L’extrême gauche se réveille, alors que le passe sanitaire est transformé à partir de lundi en passe vaccinal, et que l’épidémie bat son plein, mais avec une létalité très réduite.
Mais pas question pour les fils de la bourgeoisie, dûment vaccinés, de s’avancer trop : la manifestation du 21 janvier était sobrement intitulée « contre les mesures excessives (sic) du gouvernement » et aura fait moins de bruit que les amendements LR au Sénat.
Mais la manifestation avait principalement pour but, selon les organisateurs, de manifester contre le « fascisme » qui comme chacun sait , est à nos portes.
Des vitrines brisées…
Sauf que l’extrême gauche – qui a tout de même péniblement réuni 600 manifestants, à peine autant que ceux qui au même moment, en plusieurs églises de Nantes, rendaient hommage au roi Louis XVI – a tenté de rentabiliser la lutte : des manifestants ont brisé les vitrines de Zara rue du Calvaire à coups de pied et tenté d’y allumer un feu.
C’est d’ailleurs la seconde fois que le magasin est attaqué dans la semaine, puisque dans la nuit du 18 au 19 janvier des routards ont tenté de forcer le rideau de fer de l’entrée principale et l’ont plié, pile sous l’objectif d’une caméra.
Certains manifestants chauds n’ont pas été attristés par les lacrymogènes et ont tagué les vitrines du Monoprix avant de remonter, fumigènes aux mains, brûler des « symboles du fascisme » ( ?) place Graslin.
Nuit de cristal, marche aux flambeaux et autodafé, l’extrême gauche nantaise a une étrange façon – copier-coller ? – de « faire bloc contre l’offensive fasciste ».
À noter enfin que cette manifestation aura fait une victime collatérale en la personne de l’adjoint au maire Tristan Riom (EELV) qui avait imprudemment relayé le rassemblement sur Twitter, évoquant « une marche aux flambeaux contre l’extrême droite », avec « du monde, de la musique » (sic). Vu la tournure prise par la manifestation, cette prise de position n’a pas manqué de susciter des réactions sévères de la part de l’opposition municipale et même au sein de la majorité socialiste. Du coup ce brave homme a vite rétro pédalé : il était là tout à fait par hasard…
Emilie Lambert
Crédit photo : DR
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3 réponses à “Nantes. Marche aux flambeaux et autodafé, l’extrême gauche manifestait hier soir… contre le fascisme”
Les fascistes se sont eux , d’ailleurs ils haïssent souvent tellement ce que représente la France qu’on se demande pourquoi ils y vivent encore ou ne forcent ils pas leurs femmes à vivre sous une panoplie d’islamiste !!!
et les zotorités laissent faire, deux arrestations qui seront excusées par le juge
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