J’ai alors décidé d’aller leur rendre visite durant l’été 2018 pour en savoir plus. Nous sommes ensuite restés en contact assez étroit ces dernières années mais c’est avec le début de cette crise politico-sanitaire que l’idée du film a émergée.
En effet, j’ai tenté avec l’exemple que fournissent Les Brigandes de répondre à plusieurs questions : A l’heure où s’effondrent des pans entiers de l’économie et des modes de vie qui y étaient associés, quel modèle permet d’assurer survie et résilience ? N’a-t-on pas cherché à diaboliser voire criminaliser celles et ceux qui ont fait le choix de se retirer d’une société consumériste que l’on savait condamnée à plus ou moins long terme ? Dans une séquence historique où la technostructure étend son emprise de façon quasi-totale et peut-être irréversible, quel regard jeter sur des groupes communautaires qui avaient anticipé ce phénomène ? Alors que l’intégralité des liens humains et des interactions ont été captés par ces géants tentaculaires, quelles alternatives offrent les micro-sociétés et autres communautés ? Tandis que le monde de la culture et du spectacle (entendre : divertissement) est à l’arrêt, quel modèle permet une continuité de la création et de la production ?
Enfin, dans ce film tourné sur une période de 6 mois, vous partagez leur mode de vie en retrait d’un monde envahi par la technologie et dévoré par l’individualisme. Vous rencontrez une grande famille qui résiste à l’oppression en puisant ses forces dans la spiritualité, le partage et l’entraide. Ce film s’adresse aussi et surtout à une jeunesse en quête de repères vertueux ou plus simplement, d’une bouffée d’oxygène.
Breizh-info.com : Qu’est-ce qui a évolué dans le clan depuis les interviews données à Breizh-info en 2014 et 2018 ? Il a été évoqué une dissolution ? Les échos que j’ai font état d’une pression politique ennemie de plus en plus forte visant les Brigandes ?
Thierry Dumas : En tant que réalisateur indépendant qui n’est pas membre de la communauté, je ne peux pas évoquer de façon précise et exhaustive la longue liste des attaques dont le groupe a été victime. Toutefois, je crois que ce film réussira à rétablir certaines vérités en démontant les diffamations grossières du système politico-médiatique. Ce que l’on observe plus largement depuis mars 2020, c’est la captation de près de 100% de toutes les interactions humaines par les GAFAM. Il s’agit d’une forme de « prise de pouvoir » quasi-totale de l’information avec tout ce que cela implique en terme de menace sur nos libertés. En conséquence, les voix divergentes sont attaquées, diffamées, censurées. Nous observons aujourd’hui à travers cette crise sanitaire savamment orchestrée que les attaques du systèmes sont dirigées plus largement contre tous les défenseurs de la liberté.
Breizh-info.com : Si dissolution il y a, quel bilan dressez vous de toutes ces années, de tous ces CD produits ? Et surtout, quel avenir pour le clan des Brigandes, dont les membres eux, ne sont pas dissouts ?
Thierry Dumas : Si Les Brigandes arrêtent sous ce nom, c’est pour mieux continuer sous un autre. Je les vois comme un vaisseau, un véhicule, qui peut éventuellement changer de cap, de direction, mais qui n’arrêtera jamais de voguer.
Breizh-info.com : La presse mainstream fait état de plaintes ayant visé la communauté. Qu’en est-il ?
Thierry Dumas : Je laisserai le porte-parole du groupe, Antoine Duvivier répondre plus précisément à cela. Il y a en effet des plaintes mais curieusement aucune instruction. Chose étrange. Comment expliquer qu’il y ait des plaintes et qu’aucun membre de la communauté n’ait à ce jour été auditionné ? Je crois qu’il s’agit d’un moyen pour la presse au service du pouvoir de dire perpétuellement dans chaque article que le groupe « est visé par des plaintes » sans en dire plus et donner ainsi à la communauté une aura négative.
Breizh-info.com : Savez vous si la communauté des Brigandes a fait des émules, des petits dans d’autres territoires de l’hexagone ou d’Europe ?
Thierry Dumas : Je crois savoir que des réseaux se tissent en France et à l’étranger. Il est encore trop tôt pour révéler qui, où, quoi et comment. Il apparaît de plus en plus clair à nombre d’entre nous qu’il y a urgence à recréer des micro-sociétés ou des communautés d’entraide pour résister à cette société totalitaire que mettent en place les oligarques de la technostructure.
Breizh-info.com : Il y a une logique, une appétence sécessionniste dans votre façon de procéder, de vivre. Comment expliquez vous que la République française ne puisse pas tolérer y compris que des gens n’aient plus envie, pacifiquement, de vivre en son sein, tout en vivant chez eux, sur leurs terres ancestrales ? Sommes-nous condamnés à être tous de parfaits petits soldats de la République ?
Thierry Dumas : C’est l’éternelle tentation centralisatrice jacobine. L’histoire se répète. Un pouvoir central, quel qu’il soit, ne peut tolérer que quelqu’un ou quelque chose échappe à son contrôle. Cela pourrait donner des idées à d’autres… Mais nous ne sommes condamnés que si nous ne faisons rien. En reprenant l’initiative, dans l’action, les hommes retrouvent à la fois leur dignité et un sens à leur existence.
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[cc] BREIZH-INFO.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
3 réponses à “Le clan des Brigandes se dévoilent dans un documentaire à paraitre en mars – Interview du réalisateur”
Les Brigandes donnent l’exemple d’une liberté retrouvée assez rare avec un ton et un son qui n’appartiennent qu’à eux.
A l’heure ou la troisième planète du système solaire est devenue une propriété privée, il y a encore quelques petites îles qui émergent à la surface de l’océan du néant promis par Macrouninet, l’homme qui rencontrent des riens dans les gares.
Après la mascarade Albert Bourla, les clowns sont plus que jamais décidé à continuer le cirque commencé juste après le 29 mai 2005.
Le jour où ces gens là retrouveront les peuples, les vélocipèdes auront des nageoires et les escargots auront des hélices.
Le cirque, c’est que depuis
Le cirque, c’est que depuis le 29 mai 2005, le peuple français n’a plus la liberté de disposer de lui-même.
Un Français de rare intensité, Georges Bernanos pour le nommer, écrit : « La République a mis tous les Français à l’école ».
A l’école de la République dont il ne reste à peu près plus rien.
Le même Georges a aussi écrit, dès 1947, dans « La France contre les robots », au chapitre 6 :
« « Paris-Marseille en un quart d’heure, c’est formidable ! »
Car vos fils et vos filles peuvent crever : le grand problème à résoudre sera toujours de transporter vos viandes à la vitesse de l’éclair.
Que fuyez-vous donc ainsi, imbéciles ?
Hélas ! c’est vous que vous fuyez, vous-mêmes — chacun de vous se fuit soi-même, comme s’il espérait courir assez vite pour sortir enfin de sa gaine de peau…
On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.
Hélas ! la liberté n’est pourtant qu’en vous, imbéciles ! »
Et nulle part ailleurs.
« Nous…on chante ce qui nous plait »:
https://www.dailymotion.com/video/x2298lf
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